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Nouvelles de Richard Millet

Envoyé par Gérard Rogemi 
05 septembre 2012, 12:19   Re : Nouvelles de Richard Millet
La confusion du discours d'E. Morin et d'Esther Benbassa était sidérante de la part de personnes présentées comme des intellectuels quasiment de référence. Leurs propos tout juste relevaient du café du commerce -- ethnique -- pour bobos déculturés. De plus ils ont accaparé la parole ne laissant que fort peu de temps à R. Millet pour développer sa pensée avec la perte de temps des précautions d'usage,dont eux n'ont pas besoin.
Je note toutefois que les deux commères en affirmant que le multiculturalisme devrait être inscrit dans la constitution, révélait, selon moi, ce que beaucoup contestent ici : l'existence sinon d'un complot, du moins d'un projet idéologique mis en œuvre par les Benbassa, Morin , Hessel et consorts depuis plusieurs années. Qui dit, en effet, volonté d'inscrire le multiculturalisme dans la constitution, dit bien qu'il s'agit d'un idéal venu déjà de loin à mettre en oeuvre. Et qui dit idéal à mettre en œuvre dit projet et quand un projet est mis en oeuvre de façon consciente par des gens au bras long tout en étant tenu caché à la population par mille et un mensonges pour n'être dévoilé qu'une fois abouti, on est tout de même très proche de quelque chose qui ressemble à un complot.

D'autre part , affirmer, ainsi que le font le font les immigrationnistes : la France est multiculturelle, c'est un fait, comme s'ils avait découvert l'argument massu destiné à clouer le bec de leurs adversaires ,devrait au contraire servir de tremplin à l'objection évidente : tout fait, parce qu'il est un fait, serait-donc appréciable? Même le fait accompli à l'insu des premiers intéressés ? Car pourquoi leur avoir répété tant d'années et encore à minuit moins une qu'il n'y avait pas plus d'immigrés en France que dans les années trente, qu'il ne s'agissait en somme que d'un sentiment erroné d'invasion semblable au sentiment d'insécurité, pour leur claironner à minuit tapant que désormais la France était un pays irréversiblement multiculturel et divers et qu'il convenait de pavoiser ?

Enfin, je trouve particulièrement choquant et inexplicable venant de juifs qui, ayant vécu le nazisme et sachant tout de l'aveuglement des démocraties à son encontre ainsi que de leurs lâches compromissions avec Hitler afin de, soi disant, sauver la paix, devrait être particulièrement vaccinés contre l'aveuglement et les lâches compromissions en faveur de l'islamisation de l'Europe, être les moins aveugles et les moins prêts à se compromettre avec celle-ci.
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 12:32   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Cassandre
La confusion du discours d'E. Morin et d'Esther Benbassa était sidérante de la part de personnes présentées comme des intellectuels quasiment de référence. Leurs propos tout juste relevaient du café du commerce -- ethnique -- pour bobos déculturés. De plus ils ont accaparé la parole ne laissant que fort peu de temps à R. Millet pour développer sa pensée avec la perte de temps des précautions d'usage,dont eux n'ont pas besoin.
Je note toutefois que les deux commères en affirmant que le multiculturalisme devrait être inscrit dans la constitution, révélait, selon moi, ce que beaucoup contestent ici : l'existence sinon d'un complot, du moins d'un projet idéologique mis en œuvre par les Benbassa, Morin , Hessel et consorts depuis plusieurs années. .


En ma qualité de juriste je ne vois pas à quoi pourrait servir d’introduire le multiculturalisme dans la Constitution. Cela ferait plaisir à ces gens et après ? Un gadget pour nous agacer ?
Savent-ils ce qu’est une Constitution ?
La post-histoire est définie fort clairement par Muray dans "Moderne contre moderne", p 295.
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 12:55   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 12:56   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Sébastien B.
Citation
Olivier Lequeux
Je n'ai pas encore ouvert un seul livre de Richard Millet et je ressens aujourd'hui le besoin de le faire : quelque amateur éclairé de son oeuvre pourrait-il m'indiquer un chemin de lecture ? Si je ne devais en lire qu'un seul, lequel serait-ce ?


Le Sentiment de la langue, peut-être. C'est une bonne introduction à son oeuvre.

"Ma vie parmi les ombres", indispensable.

Je voudrais en profiter pour tirer un coup de chapeau à Taddeï qui invite Millet et pose des questions plutôt intelligentes. C'est assez rare à la télévision.
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 12:59   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-François Chassaing

Savent-ils ce qu’est une Constitution ?

La « Race » sort de la Constitution et le « Multiculturalisme » y entre.
J'indique la source exacte pour les personnes qui seraient intéressées.
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 13:05   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 13:07   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-Michel Leroy
Citation
Jean-François Chassaing

Savent-ils ce qu’est une Constitution ?

La « Race » sort de la Constitution et le « Multiculturalisme » y entre.

L'un et l'autre ne servent strictement à rien. Ce n'est pas normatif.
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 13:18   Re : Nouvelles de Richard Millet
Edgar Morin dirait des bêtises. Ah bon ?

[www.causeur.fr]
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 13:30   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Christophe Rivoallan
Edgar Morin dirait des bêtises. Ah bon ?

[www.causeur.fr]

Quand un antiraciste parle, ses propos deviennent très vite racistes.
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 13:36   Re : Nouvelles de Richard Millet
Exclusif. Le Clézio répond au «texte répugnant» de Millet

[bibliobs.nouvelobs.com]

"une question déjà caduque" ??????
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 14:03   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 15:58   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Christophe Rivoallan
Exclusif. Le Clézio répond au «texte répugnant» de Millet

[bibliobs.nouvelobs.com]

"une question déjà caduque" ??????

M. Le Clezio, qui entretient des relations des plus amicales avec le gouvernement Chinois pourrait nous parler du multiculturalisme au Tibet.

Le Clézio en Chine

[Texte légèrement remanié]
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 21:40   Re : Nouvelles de Richard Millet
Entendu tout à l'heure de la bouche du professeur de philosophie Charles Pépin, à la librairie La Hune : « Non mais il est sénile Morin. » (So much about le débat d'hier...)
05 septembre 2012, 22:56   Re : Nouvelles de Richard Millet
Viel Feinde, Viel Ehre "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur"
Citation
Rogemi
Viel Feinde, Viel Ehre "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur"

Le fait que M. Breivik ait beaucoup d'ennemis ne fait pas de lui un homme d'honneur (j'ai d'autres exemples).
06 septembre 2012, 02:11   Re : Nouvelles de Richard Millet
La question que tout le monde se pose en France dans cette période de rentrée médiatico-germano-pratine, celle qui occupe les esprits et les colonnes des journaux:

RICHARD MILLET VA-T-IL DEVOIR QUITTER LE LOFT ?!

(pauvre pays)
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 02:55   Re : Nouvelles de Richard Millet
Le quoi ?
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 07:17   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Francis Marche
La question que tout le monde se pose en France dans cette période de rentrée médiatico-germano-pratine, celle qui occupe les esprits et les colonnes des journaux:

RICHARD MILLET VA-T-IL DEVOIR QUITTER LE LOFT ?!

(pauvre pays)

Monsieur Marche j’ai toujours été ébloui par votre culture. Là vous faites fort.
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 07:20   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-Michel Leroy
Le quoi ?

Jean-Michel vous êtes jeune, mais il faut vous cultiver.

Loft story

C'est Antoine Gallimard qui doit être content.
06 septembre 2012, 07:53   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Le fait que M. Breivik ait beaucoup d'ennemis ne fait pas de lui un homme d'honneur (j'ai d'autres exemples).

Je parlais de Millet et pas de Breivik. Décidément ...
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 08:11   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 08:20   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Didier Bourjon
Un phalangiste à la NRF (BHL, La règle du jeu)

[laregledujeu.org]

« On voit mal comment les successeurs de Sartre et de Malraux pourront continuer d’être édités par un homme pour qui "ce qu’on appelle littérature » n’est plus que "la face hédoniste d’un nihilisme dont l’antiracisme est la branche terroriste" et qui voit dans la plupart des écrivains de son temps des "séides" doublés de "sycophantes".

L’affaire, on peut l’imaginer, ne fait que commencer. »

On l'imagine en effet volontiers, et la prose misérable de ce kapo y contribuera.
Désolé, Francis, vous êtes complètement à côté de la plaque (Jean-Marc, c'est obsessionnel).
Et c'est regrettable.
Inutile de polémiquer, ce fil aura certainement à se poursuivre, et notre "soutien critique" avec ; il serait en vérité souhaitable que la dimension médiatico-policière de la chose n'emporte pas tout, que reste première la dimension de la lecture, et que la dernière évolution d'un autre fil, dont il est bien dommage qu'il soit pour l'heure abandonné, trouve parallèlement à se développer.
Cela, au lieu de regimber stérilement : aucun autre "sujet" n'est empêché pour autant.
Tout ce qui fait la "rentrée" a sa place ici.

C’est une bonne nouvelle, cela prouve que Millet est maintenant (presque) lu, car cela fait des années qu'il écrit ces choses.
06 septembre 2012, 09:11   Re : Nouvelles de Richard Millet
Je suis d'autant à côté de la plaque que je n'ai pas lu (étant sur la route à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de Saint-Germain-des-Près) les textes de R. Millet dont il est question partout. C'est frustrant, et ça l'est d'autant que tout ce que je lis à leur propos me décourage tous les jours un peu plus de les lire. Rien, pas une seule ligne de ces coulées d'encre qui me donne envie de "faire miens" ces textes de R. Millet. Vu de l'extérieur, cette agitation à leur propos procure une drôle d'impression, très proche du spectacle d'une hystérie collective, et cela, sans doute par contrecoup, suscite en moi un fort penchant pour certaines expressions outrancières de populisme, celui-là même que tout le monde (tout ce monde qui encense Millet, évidemment) s'accorde à condamner.

Ne pouvant frayer plus activement dans cet enfer circulaire où chaque protagoniste se dispute le privilège d'être la victime ou le supplicié de tous les autres, je me replis, puisque le terme "littérature" revient décidément très fréquemment sous votre plume ces jours-ci Didier, dans la lecture de la Chartreuse de Parme, figurez-vous, que je n'avais pas rouvert depuis l'adolescence. Je m'y ennuies moins qu'ailleurs, les rares instants où je pourrais m'ennuyer.

Comme tous les riens véritables, le modeste néant, la littérature oeuvre sans bruit, qu'elle émane de soi ou qu'on la reçoive.
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 09:17   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 septembre 2012, 09:41   Re : Nouvelles de Richard Millet
Je ne peux que conseiller, à cet instant, la lecture des Entretiens avec le professeur Y. Quant à moi, sur les conseils de Francis, je poursuis ma lecture de Monsieur Ouine.
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 11:04   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 12:04   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Didier Bourjon
Au passage, et puisque M. Ben Jelloun se pose en donneur de leçons du haut de son "image" et de son statut : [www.liberation.fr] (départ : [www.liberation.fr] ).

A transmettre d'urgence à Laure Adler, à Marc Voinchet et à tout le comité de lecture de Gallimard !!! Cet homme ne peut pas rester dans une si honorable maison !!!!!!!
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 12:57   Re : Nouvelles de Richard Millet
Richard Millet face à la conjuration des concierges et valets

[www.causeur.fr]
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 13:41   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 15:13   Re : Nouvelles de Richard Millet
Ce que je retiens de l’Éloge :
Breivik est un produit de la décadence occidentale, il entend s’y opposer par une action criminelle qui le discrédite. Il est l’opposé de Mishima qui, protestant contre la décadence du Japon moderne, sut le faire par un geste, à l’opposé de celui de Breivik, qui participe de la culture traditionnelle.
Cela me paraît juste, et un peu insuffisant pour allumer le bûcher aux sorcières.
L’Amérique, véritable ennemi de Richard Millet

Vue des États-Unis, " l'affaire Millet " est plutôt drolatique. Lecteur et admirateur de Richard Millet depuis quelques années, je n'ai pas été surpris par son Éloge littéraire d'Anders Breivik (Langue fantôme, Pierre-Guillaume de Roux, 120 p., 16 euros). Si j'admire la beauté sombre et cruelle de son œuvre romanesque, ses pamphlets me laissent sceptique et me paraissent surfaits et prévisibles. Dans l'affaire qui nous occupe me surprend surtout l'aveuglement de la critique : écrivains et journalistes se sont montrés prompts à dénoncer le racisme et l'islamophobie de Richard Millet. Soit. Mais nul n'a identifié l'ennemi de l'écrivain. Or, la véritable hantise de Millet, ce ne sont ni les Noirs ni les Arabes (tout lecteur un peu attentif sait qu'il a une grande admiration pour la culture arabe). Son idée fixe, c'est l'Amérique.

C'est que, fidèle à une longue tradition française, Millet identifie l'Amérique et " l'américanisation " de la France, de l'Europe, voire du monde, comme la causalité diabolique du déclin de l'Occident. On reconnaît le tropisme antiaméricain à ce qu'aucun paradoxe ne l'arrête. Ainsi, selon lui, l'Amérique serait responsable à la fois de la montée de l'islam en Europe et de l'islamophobie génocidaire du terroriste norvégien. Le paradoxe ne semble pas avoir suscité l'interrogation des lecteurs français, et pour cause : l'antiaméricanisme est inscrit dans l'ADN de l'intelligentsia française. Que l'Amérique pervertisse le monde, cela va sans dire et fait consensus, de l'extrême droite à l'extrême gauche.

Mais si, à l'extrême gauche, l'Amérique est raciste, violente, esclavagiste et impérialiste, selon Millet elle est responsable de l'effémination, du métissage, de la virtualisation de l'expérience, et du déclin de l'esprit européen. Il y a une dizaine d'années, Philippe Roger (L'Ennemi américain, Le Seuil, 2002) avait montré à quel point les écrivains et intellectuels français depuis le XVIIIe siècle projettent leur angoisse identitaire sur l'Amérique. En 1930, Georges Duhamel imputait à celle-ci, par un tour de force défiant toute logique, à la fois le racisme et le métissage. Injuste avec les Noirs, bien plus raciste que la France, l'Amérique annonçait pour Duhamel l'avenir effrayant de l'Europe, voire du monde, à savoir, le délétère mélange des races...

Ne pouvant échapper depuis quelques mois aux débats électoraux, j'atteste que Millet a tort de voir en Amérique la prima causa de ce qu'il déplore pour la France et les " vieilles nations chrétiennes ". Millet se dit ostracisé comme Blanc, chrétien et hétérosexuel. Or, parmi les principaux enjeux de la prochaine élection présidentielle, sont le mariage homosexuel et l'avortement. Imagine-t-on ces questions, qui ressortissent au théologico-politique, au centre d'une élection française ?

Rappelons que le président des États-Unis prête serment sur la Bible plus souvent qu'à son tour, faisant des États-Unis un pays où la séparation de droit entre l’Église et l’État est une coquetterie que les Pères fondateurs pouvaient se permettre, confiants qu'ils étaient dans l'influence et la pérennité du christianisme dans la vie publique. Deux tiers des juges à la Cour suprême sont catholiques, chrétiens non seulement par l'accident de la naissance et du baptême, mais chrétiens de cœur et de conviction.

La tradition chrétienne de l'Amérique est si sûre d'elle-même qu'on n'y a pas à " craindre " de processus d'islamisation de la société, pour autant que c'est dans le vide spirituel et religieux, dans l'abîme ouvert par la mort de Dieu que s'engouffre l'islamisme en Europe. Quant à l'effémination, hormis le type dit du " métrosexuel ", répandu dans les grandes villes d'Occident, l'Américain, jaloux de ses armes à feu, est loin d'être dévirilisé. Pour avoir lu Richard Millet, je crois savoir qu'il ne dédaigne pas les fines gâchettes.

Enfin, Richard Millet se plaint à juste titre du chantage au pénal et du bâillonnement de la liberté d'expression en France. J'invite donc le premier éditeur français à avoir promu un Goncourt américain (Jonathan Littell) à s'expatrier aux États-Unis où la liberté de la presse n'est pas un vain mot et où les " mal-pensants " ne s'exposent qu'à la censure de l'opinion.

Bruno Chaouat


Professeur associé à l'Université du Minnesota, auteur de " L'Ombre pour la proie " (Presses universitaires du Septentrion, 140 p., 16 €)
06 septembre 2012, 20:46   Much ado for nothing
« On reconnaît le tropisme antiaméricain à ce qu'aucun paradoxe ne l'arrête. Ainsi, selon lui, l'Amérique serait responsable à la fois de la montée de l'islam en Europe et de l'islamophobie génocidaire du terroriste norvégien. »

Il me semble que ce n'est un paradoxe que si l'on considère les choses simultanément : replacées dans le temps, l'"islamophobie génocidaire" peut très bien être la conséquence de la montée de l'islam. Cela apparaît même probable, et si l'on est responsable de la cause, pourquoi pas de l'effet ? cela dit sans préjuger de la justesse du diagnostic lui-même.

Toujours est-il que tout le monde, y compris l'auteur lui-même, semble s'emmêler copieusement les pinceaux dans cette affaire d'"éloge littéraire" de Breivik, éloge dont on se demande toujours en quoi consiste précisément la littérarité : est-ce une élaboration sophistiquée sur la nature de la littérature, que l’écrivain se frottant à ce genre d'exercice périlleux révélerait ? Faut-il citer Blanchot ? Une entourloupe de potache ? Cela a-t-il rapport avec une thèse sur la "post-histoire", du Fukuyama réchauffé ? Un coup médiatique, un coup de tête ?
Je ne sais plus du tout, et peu importe près tout...
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 21:15   Re : Much ado for nothing
Citation
Alain Eytan

Toujours est-il que tout le monde, y compris l'auteur lui-même, semble s'emmêler copieusement les pinceaux dans cette affaire d'"éloge littéraire" de Breivik, éloge dont on se demande toujours en quoi consiste précisément sa littérarité : est-ce une élaboration sophistiquée sur la nature de la littérature, .

Millet donne un sens particulier à littéraire et écrivain depuis La Confession Négative. Son tort est de placer le terme, au sens si particulier, dans le titre. Tout le monde ne connaît pas cette particularité.
Écrivain par défaut veut dire que Breivik en réaction à un problème de société grave a commis un acte criminel mais absolu. Il n’était pas l’homme de la situation, il est donc "écrivain par défaut". Je pense que la mention de Mishima (p. 111) est primordiale. Je crois que Millet dirait que par son acte Mishima fut un vrai écrivain, pas un écrivain par défaut.
Enfin, c’est ainsi que je lis le texte.
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 21:36   Re : Much ado for nothing
Je crois, ainsi que je l'ai déjà dit, que si l'éloge est littéraire, c'est que son titre se rapporte au titre du “gros” texte qui le précède : Langue fantôme. Je pense que l'on peut comprendre le titre de l'éloge en le reliant à l'autre titre.
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 21:47   Re : Much ado for nothing
(Message supprimé à la demande de son auteur)
06 septembre 2012, 21:52   Re : Much ado for nothing
Voulez-vous dire, cher Jean-François, que ce qui fait la "littérarité" d'une chose, selon Millet, est son caractère "absolu" ?
B. serait donc ce mauvais "écrivant" qui n'aurait accédé à la "littérature" que par le biais de ce qui est décidément hors-écriture, extra-littéraire, son acte injustifiable, pratiquement innommable, alors que Mishima, grand écrivain seulement (excusez du peu) en écrivant, aurait de surcroît par son geste parachevé le don en le consacrant par le seppuku ?
Quelque chose comme ça ?...
Utilisateur anonyme
06 septembre 2012, 21:56   Re : Much ado for nothing
Citation
Alain Eytan
Voulez-vous dire, cher Jean-François, que ce qui fait la "littérarité" d'une chose, selon Millet, est son caractère "absolu" ?
B. serait donc ce mauvais "écrivant" qui n'aurait accédé à la "littérature" que par le biais de ce qui est décidément hors-écriture, extra-littéraire, son acte injustifiable, pratiquement innommable, alors que Mishima, grand écrivain seulement (excuser du peu) en écrivant, aurait de surcroît par son geste parachevé le don en le consacrant par le seppuku ?
Quelque chose comme ça ?...

Oui, c'est ce que je veux dire.
06 septembre 2012, 23:33   Re : Much ado for nothing
J'ai fini de lire le livre de Millet et c'est ainsi que je crois l'a l'avoir compris (comme je l'avais déjà esquissé dans un précédent message ) : la langue à l'eau de droits de l'homme, n'étant plus qu'une langue fantôme, ne peut plus produire de véritable littérature. Elle ne peut plus exprimer la tragédie absolue, irréparable que vit notre civilisation. Dés lors seul le geste tragique, absolu, irréparable peut tenir lieu de littérature par défaut de celle-ci.
Bon :ça vaut ce que ça vaut.

(message --légèrement --corrigé)
Portrait (critique) de Richard Millet dans Libération :

[www.liberation.fr]
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 07:43   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Sébastien B.
Portrait (critique) de Richard Millet dans Libération :

[www.liberation.fr]


Il est très pénible de constater, comme d’habitude, deux confusions :
1 Celle entre son œuvre d’écrivain et son de métier d’éditeur.
2 Celle entre sa vie et ses romans. Ma vie parmi les ombres et La confession négative sont des romans et non des biographies (qui seraient alors contradictoires)
C’est pourtant simple.
En outre commencer par la mention de la tombe de Millet à Viam (Siom dans les romans) est d’un goût..
Ce qui me rassure dans ce portrait, aussi infidèle soit-il à l'original, c'est que Richard Millet n'a jamais tué personne. Sa guerre du Liban se résume à trois ou quatre mois passés sur place à tirer à la kalachnikov sur des sacs de sable. Rien à voir avec la participation réelle à une guerre. Le début de la Confession négative -- "j’ai dû tuer des hommes, autrefois, et des femmes, des vieillards, peut-être des enfants" -- est totalement fantasmé. Tant mieux. Beaucoup confondent la vie de l'auteur et ses romans. Dans le cas de Millet, c'est tout bonnement catastrophique. Le narrateur de la Confession n'est pas l'auteur, que les choses soient claires.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 08:37   Re : Nouvelles de Richard Millet
C’est une nouveauté que de confondre le roman et la vie. J’y vois principalement une manifestation de la déculturation. Je me souviens de Rose Bonbon, de Nicolas Jones-Gorlin « monologue intérieur d'un pédophile impénitent » qui a posé quelques problèmes à Antoine Gallimard (déjà lui) en 2002 (je n’ai pas lu l’ouvrage). Langue fantôme, langue transparente ?
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 08:46   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
07 septembre 2012, 08:53   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
cela vaut de l'or et remet à leur place les tergiversations invraisemblables de lecteurs devenus soudain très capricieux, chichiteux, tête en l'air, fuyants, limite malhonnêtes.

Vrai ... mais je m'étonne tous les jours de la frivolité des uns et des autres qui passent leur temps couper les cheveux en quatre et à faire dans un purisme saugrenu face à la gravité de la situation, et qui au lieu de soutenir bec et ongle un des seuls essayistes appartenant à notre camp préfèrent le dénigrer, et en plus, la plupart du temps et c'est cela le comble de l'indécence, sans l'avoir lu.
07 septembre 2012, 09:38   Re : Nouvelles de Richard Millet
"C’est une nouveauté que de confondre le roman et la vie."

Vous avez des gens qui sont réellement allés à Montségur chercher le graal. Il y a toujours eu des esprits fragiles et des petits malins pour les faire galoper.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 09:38   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
Citation
cela vaut de l'or et remet à leur place les tergiversations invraisemblables de lecteurs devenus soudain très capricieux, chichiteux, tête en l'air, fuyants, limite malhonnêtes.

Vrai ... mais je m'étonne tous les jours de la frivolité des uns et des autres qui passent leur temps couper les cheveux en quatre et à faire dans un purisme saugrenu face à la gravité de la situation, et qui au lieu de soutenir bec et ongle un des seuls essayistes appartenant à notre camp préfèrent le dénigrer, et en plus, la plupart du temps et c'est cela le comble de l'indécence, sans l'avoir lu.

Cher Rogemi, je suis bien d’accord avec vous. Je ne comprends pas certaines réserves un peu trop systématiques. Je suis simplement désolé que Millet ait retenu un tel titre terriblement contre-productif pour lui, pour nous.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 10:04   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Marc Briand
"C’est une nouveauté que de confondre le roman et la vie."

Vous avez des gens qui sont réellement allés à Montségur chercher le graal. Il y a toujours eu des esprits fragiles et des petits malins pour les faire galoper.

Oui mais il ne s’agissait pas de critiques littéraires.
Sur Millet, une tribune de Bruno Chaouat dans Le Monde du 7 septembre :
[www.lemonde.fr]
A signaler, le dernier numéro de Valeurs actuelles, paru hier, en partie consacré à l'affaire avec en prime un entretien avec Renaud Camus.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 10:18   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
07 septembre 2012, 10:26   Graal-Plieux
« Vous avez des gens qui sont réellement allés à Montségur chercher le graal. »

Ah zut ! C’est pas là qu’il était ? Mais alors qu’est-ce que c’est que cette coupe que j’ai rapportée et qu’on montre aux visiteurs, à Plieux ? M. Davoudi a même essayé de la vendre à un Américain, cet été ?
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 10:44   Re : Graal-Plieux
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Jacques de Guillebon à propos de Langue fantôme :

[www.lanef.net]
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 11:10   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 11:21   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Sébastien B.
Portrait (critique) de Richard Millet dans Libération :

[www.liberation.fr]

Je comprends pourquoi Libé vient d'être désigné meilleur quotidien de France.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 15:08   Re : Au professeur Bruno Chaouat
Citation

Chère Cassandre, comme tout ce que vous écrivez, cela vaut de l'or et remet à leur place les tergiversations invraisemblables de certains lecteurs devenus soudain très capricieux, chichiteux, tête en l'air, fuyants, limite malhonnêtes

La tribune de B. Chaouat a été citée ici par Renaud Camus (et critiquée rapidement, cela ne vaut pas plus...


Citation

On ne discute pas avec le parti dévot. Comme il ne se conçoit pas d’extérieur, sauf en enfer, ses adversaires sont des maudits et il n’a à la bouche que la malédiction" Renaud Camus

Pardonnez-moi, M. Bourjon, mais il arrive que vous me fassiez un peu peur...
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 15:15   Re : Au professeur Bruno Chaouat
(Message supprimé à la demande de son auteur)
07 septembre 2012, 15:19   Re : Nouvelles de Richard Millet
Libé vient d'être désigné meilleur quotidien de France, vraiment ? Voilà qui dit peu sur "Libé" mais beaucoup sur la presse française.
« Dans cette trinité livresque donc éclate le génie de Millet pour ceci que, derrière les apparences, niant qu’on puisse encore créer une œuvre littéraire aujourd’hui, il en bâtit, pour lui, une entièrement réelle, et certainement grâce aux détours buissonniers qu’il emprunte ; et aussi que son chant funèbre est, comme finalement toute prosodie de ce type, dans son essence même un ferment de vie nouvelle – d’une vie non encore visible, mais dissimulée là, sous la terre de France qui n’attend que le signal de l’aurore pour entamer sa germination. »


Livresque, je suis d'accord.

Prosodie, je pensais que cela voulait dire un ensemble de règles relatives à la musique ou à la prononciation, je découvre qu'il s'agit d'une forme de chant.

"Son chant funèbre est, comme finalement toute prosodie de ce type, dans son essence même un ferment de vie nouvelle – d’une vie non encore visible, mais dissimulée là, sous la terre de France qui n’attend que le signal de l’aurore pour entamer sa germination."

Cette formule aurait été digne de remporter l'encensoir d'or au concours d'éloquence des élèves des écoles laïques du canton de Mamers en 1924 (quoiqu'ils auraient sans doute hésité à voir dans l'aurore un facteur de germination, puisque connaissant les choses de la terre).

Dans le style "Enseignement libre", même époque, je verrais bien :

La France attend Richard Millet plus qu'un veilleur n'attend l'aurore.
Plus qu'un veilleur n'attend l'aurore, attends Richard Millet, ô France.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 16:37   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Vous me faites peur...
07 septembre 2012, 20:56   Re : Nouvelles de Richard Millet


Didier Bourjon.
Utilisateur anonyme
07 septembre 2012, 21:39   Re : Nouvelles de Richard Millet
07 septembre 2012, 21:40   Re : Nouvelles de Richard Millet
Merci, cher Eric, de ce témoignage. On ne voit plus beaucoup d'épouvantails dans les champs... ce serait plutôt dans les villes...
07 septembre 2012, 22:52   Re : Much ado for nothing
Citation
Cassandre
J'ai fini de lire le livre de Millet et c'est ainsi que je crois l'a l'avoir compris (comme je l'avais déjà esquissé dans un précédent message ) : la langue à l'eau de droits de l'homme, n'étant plus qu'une langue fantôme, ne peut plus produire de véritable littérature. Elle ne peut plus exprimer la tragédie absolue, irréparable que vit notre civilisation. Dés lors seul le geste tragique, absolu, irréparable peut tenir lieu de littérature par défaut de celle-ci.
Bon :ça vaut ce que ça vaut.

(message --légèrement --corrigé)

En quelque sorte, l'acte manqué de ce qu'il reste encore de littérature.
08 septembre 2012, 09:09   Re : Much ado for nothing
"En quelque sorte, l'acte manqué de ce qu'il reste encore de littérature. "
En quelque sorte, oui.
08 septembre 2012, 10:18   Re : Much ado for nothing
Oh, je croyais que l'affaire Millet portait sur le prix de ces opuscules.
Utilisateur anonyme
08 septembre 2012, 11:10   Re : Much ado for nothing
Citation
Serge Poul
Oh, je croyais que l'affaire Millet portait sur le prix de ces opuscules.

Le débat s'élève.
Utilisateur anonyme
08 septembre 2012, 11:26   Re : Nouvelles de Richard Millet
Je viens de terminer Arguments d'un désespoir contemporain, paru en 2011, et tout y était, déjà: le RER, la décadence, les USA, la démocratie et, bien sûr, la langue.

Ce livre est passé inaperçu.
Utilisateur anonyme
08 septembre 2012, 14:02   Re : Much ado for nothing
(Message supprimé à la demande de son auteur)
09 septembre 2012, 03:51   Re : Much ado for nothing
Veuillez m'excuser. Je vous en prie, continuez s'alimenter ce fil passionnant, je me tais.
09 septembre 2012, 19:23   Re : Nouvelles de Richard Millet
« Eloge littéraire de Richard Millet » (Bruno de Cessole, Valeurs Actuelles)


Il aura suffi de cinq petits mots pour que se déchaîne la conjuration des belles âmes et des justiciers autoproclamés. Cinq mots qui auront produit le même effet pavlovien que la muleta rouge agitée devant le taureau.

S’il n’avait pas intitulé Éloge littéraire d’Anders Breivik les seize pages qui suivent son essai Langue fantôme, combien de ces procureurs du bien se seraient lancés dans cette valeureuse chasse aux sorcières ? Fort peu sans doute, à en juger par la lecture en diagonale qu’ils semblent avoir fait des trois livres publiés par Richard Millet en cette rentrée : un récit, superbe et douloureux, Intérieur avec deux femmes, et deux essais, De l’antiracisme comme terreur littéraire, qui prolonge la thèse défendue auparavant par Alain Finkielkraut, et Langue fantôme, texte suivi du fameux Éloge…Rien de plus facile, de plus gratifiant, de plus confortable que de crier haro sur Richard Millet ou sur Renaud Camus – comme naguère sur Philippe Muray, que sa disparition précoce et l’engouement de Fabrice Luchini ont rédimé – , ces deux moutons noirs de la littérature française, coupables de transgresser les tabous contemporains sur l’immigration, l’antiracisme et l’identité européenne.


[...]


Que le texte de Richard Millet soit provocant et excessif, on ne le contestera pas, qu’il puisse sembler odieux, on ne le niera pas davantage. Mais avant de condamner, encore faut-il juger. Le plus frappant dans cette affaire est qu’aucun de ces procureurs staliniens ne s’est donné la peine de juger le texte incriminé sur le fond. À savoir, dans quelle mesure le meurtre de masse perpétré par Anders Breivik est-il ou non la conséquence de la politique d’immigration menée par le gouvernement norvégien. Faudrait-il rappeler avec Lévi-Strauss qu’il existe dans toute société un seuil de tolérance à ne pas franchir sous peine de réactions agressives ? Millet, il faut y insister, condamne le geste du tueur, en qui il voit le symptôme et la sanction de la décadence et du laxisme occidental, mais il a osé des mots et des formules impardonnables aujourd’hui. Au XIXe siècle, Thomas de Quincey a pu écrire – à propos du serial killer John Williams – un essai intitulé De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts. Un livre qui, sans doute, ne serait plus publiable aujourd’hui sous ce titre… Un écrivain se définit par ses obsessions lancinantes autant que par son style. Pour son malheur, Richard Millet, l’un des rares écrivains français d’envergure, s’est enfermé dans le cercle de ses obsessions et dans une posture imprécatoire à la Léon Bloy ou à la Céline. Le voilà devenu le “bouc” à sacrifier sur l’autel de l’angélisme et de la bonne conscience.


[www.valeursactuelles.com]
Utilisateur anonyme
09 septembre 2012, 20:09   Re : Nouvelles de Richard Millet
Retour sur l'affaire Richard Millet

[www.franceculture.fr]

6m 16s : "on est dans l'irréel quoi".
Utilisateur anonyme
09 septembre 2012, 20:14   Re : Nouvelles de Richard Millet
Marc Weitzmann est partout où se joue du nauséabond...
Utilisateur anonyme
09 septembre 2012, 20:23   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-Michel Leroy
Marc Weitzmann est partout où se joue du nauséabond...

d'où son ralliement à Sarkozy en 2007.
09 septembre 2012, 22:40   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-Michel Leroy
Marc Weitzmann est partout où se joue du nauséabond...

C'est incontestablement un "nez" qui a l'avantage insigne d'inventer l'odeur qui l'attire.
Réponse de Richard Millet à ses accusateurs :

Chasse à l'homme
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 07:39   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 09:01   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Sébastien B.
Réponse de Richard Millet à ses accusateurs :

Chasse à l'homme

Pourquoi si tôt, si vite ?! La polémique ne fait que commencer, tous ne sont pas encore sortis du bois (je suis d'ailleurs assez déçu du peu de soutiens publics dont bénéfice Richard Millet : où sont les Zemmour (pas une chronique sur le sujet ?), Finkielkraut et les autres ?
Citation
Christophe Rivoallan
où sont les Zemmour (pas une chronique sur le sujet ?), Finkielkraut et les autres ?

Le temps de parole de Zemmour a été réduit considérablement (seulement deux chroniques par semaine sur RTL), en outre on ne l'a pas interrogé à ce sujet sur i-télé dans l'émission Ça se dispute. Comme il n'est pas suicidaire, il préfère ne pas aborder la question de sa propre initiative.

Quant à Finkielkraut, il fait le dos rond. Les polémiques, il connaît, d'autant plus que certains ont demandé sa peau sur France-culture il y a quelque temps. Depuis que Hollande est au pouvoir, la liberté d'expression s'est amenuisée. Seuls les écrivains ont une parole relativement libre, dans la mesure où ils n'occupent aucun poste de pouvoir. Il est vrai qu'ils n'en font pas beaucoup usage, courageux mais pas téméraires.
10 septembre 2012, 10:01   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Quant à Finkielkraut, il fait le dos rond. Les polémiques, il connaît, d'autant plus que certains ont demandé sa peau sur France-culture il y a quelque temps.

Finkielkraut est rentré dans le rang il y a maintenant presque 7 ans et il faut bien reconnaitre que toutes ces attaques souvent d'une violence insupportable l'ont profondément affaibli et il vaut mieux pour sa santé qu'il ne se jette plus dans l'arène car il a déjà donné comme dirait l'autre.

Quant à Zemmour il a déjà dû faire face à plusieurs procès et je crois que l'on peut lui pardonner son silence.
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 10:12   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
Citation
Quant à Finkielkraut, il fait le dos rond. Les polémiques, il connaît, d'autant plus que certains ont demandé sa peau sur France-culture il y a quelque temps.

Finkielkraut est rentré dans le rang il y a maintenant presque 7 ans et il faut bien reconnaitre que toutes ces attaques souvent d'une violence insupportable l'ont profondément affaibli et il vaut mieux pour sa santé qu'il ne se jette plus dans l'arène car il a déjà donné comme dirait l'autre.

Quant à Zemmour il a déjà dû faire face à plusieurs procès et je crois que l'on peut lui pardonner son silence.

Vous avez raison.
Un pamphlet fasciste, selon Annie Ernaux (écrivaine) :

[www.lemonde.fr]

Suivi de la liste de ceux qui partagent son avis. Tout Saint-Germain-des-Prés s'est coalisé contre la bête immonde.
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 16:01   Re : Nouvelles de Richard Millet
Cher Sébastien, comprenez Annie Ernaux l'écrivaine : Richard Millet a le « mépris de l'humanité », ce qu'on ne saurait pardonner.
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 16:07   Re : Nouvelles de Richard Millet
« La tiédeur des réactions du milieu littéraire... » C'est le sommet !
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 17:47   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Sébastien B.
Un pamphlet fasciste, selon Annie Ernaux (écrivaine) :

[www.lemonde.fr]

Suivi de la liste de ceux qui partagent son avis. Tout Saint-Germain-des-Prés s'est coalisé contre la bête immonde.

Quand on voit des écrivaines de la dimension de Mazarine Pingeot signer, cela fait trembler.
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 17:49   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Sébastien B.
Un pamphlet fasciste, selon Annie Ernaux (écrivaine) :

.

Bon, elle ne sait pas ce que fasciste veut dire, l'écrivaine.
Utilisateur anonyme
10 septembre 2012, 17:53   Asensio
Le Stalker n'aime pas Millet. Beaucoup de ses arguments portent.
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