C’est très bien, la rectitude politique. C’est très bien de ne donner aucune indication d’origine nationale ou ethnique, pour éviter de stigmatiser. Reste que cela rend les faits divers à peu près totalement incompréhensibles.
Qu’est-ce que cette histoire de propriétaire qui tente de tuer sa locataire en versant du pétrole enflammé dans son lit (par le plancher, par le plafond ? c’est trop mal écrit pour qu’on comprenne). On dirait du Fantomas. Ah, il faut lire la fin. Cela se passe chez des marchands de sommeil. Nous voici renseignés, mais vraiment d’extrême justesse, sur la propriétaire, sur sa fille, et sur la malheureuse locataire.
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Et comment des athlètes des jeux paralympiques (que j’imagine circuler dans de petites charrettes, en poussant sur des fers à repasser) peuvent-ils commettre des attentats à la pudeur, et au cours de leur entraînement, par dessus le marché ! On est aux limites de l'inconcevable. Ah, ils sont jordaniens. Il y a peut-être là une conception de la drague « appuyée » qui est un peu particulière. (Cela rappelle un certain film récent d’étudiante en cinéma.) Ils sont en garde à vue.
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Et les deux faux peintres en bâtiment qui dévalisent une bijouterie (après les faux rabbins, ou les faux ce que vous voulez). Nous revoilà chez Fantomas (vous allez voir qu’ils vont finir par se déguiser en vieilles dames). Tiens, celui qu’on a attrapé est bien connu, on a plus ou moins compris que c’était son métier (le casse de bijouterie, pas la peinture en bâtiment), il vient de Marseille. On croit deviner...
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Je ne m’effare nullement de ces faits divers. Il y a eu des périodes plus violentes dans l’histoire. Mais qu’on essaie d’
anonymiser ces affaires, décidément, cela en dit long....