Communiqué n° 1418, mardi 24 juillet 2012
Sur la mention de l’appartenance religieuse des agresseurs
Le parti de l’In-nocence est très étonné par une revendication récente du Conseil national du culte musulman visant à ce qu’en cas d’agression il soit interdit de faire mention de l’appartenance religieuse de l’agresseur ou de l’agressé, cela afin d’éviter les “généralisations”, qui, bien sûr, ne sauraient être qu’abusives. Pour ce qui est en tout cas des agresseurs, pareille requête semble exaucée depuis longtemps. Le complexe médiatico-politique ne mentionne guère leur appartenance que lorsqu’ils sont juifs, ce qui est pratiquement sans exemple, ou bien issus de la civilisation et de la culture chrétiennes. Gageons qu’il procèderait de la même façon dans l’hypothèse d’un agresseur bouddhiste, qui ne s’est jamais rencontrée. Dans tous les autres cas, qui sont l’immense majorité, l’appartenance religieuse de l’agresseur n’est pour ainsi dire jamais mentionnée. C’est uniquement par déduction, par soustraction, et en fonction de la probabilité statistique, que le public peut s’en faire une idée. Le Conseil national du culte musulman désire-t-il qu’il soit mis fin à cette dernière petite possibilité, toute pragmatique, d’information a contrario sur les protagonistes les plus habituels de la fait-diversité ? L’exigence est en soi un singulier aveu.
Le parti de l’in-nocence estime en tout état de cause que cette demande participe, à un degré caricatural, de l’empêchement de dire, du silence imposé sur l’essentiel, de la chape de plomb étendue sur ce qui survient dans notre pays afin que ce ne soit pas nommé et, par voie de conséquence, même pas dit, même pas vu, même pas souffert. Pareille revendication ne fait que confirmer l’urgence et l’extrême gravité des menaces qui pèsent aujourd'hui en France sur la liberté d’expression, de toute part attaquée et rognée pour que soient rendus moins sensibles le Grand Remplacement et ses modalités les plus agressives.