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La question que personne ne pose...

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
24 août 2012, 03:17   La question que personne ne pose...
La question que personne ne pose et à laquelle personne ne répond sur ce forum est:

Quelle intelligence organise le métissage, l'ouverture des frontières, le mélange des populations, l'avilissement du langage et la destruction de l'enracinement en Occident?

Parce qu'il s'agit effectivement d'un phénomène organisé de nivellement religieux, politique, économique, linguistique, social, scientifique, etc.

Oui, en effet, a-t-on ici identifié cette intelligence, véritable ennemi de la civilisation européenne traditionnelle, à travers toutes ces discussions? Les mulusmans, qui ne sont qu'agent (une partie du problème), ne peuvent eux-même organiser le processus. Il y a autre chose..

En ce sens, le PI dispose-t-il (ou devrait-il disposer?), par-delà les faits disparates, sans lien apparent les uns avec les autres, d'une pensée cohérente ?

Alexis

P.S: Sans manque de respect aucun, accordez-moi donc, s.v.p., un tantinet d'indulgence dans vos réponses...
Sans vouloir aucunement vous manquer de respect, cher Alexis, avez-vous donc une idée là-dessus ?
Qui donc, indeed ?...
Puisque vous y tenez : Alain Bauer.
Si la question est Qui, alors je suis surpris que vous n'ayez pas compris que pour le PI, ce sont les « Amis du désastre ».

Si la question est Quelle intelligence, quelle entente tacite, alors ce sont les Cyniques. Tout du moins s'il faut catégoriser.
Parce qu'il s'agit effectivement d'un phénomène organisé de nivellement religieux, politique, économique, linguistique, social, scientifique, etc.

Je ne suis pas sûr que ce mot convienne ; organisé, le phénomène l'est au sens logique, au sens où, quand nous jetons un regard sur la succession des événements, ils paraissent s'ordonner suivant une même fin, avoir un même air de famille ; mais je ne crois pas qu'on puisse dire que les faits soient organisés par une intelligence manipulatrice qui serait en mesure de les orienter dans la direction de son choix ; les faits dont vous parlez (métissage, déperdition de l'enracinement, etc.), à mon humble avis, ne sont imputables à personne, ils sont comme le fond de décor de l'époque (chaque époque a le sien), la trame inconsciente (et non examinée) de l'air du temps, et qui traverse tous les esprits à un même moment. On peut chercher à caractériser cet air du temps, mais pas le mettre en éprouvettes pour déterminer qui est le donneur (en l'occurrence, si je vous suis bien, le coupable). La première chose à faire, je pense, est de traquer d'abord en soi-même les résurgences de cette pensée. Toujours est-il qu'il n'y a pas deux écoles de pensée qui s'affrontent, deux intelligences, deux conceptions du monde se livrant une lutte à mort ; le réel est plus stratifié.
Cher Stéphane Bily,

oui, enfin s'agirait pas non plus de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité (vous, l'émir du Qatar, Alain Bauer, ...).

Illustration avec ce drôle d'« Ami du désastre » (sur l'intervention cynique de la diplomatie américaine dans nos banlieux) :



C'est le défaut d'intelligence et de projet qui donne ce désordre croissant, ce n'importe-quoi. Pour prendre un contre-exemple je dirai que le projet capétien, à coups de conflits certes, a construit notre civilisation sur un fonds stable de populations originales.
Alexis,

Il n’y a pas une intelligence organisatrice, il y a une bêtise organisatrice. Tout le monde désormais pense, en gros, ce que pense M. Jean Daniel, éditorialiste du Nouvel Observateur. Donc les délinquants afro-musulmans sont des victimes, ainsi que les roms (qui sont un peu moins des victimes tout de même), les Français sont racistes, l’islamisation de la France est une illusion (et d’ailleurs si elle était réelle, ce serait une bonne chose), et ainsi de suite ad nauseam.

Comme à toutes les époques, les normes bêtes sont des dogmes. Dire, par exemple, que l’immigration de masse nous prépare de sérieux ennuis, ou bien que le mariage homosexuel est une mauvaise idée, c’est comme dire, dans la société petite-bourgeoise des années 1930, qu’on a le plus grand mépris pour le drapeau français, ou bien qu’on est partisan de la mise en commun des jeunes filles.

On ne peut rien contre la bêtise. Elle est de toutes les époques, seul le contenu change. Elle mène infailliblement à la catastrophe, puisqu’elle empêche de voir les vérités gênantes.
Si, je crois que cette question se pose implicitement tout au long de " L'assassinat" ..."et explicitement dans les deux derniers chapitres.

En très gros, et en vrac : selon, moi, on doit le Désastre à la revanche sadique d'héritiers indignes, entre autres les fils à papa de mai 68, sur le peuple qui commençait à leur faire trop d'ombre ( ce n'est pas un hasard s'ils ont commencé à démolir l'école de la République). Ils ont renoué, au prétexte de l'embourgeoisement des couches populaires françaises avec le bon vieux mépris de classe camouflé et décomplexé par un prétendu amour de l'étranger africain, celui qu'ils ont décidé de faire passer désormais pour le véritable opprimé. Si l'immigration africaine n'a pas été au début favorisée délibérément, il est vite apparu à ces revanchards, que par sa masse et sa culture différente à l'excès de la culture française, cette immigration inassimilable ne ferait plus "peuple" mais simple assemblage de populations. Cette caste dont les ancêtres s'étaient servis du peuple, précisément, pour se débarrasser de la noblesse, se sert, aujourd'hui, de l'immigration pour se débarrasser du peuple, en attendant quelque improbable invasion martienne pour se débarrasser des immigrés le jour où ceux-ci lui feront à leur tour de l'ombre. A cela s'ajoute le rôle joué par les médias aux mains de ces "héritiers" jetant par dessus bord avec l'idée de mérite et d'effort, une culture qui ne valait plus rien à leurs yeux puisque même les enfants de leurs domestiques y avaient accés (voir mon message concernant les médias sur un autre fil). Devenus, eux aussi, des derniers de la classe et n'hésitant pas à s'en vanter, ils se sont reconnus dans les racailles des banlieues et dans les élèves du fameux film " Entre les murs" et n'ont cessé de les valoriser. D'autre part, cette hyper classe en s'arrogeant le rôle d'admonester sans cesse le peuple pour son prétendu racisme a réussi à se refaire une virginité morale en se défaussant sur le populo de la complaisance passive voire de la collaboration de sa parentèle durant la dernière guerre sur l'air " Vous voyez bien que les plus racistes ne sont pas ceux que l'on croyaient ". Sur ce point, l'attitude d'un Sartre et d'une Simone de Beauvoir dès la fin de la guerre est emblèmatique. Ajoutez à cela les affaires juteuses favorisées par l'immigration sans retenue, l'ignorance, l'irresponsabilité, l'incompétence, la mégalomanie, le snobisme, la posture de monsieur "Bien" et par dessus tout, encore et toujours le mépris du peuple, et vous avez un bouillon de sorcières qui s'est fabriqué au début un peu au petit bonheur, mais auquel nombre de cuistots ont mis leur grain de sel et leurs ingrédients avant de finir par trouver la mixture mortifère idéale.
Étape suivante [quand le changement de peuple sera effectif à ce niveau-ci] : « L'Européen de souche n'existe pas. » !
"Le Français de souche n'existe pas

Le Point.fr - Publié le 23/08/2012 à 10:33
Didier Raoult tord scientifiquement le cou au mythe du "vrai Français" dans un pays où le métissage est généralisé."

Pas très scientifique ce mauvais papier. Il me semble que dans l'esprit des gens de bon sens l'enracinement n'a rien à voir avec Cro Magnon ou Néanderthal. Il suffit de quelques générations et d'un certain sentiment d'appartenance.
Grâce à la mise en ligne par les Archives de Loire Atlantique des registres paroissiaux j'ai pu, il y a une semaine, me livrer à une recherche, assez fastidieuse, et retrouver mes ascendants direct jusqu'en 1630 dans le village de Vigneux. J'avoue que cela me paraît un peu abstrait dans la mesure où beaucoup de ruptures jalonnent cette modeste lignée. Il n'en demeure pas moins que je ressens quelque affinité avec les sonneurs de biniou.
Comme à toutes les époques, les normes bêtes sont des dogmes. Dire, par exemple, que l’immigration de masse nous prépare de sérieux ennuis, ou bien que le mariage homosexuel est une mauvaise idée, c’est comme dire, dans la société petite-bourgeoise des années 1930, qu’on a le plus grand mépris pour le drapeau français, ou bien qu’on est partisan de la mise en commun des jeunes filles.

Euh... Drôle de comparaison, si je puis me permettre. Si vous voulez dire que le poids du conformisme s'exerce dans les deux cas, et qu'il est bien difficile d'émettre une opinion qui aille à rebours du discours dominant d'une époque donnée,oui, certes, cela n'est pas niable. C'est même un lieu commun. Mais enfin la pertinence de vos exemples s'arrête là, me semble-t-il : refuser le mépris du drapeau français ou la "mise en commun des jeunes filles", en quoi cela peut-il faire figure de "norme bête" ?
refuser le mépris du drapeau français ou la "mise en commun des jeunes filles", en quoi cela peut-il faire figure de "norme bête" ?

Mais non, ce qui était bête dans la pensée petite-bourgeoise, c'était le patriotisme sanguinolent et le mariage bourgeois. Mais si vous aviez le malheur de les critiquer, tout le monde vous traitait en démoniaque et en pestiféré et vous aviez droit à des accusation délirantes comme celles que je citais. (Je ne sais pas si je suis très clair.)

Dire de quelqu’un qui comme nous refuse l’immigration de masse et l’islamisation à marche forcé, qu’il est raciste, intolérant, réac, d’extrême droite, etc., est exactement du même ordre. Ces accusations paraîtront complètement folles dans cinquante ans.
Dire de quelqu’un qui comme nous refuse l’immigration de masse et l’islamisation à marche forcé, qu’il est raciste, intolérant, réac, d’extrême droite, etc., est exactement du même ordre. Ces accusations paraîtront complètement folles dans cinquante ans.

Oui, c'est comme de le dire d'un criminel africain qui aurait tué d'autres africains parce que ceux-ci étaient des pro-colons.
Dans ce cas, on pourrait re-qualifier le FLN de parti raciste et d'extrême droite pour leurs meurtres de harkis, par exemple.
Cher Alexis,

Si je puis me permettre, j'avais esquissé ici un début d'analyse sur le sujet, il y a un an ou deux (impossible de le situer plus exactement à cause de ce présent permanent qui semble régner en France depuis cinq à six ans au moins). J'y parlais de double bind: après Mai 68, l'importation massive d'un prolétariat immigré et sa suite, le regroupement familial, arrangeaient absolument tout le monde: de l'extrême gauche maoïste (voir le Badiou de l'époque sur cette question) au patronat à qui la classe ouvrière avait fait une peur bleue en mai 68. Les gauchistes parce que la révolution faillie appelait une relance par l'importation de "vrais" damnés de la terre qui eux, la feraient, la Révolution; le patronat parce qu'en intercalant sur les chaînes de montage aux usines de Sochaux et ailleurs, un Yougoslave, un Marocain, un Sénégal et un De Souche, les risques de grève générale s'éloignaient avantageusement.

Ajoutez à cela la pression de certains intellectuels organiques (Attali, BHL, etc.) qui, amèrement déçus par le lâchage d'Israël par Paris au profit d'une politique pro-arabe à partir de 67, décidèrent que l'islamisation serait l'avenir de la France (Attali), par représailles -- tous les ingrédients de la mayonnaise à laquelle vous assistez en vous interrogeant sur ses mobiles ou l'identité de son concepteur, étaient désormais réunis et la sauce prête à prendre et à monter, notamment sous la pression migratoire générale des pays du Tiers Monde, laquelle dans les années 70 n'avait pas encore été pleinement anticipée par les acteurs de cette conjonction de volontés contradictoires.

Pour les détails de cette thèse, veuillez vous reporter au papier que j'avais produit sur la question par une recherche sur le forum, qu'à mon grand regret je n'ai absolument pas le temps d'effectuer pour vous ce soir.

PS: j'ai parlé de Double Bind à cause de ces deux volontés convergentes animées en sous-jacence du désir de châtier et de mettre au supplice une population française historique qui avait trahi tout le monde: classes dirigeantes et patronat en se lançant dans la grève générale, arme de guerre s'il en fût; gauchistes et autres agiteurs pseudo-révolutionnaires trahis par cette population qui avait stoppé son élan au bord de la prise du pouvoir. Le peuple ainsi rendu décevant aux yeux de ses maîtres, il fallait s'en débarrasser, le remplacer tout en le faisant souffrir au contact de populations exogènes hostiles. Cela aura pris presque un demi-siècle, mais cela s'est fait, et cela est à présent en passe de s'accomplir.
Je partage plutôt l'avis de Stéphane Bily.

Plus que mai 68, c'est la chute de l'Union Soviétique et la fulgurante progression des nouvelles technologies au sein de la société civile qui ont changé la donne.

D'un côté, plus d'ennemi parfaitement codifié, plus d'idéologie...ou plutôt pléthores d'idéologies, d'intérêts individualistes, affaiblissant d'autant plus la cohésion et la souveraineté nationale de chaque État nation.

Avec le progrès de la technologie, la baisse constante de son coût, il n'est plus besoin d'être millionnaire pour voyager, pour communiquer instantanément. Les flux d'informations et de personnes ont été facilités, accrus, les modes, les idées, les croyances se sont elles aussi disséminées à travers le monde via les différents réseaux, TV, câble, internet...

Les organisations, les firmes, locales, multinationales, les ONG, tous les acteurs transnationaux sont ainsi montés en puissance gagnant en crédibilité face aux Etats de plus en plus suspicieux et impuissants à répondre, seuls, aux crises majeures tels que le chômage, l'environnement, la rareté des ressources naturelles, la prolifération etc.

Avec ces flux démographiques créant de nouvelles communautés, plus petites : ethniques, religieuses, culturelles etc, l’unité d’analyse post-Westphalienne, celle de l'Etat, commode jusqu'alors, perd de plus en plus de pertinence.

Je ne crois pas en une main unique, décidant de tout, complotant, manigançant...Au contraire, nous avons affaire à une multiplication des acteurs, des allégeances, des intérêts rendant les processus confus, les classes dirigeantes impuissantes, et l'individu au contraire, de plus en plus conscient de son pouvoir.

Que valent les frontières sur Internet, avec la régionalisation, la globalisation, les multinationales, les marchés, les communautés telle que l'Oumma....
C'est à un renversement du monde que nous assistons, il a commencé avant la fin de l'URSS, mais nous étions trop concentrés à nous regarder le nombril durant la Guerre Froide et si tôt terminée, proclamer la fin de l'Histoire, que nous voilà désormais désarmés face à un nouveau paradigme mondial, postinternational.
Grâce à la mise en ligne par les Archives de Loire Atlantique des registres paroissiaux j'ai pu, il y a une semaine, me livrer à une recherche, assez fastidieuse, et retrouver mes ascendants direct jusqu'en 1630 dans le village de Vigneux.

Comment ? je vous croyais nourri du lait de la louve romaine, un homme du sud donc, et vous nous parlez de ces terres de brumes ?
Cher Dov,

oui, enfin s'agirait pas non plus de tout mélanger, en commençant par la mondialisation, qui est un fait, et le mondialisme, qui est -- comment dire ? -- une idéologie. L'exemple de pays qui sont entrés dans la mondialisation sans pour autant être victimes d'un remplacement de leur population ne manque pas (on peut même dire à peu près tous sauf ceux d'occident).
Absolument Pyrrhon : toute l'humanité est touchée par la mondialisation mais seule la France (seule ou presque) distribue des passeports à la terre entière et privilégie sur son sol l'installation de populations prédatrices.
Disons, cher Jean-Marc, que j'ai la double culture.
Il n'y a peut-être aucune intelligence pour organiser le metissage. Ni intelligence, ni justice immanente, juste l’ordre des choses.
Si vous laissez trainer vos affaires, on va vous les faucher, c'est dans l'ordre des choses.
Les responsables du désastre en cours sont nommément désignés dans les fils de discussions et les communiqués de presse.

Mais c'est autant leur visée qui laisse répétitivement pantois et sème si souvent la confusion dans les esprits les moins dupes. Pour savoir qui sont les architectes de l'effondrement, c'est assez facile, il suffit d'enquêter en remontant à la source des actions menées et des propos tenus. Mais pourquoi ces bourreaux font-ils cela, vider de sa substance une civilisation dont ils sont le fruit en la rabaissant, en mettant la dernière énergie à l'humilier et à l'accuser, à travestir ses réalités aux couleurs qui conviennent à leur cause démente, voilà qui est infiniment plus difficile à saisir. Pour eux, réparer cette civilisation c'est la changer de fond en comble. Et cela, ils le font au nom d'un idéal, celui du Bien, de l'Humanitaire, de l'altruisme érigé en une religion où "Eux" (à qui l'ont a rien demandé) ont toujours raison, et "Nous" systématiquement tort.

Alors s'il est impossible de les comprendre une fois pour toute, leur délire semblant parti pour ne plus devoir s'arrêter qu'au bord de la guerre civile, ne reste plus qu'à résister à la virtuosité diabolique qu'ils mettent chaque jour dans leur entreprise de de destruction.
Les Marxistes-Léninistes, autrefois, parlaient d'aliénation. Le mot s'est fait discret mais le sens couve autre part.
Cher Marc,
Ce n'est pas à exclure, car si je laisse trainer ces affaires, c'est qu'elles ne me sont sont sans doute ni nécessaires ni précieuses. Et ce voleur qui s'autorise, sait qu'il a tout à gagner, et rien à perdre. Et voilà un agencement propice avec une première condition qui rend la chose possible, et une seconde qui la rend probable. Tout est dans l'ordre.
Je suis d'accord avec Francis pour les causes principales du Désastre. Il est certain, en particulier, que l'avènement d'une France multiculturelle sur le modèle des USA, c'est-à-dire substituant la lutte des minorités raciales et sexuelles à la lutte des classes, ne pouvait que satisfaire "le grand capital" , lequel a tout intérêt à exacerber artificiellement les revendications des unes et des autres afin de diviser pour rmieux régner et faire passer les revendications économiques à la trappe. Ce n'est pas un hasard si la société multiculturelle nous vient des USA qui sont au capitalisme ce que l'Arabie séoudite est à l'islam . La chute et l'échec du monde communiste ont évidemment favorisé cette nouvelle donne. Au moins les USA sont-ils restés fidèles pour le moment, contrairement à nous, à leur constitution qui fait de la liberté d'expression un droit sacré et entretiennent-ils un patriotisme qui cimente entre elles, malgré leurs différences, les différentes communautés et minorités, sans compter la territorialisation de la plupart d'icelles. Liberté d'expression, patriotisme religieux et territorialisation sont en effet les seuls moyens de rendre vivable et viable une société multiculturelle, les seuls antidotes à ses poisons évidents . Or la France entend favoriser l'avènement d'une telle société tout en refusant au nom du fumeux "Vivrensemble" ces antidotes.
Citation
Marc Briand
Si vous laissez trainer vos affaires, on va vous les faucher, c'est dans l'ordre des choses.

Je suppose que vous étiez ironique, car laisser une table et quatre chaises dans le jardin, puis se les faire voler, est-ce dans l'ordre des choses ? C'est un peu à l'image de la femme qui serait légitimement méprisable quand elle est volage !
Pour parachever vos propos, chère Cassandre, vous auriez pu citer aussi l'exemple de la Suisse où vivent trois langues.
Les chaises ne traversent pas la rue toutes seules mais au train où vont les choses --- c'est ce que je voulais dire --- les tables vont s'envoler.
Une bascule s'opérera le jour où on annoncera une noyade d'enfant par : "Une nouvelle fois le drame d'un enfant laissé sans surveillance..."

Je crois que ceux commettent de mauvaises actions sont coupables au même titre que ceux qui les rendent possibles. Coupables donc : une justice trop clémente, des parents qui ne tiennent pas leur rôle, un traitement journalistique bienveillant, l'égoïsme des uns, la lâcheté des autres, la grande dégringolade des valeurs et des vertus, la télévision, la française des jeux, l'individualisme, la déconstruction des valeurs traditionnelles en Europe...
Cher Philippien,

oui, enfin s'agirait pas non plus de rendre coupable tous les gens, ils font comme ils peuvent, les pauvres, pour éduquer leurs enfants sans que ceux-ci n'échappent pour autant à la déculturation ambiante, pour vivre en société même si parfois cela rend fou et force non à l'égoïsme mais à l'individualisme (parfois théorique), pour s'opposer à ce qu'il advient et être ensuite systématiquement réprimandé (comme ce vieux monsieur qui osa tirer sur deux cambrioleuses et finit en prison) ou ostracié sur son lieu de travail (tel que dans une rédaction de journal), etc. Mieux vaut parfois ne rien faire, ne rien dire.

À l'opposé, les principaux responsables de cette situation ne sont pas les immigrés, mais essentiellement les pays d'accueil qui laissent faire pour des raisons idéologiques, mais aussi et surtout plus trivialement socio-économiques. (bis)
C'est bizarre le refrain sur "la lâcheté des gens". En général les courageux finissent avec un coup de couteau, ou bien en sens inverse en prison. Les divers faits divers recensent à l'envie les résultats du courage.
Donc louons la lâcheté ambiante, enfin celle du petit peuple livré à lui-même, qui n'est qu'une stratégie de survie.
À force de vouloir être plus malin que les autres, on finit par chercher à créer des problèmes de plus en plus difficiles à résoudre. C'est probablement à cela que se sont attaché les "Occidentaux", que voilà aujourd'hui devenus si sûrs de leur supériorité qu'ils ont, pour "trouver du nouveau", fini par propulser dans le cauchemar sans fin de l'histoire une génération virgule cinq consciencieusement "désarmée" : personne n'est, à strictement parler, "à la manœuvre", et ceux qui agissent, potentats, politiques, "incivils" ou engeances, ont toujours un coup de retard sur le phénomène. L'intérêt pour "l'Autre", conjugué au souci de soi, que l'Occident a illustré avec autant de grandeur que de zèle, a évolué jusqu'à devenir aujourd'hui fascination et obsession, créant dans les populations soumises à cette injonction, contradictoire autant que féconde, un sentiment de moins en moins diffus d'excitation et de vague dégoût. Et ce sentiment désoriente et fatigue. Cela accroît le besoin de se divertir vers des paradis toujours plus artificiels : nous assistons donc à un défilé d'illusions spectaculaires ; et, comme avec toutes les drogues, il faut en augmenter toujours les doses pour ressentir encore quelque chose. Voilà où nous en sommes : un pays sûrement, un continent, bientôt le "village global", errant après sa dose festive, multiculturelle, mais au fond technique, de plus en plus technique, et le Réel, qui ne cesse d'opposer à cette servitude consentie le démenti têtu mais muet de notre tristesse.

Pour le reste, diagnostics politiques, culturels et sociaux, je partage l'essentiel des interventions proposées par les habituels intervenants de ce site.
Cher Nicolas P. je trouve très pertinent votre message : le Désatre est aussi, en effet, le fruit de l'orgueil des élites occidentales. L'occident après avoir été à la source de tant d'innovations fécondes, n'a pas supporté de se sentir à court d'idées. Il n'a rien trouvé de mieux que d'inventer l'idolâtrie de l'Autre et la haine du Même sans jamais s'inquiéter des retombées sur leur peuple, tout juste bon à servir de cobaye à ces nouvelles utopies. A moins que cette scandaleuse indifférence ne trahisse, au fond, un solide mépris pour cet "Autre" tant glorifié dont les apprentis sorciers devaient se dire que s'il la ramenaient trop ils n'en feraient qu'une bouchée. Peut-être ne se doutaient-ils pas, dans leur ignorance et leur aveuglement vaniteux, que c'est lui qui mènerait le jeu, un jeu que, désormais, ils nous vantent sur tous les tons, faute de pouvoir l'arrêter et d'avoir l'honnêteté -- ou le courage -- de reconnaître leur terrible responsabilité.
Utilisateur anonyme
25 août 2012, 10:46   Re : La question que personne ne pose...
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Dans les familles déchirées -- c'est un thème tragicomique, souvent exploité en littérature, au cinéma --, l'invité se voit assigné le double rôle de juge et témoin des torts des parties. Etant Monsieur Pur-de-Querelle, il est sollicité par les protagonistes de longue date à trancher, à juger, à s'allier à une partie, un clan, une faction contre l'autre dans la vieille guerre d'usure, guerre de position, guerre incessante et néanmoins sans perspective d'un dénouement qui se mène depuis des lustres. C'est, par exemple, tout l'effort que mène depuis une génération (vingt cinq ans et des poussières), le camp socialiste en France, qui "soigne l'étranger", lui prépare la soupe, va le border tous les soirs dans sa chambre, dans ses quartiers sensibles, dans le but de s'en faire un allié contre ses adversaires politiques. L'Etranger avec nous ! Ce camp-là est en train de parvenir à ses fins et c'est désormais un suppôt électoral (90% de l'électorat dans les quartiers d'immigrés a voté Hollande aux dernières élection) qu'il a trouvé. Toute l'idéologie dite "anti-raciste" trouve sa raison d'être dans cet effort : avoir soin de l'invité ou de l'immigré non invité, multiplier envers lui les égards dans le but de s'en faire un allié. Et plus l'étranger est étranger, plus il vient de loin, plus grand est son exotisme, plus précieuse, plus définitive, plus chargée de sens et de sentence l'élection qu'il fera de la partie de son ralliement.

Pour en revenir au cas de figure politique qui se présentait aux protagonistes dans les années où le "regroupement familial" fut mis en place, où l'on désigna l'immigré, la famille immigrée d'Afrique du Nord et d'ailleurs, "Chance pour la France", il faut considérer ce terme, plus riche de sens qu'on ne le suppose généralement, comme se prêtant à une intéressante analyse politique et sociale. En effet, ces gens ne furent littéralement des "chances pour la France" que dans le prisme politique des parties en conflits: l'ouvrier arabe était pour le patronat, une chance pour l'usine -- car communiquant mal avec son camarade français, il avait la réputation de n'être ni agitateur, ni tire-au-flanc ("ça bosse, ça bosse et ça ferme sa gueule", aimait-on dire de lui) et habilement intercalé avec les ouvriers d'autres origines sur les chaînes des ateliers, il garantissait, croyait-on, une paix sociale en or massif --, difficilement syndicable, sensible au chantage au renvoi, etc., le travailleur arabe importé était pour le patronat un allié potentiel qu'il convenait de soigner comme un client; d'autre part, pour les gauchistes, le travailleur arabe était une chance pour la France en ceci qu'il était une chance pour la Révolution comme je l'ai indiqué supra.

La situation de l'Etranger immigré se trouvait par conséquent être en bien des points similaire à celle de l'invité dont toute une famille en guerre intestine se dispute le ralliement et dont elle veut le bien pour des raisons radicalement opposées.

L'acharnement français à mieux traiter l'allochtone que l'autochtone (et on le voit en ce moment avec l'affaire scandaleuse de l'AME) trouve sa source dans ce schème anthropologique riche de précédents historiques. L'étranger qui débarque dans une famille, une nation, un empire déchiré est toujours un type formidable que l'on va s'arracher: son ralliement à une faction contre l'autre ou contre toutes les autres sera en effet investi d'une forte charge symbolique qui frappera très durement les parties qu'il aura boudées: celles-ci devront s'incliner en reconnaissant que la partie victorieuse puise son droit et ses raisons dans un cadre de référence supérieur, plus large, plus universel, plus proche du Bien et du Vrai puisque le Pur-de-querelle, le Grand Désintéressé, l'Arbitre par excellence qu'est tout nouveau venu extérieur au conflit, l'a élue. D'où l'anathème qui frappe tous les bords politiques que l'immigré condamne: celui que l'étranger condamne se trouve condamné par l'histoire universelle. C'est aussi simple que cela.

Deux précédents historiques viennent à l'esprit : l'empire inca déchiré, qui s'est déchiré Pizzare avant que Pizarre ne le déchire; le Japon des Damyos qui s'arracha François-Xavier et les premiers chrétiens européens établissant leur commerce et leur religion au Japon dans les dernières décennies du 16ème siècle jusque dans les années 1610, oùTokugawa Ieyasu réveilla le pays et reconstruisit son unité en subjuguant les Occidentaux et leur influence.

Nous sommes en 2012, et quatre cents ans après l'instauration du shogunat japonais qui ouvrit l'ère Edo, l'Europe envahie par les imans et les assassins et comploteurs de l'Islam n'a pas encore réagi, ne montre aucun signe tangible d'un réveil. L'Europe de 2012, c'est le Japon de 1565 et il est à souligner que dans ce parallèle, nous retrouvons dans l'Islam un clivage mortel entre Chiites et Sunnites qui pourrait être exploité par nous autres comme les Japonais exploitèrent la rivalité mondiale des Catholiques et Protestants, l'unité du Japon forgée à partir de 1615 ayant été contemporaine de la Guerre de Trente ans en Europe, la violence des affrontements chrétiens de cette époque paraissant avoir encouragé, par mimétisme inversé, par compensation, le mouvement vers l'unité du Japon.

Excellent article Wikipédia sur les premiers Chrétiens du Japon (en anglais) : [en.wikipedia.org]
On en serait presque à souhaiter l'apparition d'un parti islamique qui couperait l'herbe sous les pieds aux partis, socialiste notamment, qui cherchent à se fidéliser la clientèle musulmane.Il leur faudrait trouver autre chose que le léchage de ba- bouches pour se faire élire, l'intérêt général y retrouverait peut-être son compte.
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