Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1418 : Sur la mention de l’appartenance religieuse des agresseurs

Communiqué n° 1418, mardi 24 juillet 2012
Sur la mention de l’appartenance religieuse des agresseurs

Le parti de l’In-nocence est très étonné par une revendication récente du Conseil national du culte musulman visant à ce qu’en cas d’agression il soit interdit de faire mention de l’appartenance religieuse de l’agresseur ou de l’agressé, cela afin d’éviter les “généralisations”, qui, bien sûr, ne sauraient être qu’abusives. Pour ce qui est en tout cas des agresseurs, pareille requête semble exaucée depuis longtemps. Le complexe médiatico-politique ne mentionne guère leur appartenance que lorsqu’ils sont juifs, ce qui est pratiquement sans exemple, ou bien issus de la civilisation et de la culture chrétiennes. Gageons qu’il procèderait de la même façon dans l’hypothèse d’un agresseur bouddhiste, qui ne s’est jamais rencontrée. Dans tous les autres cas, qui sont l’immense majorité, l’appartenance religieuse de l’agresseur n’est pour ainsi dire jamais mentionnée. C’est uniquement par déduction, par soustraction, et en fonction de la probabilité statistique, que le public peut s’en faire une idée. Le Conseil national du culte musulman désire-t-il qu’il soit mis fin à cette dernière petite possibilité, toute pragmatique, d’information a contrario sur les protagonistes les plus habituels de la fait-diversité ? L’exigence est en soi un singulier aveu.

Le parti de l’in-nocence estime en tout état de cause que cette demande participe, à un degré caricatural, de l’empêchement de dire, du silence imposé sur l’essentiel, de la chape de plomb étendue sur ce qui survient dans notre pays afin que ce ne soit pas nommé et, par voie de conséquence, même pas dit, même pas vu, même pas souffert. Pareille revendication ne fait que confirmer l’urgence et l’extrême gravité des menaces qui pèsent aujourd'hui en France sur la liberté d’expression, de toute part attaquée et rognée pour que soient rendus moins sensibles le Grand Remplacement et ses modalités les plus agressives.
L'aveu est énorme et procède du constat que les Français ne sont pas dupes.
Les journalistes (du Progrès) n'attendent pas pour répondre d'avance à toute réclamation étrangère (ou étrange, c'est selon...) :

Le chauffard soupçonné d’avoir tué dimanche soir une mère et sa fille dans le nord de Paris n’avait plus de point sur son permis de conduire. Il avait par ailleurs déjà été condamné pour conduite sans permis.

(...) Le chauffard présumé, un Français de 22 ans, avait pris la fuite mais avait été interpellé quelques minutes après le drame avec les quatre occupants de la BMW qu’il conduisait. (...)


[www.leprogres.fr]
Pourquoi écrire "un Français de 22 ans" ? Pourquoi faire mention de l'origine nationale ? Pourquoi pas "un jeune homme de 22 ans" ?
Un Briviste? Un Creusotin? Un Solognot?
Pourquoi faire mention du genre et préciser l'âge aussi crûment ? Pourquoi pas "un membre de l'espèce humaine non encore avancé en âge" ?
Citation
Orimont Bolacre
Pourquoi faire mention du genre et préciser l'âge aussi crûment ? Pourquoi pas "un membre de l'espèce humaine non encore avancé en âge" ?

Monsieur Bolacre "non encore avancé en âge" me paraît terriblement stigmatisant. . "Un être humain" suffit, enfin il risquerait d’apparaître une certaine difficulté si les extra-terrestres existaient. Le silence complet sur l’existence de la réalité, accompagné de distribution de pilules euphorisantes, me paraît bien préférable.
Gageons qu’il procèderait de la même façon dans l’hypothèse d’un agresseur bouddhiste, qui ne s’est jamais rencontrée.

Ça ! On n'est pas encore à la veille de croiser un gang de racailles bouddhistes au coin d'une rue sombre.
S'il faut vraiment choisir entre deux dystopies, je préfère celle du jeune homme anonyme à celle de Sébastien dont le prénom a été modifié.
"Le chauffard présumé, un Français de 22 ans, avait pris la fuite mais avait été interpellé quelques minutes après le drame avec les quatre occupants de la BMW qu’il conduisait"

"Ça ! On n'est pas encore à la veille de croiser un gang de racailles bouddhistes au coin d'une rue sombre."


Le chauffard de 22 ans se prénomme Jiyapirasanthan, est d'origine sri-lankaise, et donc "d'origine bouddhiste" si j'ose dire.
Dans mon jeune temps, j'avais appris qu'en apposition, l'article devait être omis (au rebours de l'anglais, et l'on perdait des points en version anglaise à oublier cela). La phrase correcte devrait être : "le chauffard présumé, Français de 22 ans" ... Il sera amusant (ce l'est déjà quand on lit les journaux) de relever ce que j'appellerais les pravdismes de nos journalistes. Quand le chauffard présumé n'appartiendra à aucun groupe ethnique à stigmates, on dira : "le chauffard présumé, âgé de 22 ans". Mais tout le monde comprendra que le chauffard présumé sera d'origine stigmatiphore quand la presse dira qu'il est français. Finalement, l'humour soviétique a encore de beaux jours devant lui.
Je remarque que personne ne s'avise de stigmatiser les hommes ; "un agresseur". Pourquoi cette notification du genre ? Après tout, ceci renforce les préjugés sexistes. Pourquoi pas "un/e agresseur/seuse présumé/e"
Pourquoi pas "un/e agresseur/seuse présumé/e

Comment ça "présumé/e" ? Ça revient à présumer la culpabilité de l’agresseur/seuse. Et la présomption d’innocence, alors ?
Alors : "Une personne a agi sur une autre personne ; une présumée enquête a lieu." Je suppose que là, on ne stigmatise personne. Toute autre mention risque de créer des heures sombres.
En tout cas, il n'y a pas de présumé raciste, ça fuse sans précaution.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter