Le site du parti de l'In-nocence

Wilfrid et Christopher

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Chers amis, la presse nous a parlé récemment des deux pieds nickelés d’Amiens, Wilfrid et Christopher. Le journal Libération a eu la bonté de nous donner quelques éléments sur ce dernier, éléments que vous trouverez dans l’article gratuit joint. J'ai noté certains extraits de cette fort longue présentation.


Il me semble qu’outre la nécessaire mobilisation contre diverses nocences, la chasse aux subventions aux familles branleuses et profiteuses, ex vagabondes et sans aveu, devrait être menée en tout premier lieu et avec acharnement.

Notez que le valeureux Christopher ne trouve dans son monde que merveilles à dire du Maghreb, qu'en plus il ne connait pas.

Des murs sales, des carreaux cassés, des volets mal en point… C’est là que vit Christopher avec sa famille, dans un petit duplex. Il arbore un sourire gêné, un piercing sous la bouche et à l’oreille, des cheveux courts et un regard d’enfant. Il porte les couleurs de l’équipe d’Algérie, «qu’il préfère», même s’il n’a aucun lien avec l’autre rive de la Méditerranée.
Sa sœur Allison (17 ans) reste le dos tourné. Elle passe ses journées à pianoter sur l’ordinateur. Enceinte de cinq mois, elle retire de temps en temps une tétine de sa bouche mais ne lâche pas son doudou pour participer à la discussion : «De toute façon, lorsque vous êtes sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, vous faites que des conneries, après vous venez pleurer.»
Sa mère ne veut rien savoir. Elle préfère que son fils coupe les ponts avec Wilfrid. Qu’elle accuse de lui faire «fumer de la drogue». La dernière fois qu’il leur a rendu visite, ça ne s’était pas bien terminé. «Monsieur avait ramené de l’alcool parce que nous, on n’avait pas encore touché la CAF [Caisse d’allocations familiales, ndlr]. Il a bu avec mon mari, et comme mon mari supporte pas l’alcool, il est tombé dans le coma éthylique et mes enfants ont ramené Wilfrid parce qu’il tenait plus debout», raconte-t-elle. Sauf que, sur le chemin du retour, ce dernier «a perdu son ordinateur portable et il a porté plainte. Il nous accuse de l’avoir volé !»
Christopher est le troisième d’une tribu de cinq enfants. Seul le dernier d’entre eux, qui a 14 ans et va au collège, sait lire et écrire. Les quatre autres ont fréquenté l’Institut médico-éducatif d’Amiens (IME), un établissement qui accueille les enfants atteints de déficience intellectuelle. Allison choisit d’en rire : «Je ne sais ni lire ni écrire, mais t’inquiète pas, je sais compter, l’argent surtout.» Elle s’amuse à imaginer ce qu’elle ferait avec «10 000 euros». «500 euros de commissions et 500 euros de clopes pour toute la famille.»



[www.liberation.fr]
On a tout de suite envie de les connaître.
Notez tout de même qu'Allison sait compter.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 17:15   Re : Wilfrid et Christopher
Pas vraiment utile de taper sur des enfants ayant fréquenté un institut médico-éducatif. Ils sont à plaindre; leurs parents, à enfermer; les services sociaux, à gifler.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 17:36   Re : Wilfrid et Christopher
"Il porte les couleurs de l’équipe d’Algérie, «qu’il préfère», même s’il n’a aucun lien avec l’autre rive de la Méditerranée."
Ce trait me semble très significatif. Qu'un gamin à la dérive, probablement attardé, sans personnalité ni épaisseur, qui ne tire sa substance que de l'air ambiant, se cherche des modèles et des héros de l'autre côté de la Méditerranée, alors qu'il est incontestablement souchard, dit assez la perte de crédibilité et d'attractivité sinon la disparition pure et simple du sentiment national, remplacé manifestement par une sourde haine de de la France qui fait le fond idéologique de l'époque. Ce n'est probablement pas Mozart que l'on a assassiné mais assurément un petit français, un de plus. Le cas Christopher permet de vérifier que l'entreprise d'annihilation de la fierté diffuse d'appartenir à une grande nation qui habitait l'esprit des générations précédentes, travail méthodique et obstiné conduit par nos clercs et nos éducateurs depuis des décennies, a parfaitement réussi. N'allez pas dire à Christopher que ses ancêtres furent les membres d'une grande nation, mère des arts, des armes et des lois, il rêve lui de s'appeler Mohamed et de jouer au foot dans la glorieuse "El Khadra".
Il suffit de lire le nom du journaleux qui a écrit ce papier pour comprendre les intentions qu'il nourrit et sa volonté d'illustrer par un exemple unique et singulier le catéchisme gauchiste. Les individus qui sont à l'origine des "événements" de France ne sont pas nécessairement (ne sont pas majoritairement ?) ceux que l'on dit qui sont - les issus de etc. ou les divers - immigrés, enfants d'immigrés, musulmans, africains, arabes, etc. - mais bel et bien des Français de souche, pauvres, condamnés au chômage, exclus du système scolaire - en bref des victimes d'un ordre social injuste. L'objectif est de montrer (pas de prouver - c'est la preuve inverse qui est faite depuis longtemps) que les événements dont on dit qu'ils sont raciaux ou ethniques ou religieux sont des faits de société ou des événements sociaux de part en part et qu'ils s'inscrivent dans l'histoire de la France, celle qui commence dans les années 30 ou 40 du XIXe siècle.


Je n'ose même pas penser aux réactions horrifiées qui auraient accueilli le même article écrit par Jacques, Pierre ou Marcel sur une famille dont les enfants se prénommeraient Mohammed ou Fatima.
29 août 2012, 19:48   Re : Wilfrid et Christopher
Allison ne sait ni lire ni écrire mais passe ses journées à pianoter sur l’ordinateur ?

Elle dispose sans doute d'un clavier avec de petits dessins à la place des lettres.
Elle écrit sans doute en langue SMS (transcription phonétique des sons qu'elle entend, car on peut supposer que, sans savoir lire quoi que ce soit d'écrit, elle connaît néanmoins les 26 lettres de l'alphabet, qui sont à peine plus nombreuses que les émoticons des sites de chat).

Du reste ce langage des émoticons, sorte de "méthode globale" radicale pour la communication, n'a-t-il pas pour unité sémique des "petits dessins" ?

Pleinement d'accord avec JGL dans son analyse de cette petite pièce d'anthologie de La Pravda 2
Je vous trouve très bienveillants pour ces cas sociaux, ces profiteurs, ces repus de subventions diverses (je devrais plutôt dire abreuvés).

Les Français laborieux, les ouvriers, les artisans, les petits employés, les retraités ne supportent absolument pas ces gens-là, ce lumpenprolétariat geignard.

A leurs yeux, le scandale de l'AME a pour pendant le scandale de la CMU, et cette France dure à la peine n'aime ni les étrangers malfaisants (elle n'a rien contre l'étranger bosseur) ni les Français refuseurs d'emploi depuis des générations.

Cette catégorie de Français auxquels le Gouvernement, jamais avare de mesures en vue de chouchouter les gens qui ne font rien, vient encore de faire une fleur avec l'augmentation de 25% de la prime "écran plat" (dite prime rentrée scolaire), est plus nombreuse que ce que vous semblez dire.

La France d'autrefois savait tenir en lisière ces asociaux et pratiquer, à l'occasion, des massages à l'huile de gourdin ou des frictions de côtelettes à froid.

La France est menacée peut être par ce que vous nommez le Grand Remplacement, mais plus encore par la conjugaison du culte de l'étranger avec une prédilection pour les populations marginales et du culte de la fainéantise.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 10:48   Re : Wilfrid et Christopher
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ce "peut-être" veut dire qu'il n'y a pas ledit Grand remplacement comme source de tous nos maux.

Nier qu'il y ait des problèmes avec les étrangers et en vouloir toujours plus est une stupidité bien-pensante, nier qu'il y ait des problèmes avec certains Français de souche est une stupidité mal-pensante, que voulez-vous que je dise d'autre ?

Je déplore cette tendance à répondre à une vision générale par une autre vision générale.

S'il y a eu autant d'immigrés en France dans les années 60 et 70, c'est aussi que les Christopher et Wilfrid de ce temps, qui devaient se nommer Jauni ou Elvice étaient tout aussi branleurs et qu'ils trouvaient tout autant la terre trop basse. Il n'y a pas que le méchant patronat et les Inrocks qui soient coupables de cela.

Au reste, si vous interrogez sur le thème les Français de bon sens, c'est à dire assez largement les gens qui ont voté pour Mme Le Pen, vous verrez qu'ils partagent cette analyse sur les Wilfrid et Christopher.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 11:39   Re : Wilfrid et Christopher
(Message supprimé à la demande de son auteur)
30 août 2012, 11:41   Re : Wilfrid et Christopher
Une fille analphabète qui passe ses journées à pianoter sur son ordinateur, ça n'a aucun sens.

Je crois ce tableau largement faux, malhonnête, en tout cas très exagéré dans le but de faire une peinture édifiante de la France de souche sous les auspices du pire sous-prolétariat.
31 août 2012, 12:41   Re : Wilfrid et Christopher
Pour commencer, et comme le démontre dans son livre, chiffres à l’ appui jamais contestés, l’historien Daniel Lefeuvre, ce ne sont pas les immigrés nords –africains qui ont reconstruit la France mais essentiellement les ouvriers français qui y ont travaillé d’arrache-pieds répondant à l’appel du parti communiste en échange de la présence de ministres communistes dans le gouvernement du général De Gaulle. Comme le souligne l’auteur : « Tous les historiens de l’économie française s’accordent pour estimer qu’en 1950 –51, la France s’était relevée des destructions de la guerre. Cinq à six ans d’efforts considèrables ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat. En 1951, 150 000 Algériens et moins d’une dizaine de milliers de Marocainset de Tunisiens en France se trouvent soit moins de 1 pour cent de la population active (et dont un plus de la moitié sont au chômage !) »

Daniel Lefeuvre continue ensuite :

"Cette certitude désormais gravée dans les évangiles de la bien-pensance repose pourtant sur une lecture partielle -- et donc partiale -- d'une réalité autrement plus complexe. La lecture partielle se fonde sur un constat statistique : en 1952, 71 pour cent des nord-Africains travaillant en France sont des manoeuvres, 24 pour cent des OS et seulement 5 pour cent, des ouvriers qualifiés. A Renaud-Billancourt 95 pour cent des ouvirers algériens sont manoeuvres ou OS. Incontestablement , les ouvriers algériens se situent donc bien aux échelons les plus bas de la hiérarchie ouvrière. Mais de partielle la lecture devient partiale dès lors que de ce constat on glisse vers l'idée qu'ils se substitueraient désormais aux Français absents de ces postes, c'est-à-dire que le monde des manoeuvres et des OS serait essentiellement peuplé de travailleurs coloniaux. Or si l'on observe l'origine des ouvriers qui occupent ces emplois, on trouve d'abord des ouvriers français, puis des ouvriers italiens, belges, espagnols, polonais, etc.,qui, sur ce plan, partagent le sort de leurs camarades nords-africains.
Renaud-Billancourt, premier employeur d'Algériens, occupe 19 000 maneouvres et 0S au début de 1950. Sur ce total, 3 200 sont nords-africains, soit moins de 17 pour cent. Autrement dit les quatre cinquièmes des ouvriers les plus humbles de Billancourt ne viennent pas d'Afrique mais des régions de France et des pays voisins de l'Europe.( ...) Ce qui nous mène à examiner un autre volet de la propagande repentante: "On les a fait venir quand on a eu besoin d'eux".(...) Contrairement à la légende, ce n'est pas dans les besoins de l'industrie française, quelques cas d'espèce exceptés, qu'il faut chercher l'origine de l'immigration massive des Algériens dans la France de l'après-guerre et des trente glorieuses. Le patronat français n'est pas allé sur place enrôler la main d'oeuvre algérienne. Pourquoi d'ailleur se serait-il lancé dans un racolage coûteux alors que les candidats se pressent aux portes desusines ? (...) Comment expliquer d'ailleurs le paradoxe d'une main d'oeuvre qu'on aurait fait venir alors qu'elle est frappée par un chômage massif ? En 1953 115 000 des 220 000 algériens présents en France sont au chômage, à un moment où les statistiques officielles enregistrent au total 179 000 demandes d'emploi non satisfaites.(...)
Tout au contraire les patrons se sont longtemps montrés rétifs à embaucher les Algériens et ce, dès les années 20 jusqu'à l'indépendance de la colonie, pour insuffisance de qualité professionnelle. »

Autrement dit, ce ne sont pas parce que les Français ne voulaient pas faire les « sales boulots » que l’on a fait venir des Algériens d’Afrique du nord mais, exactement le contraire. Les Algériens, dans les années 50, sont venus d’eux-mêmes encouragés par l’état français qui, dans l’espoir de maintenir la paix en Algérie, les a imposés au patronat lequel eût de beaucoup préféré s’en tenir aux Polonais et aux Italiens. Toutefois, par le fait de cette immigration, y compris européenne, les salaires se sont maintenus bas, si bas que nombre de Français sollicités par d’autres métiers auxquels, grâce à l’efficacité de l’école républicaine, ils pouvaient prétendre, ont commencé à laisser les moins bien payés aux immigrés pour accéder à de mieux rémunérés, et non pour se tourner les pouces.

D’ailleurs reprocher aux "Fdesouche" d’avoir soi disant refusé les « sales boulots » à l’heure où la discrimination positive les évince de travaux peu qualifiés que, compte tenu de la crise, certains d'entre eux voudraient bien faire, est particulièrement mal venu !
04 septembre 2012, 08:22   Re : Wilfrid et Christopher
Citation
Toutefois, par le fait de cette immigration, y compris européenne, les salaires se sont maintenus bas, si bas que nombre de Français sollicités par d’autres métiers auxquels, grâce à l’efficacité de l’école républicaine, ils pouvaient prétendre, ont commencé à laisser les moins bien payés aux immigrés pour accéder à de mieux rémunérés, et non pour se tourner les pouces.

On ne le dira jamais assez. Merci Cassandre.
04 septembre 2012, 20:29   Re : Wilfrid et Christopher
Ce qu'écrit Lefeuvre vaut sans doute pour les années 50, mais il faut considérer que l'immigration post-68 fut authentiquement voulue par le "grand" patronat industriel français (les grands constructeurs automobile, les équipementiers, etc.), qui voyait dans l'importation d'ouvriers du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne un moyen commode de diviser et de noyer le mouvement ouvrier et syndical français et d'éloigner la menace d'une autre grève générale. Ce fait, amplement documenté, est incontestable. Comme il est non moins incontestable que la présence en France de ces hommes, d'abord seuls puis accompagnés de leur "famille" par le truchement du "regroupement familial", n'avait rien à voir non plus avec quelque glorieuse "reconstruction du pays", mais était tout entièrement explicable par un plan politique de refonte de la société française qui devait désamorcer tout retour du risque de révolution sociale. Le patronat français, dans le début des années 70, adorait ses ouvriers arabes; les gauchistes tout autant, mais en étant animés de mobiles diamétralement opposés -- cependant que les oubliés, les cocus de l'affaire, furent les ouvriers français et européens, à qui plus personne, désormais, ne trouva le moindre charme, et qui furent ouvertement "stigmatisés", pour le coup, en Dupont Lajoie. Ca dure encore.
Utilisateur anonyme
04 septembre 2012, 20:48   Re : Wilfrid et Christopher
Citation
Francis Marche
Ce qu'écrit Lefeuvre vaut sans doute pour les années 50, mais il faut considérer que l'immigration post-68 fut authentiquement voulue par le "grand" patronat industriel français (les grands constructeurs automobile, les équipementiers, etc.), qui voyait dans l'importation d'ouvriers du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne un moyen commode de diviser et de noyer le mouvement ouvrier et syndical français et d'éloigner la menace d'une autre grève générale.

Absolument, et aussi de retarder la modernisation de la production.
04 septembre 2012, 22:57   Re : Wilfrid et Christopher
"Ce qu'écrit Lefeuvre vaut sans doute pour les années 50 "

Et pour les années 6O.

"mais il faut considérer que l'immigration post-68 fut authentiquement voulue par le "grand" patronat industriel français (les grands constructeurs automobile, les équipementiers, etc.), qui voyait dans l'importation d'ouvriers du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne un moyen commode de diviser et de noyer le mouvement ouvrier et syndical français et d'éloigner la menace d'une autre grève générale. Ce fait, amplement documenté, est incontestable. Comme il est non moins incontestable que la présence en France de ces hommes, d'abord seuls puis accompagnés de leur "famille" par le truchement du "regroupement familial", n'avait rien à voir non plus avec quelque glorieuse "reconstruction du pays", mais était tout entièrement explicable par un plan politique de refonte de la société française qui devait désamorcer tout retour du risque de révolution sociale. Le patronat français, dans le début des années 70, adorait ses ouvriers arabes; les gauchistes tout autant, mais en étant animés de mobiles diamétralement opposés – cependant que les oubliés, les cocus de l'affaire, furent les ouvriers français et européens, à qui plus personne, désormais, ne trouva le moindre charme, et qui furent ouvertement "stigmatisés", pour le coup, en Dupont Lajoie. Ca dure encore."

Entièrement d'accord.
05 septembre 2012, 00:10   Re : Wilfrid et Christopher
Ils ont aussi très largement "importé" des Espagnols et des Portugais, dans les années 60 et 70.

Les métiers concernés n'étaient pas mal payés, ils étaient difficiles.

Mon expérience personnelle, en début de carrière, en 1980 à Marcoule. Sur un chantier de génie civil, difficile mais avec de fortes rémunérations et des heures de nuit, un encadrement (ingénieurs et administratifs) "Français de souche" ; les contremaîtres (conducteurs de travaux), "Français de souche" ou Italiens ou Portugais, les chefs d'équipe presque tous portugais (de sacrés bosseurs soit dit en passant), les ouvriers, très peu de Français, quelques Portugais, une majorité de maghrébins.

Beaucoup de Portugais ont très bien réussi, le travail ne leur faisait pas peur, et je peux vous dire que dans ce secteur de Chusclan, circa 1980, bien des gens disaient que ces Portugais-là trimaient pendant que bien des fainéants se la coulaient douce.

Vous voulez transformer une personne paisible en boule de haine contre Wilfrid et Christopher ? c'est simple, vous prenez un vieux paysan de la montagne du Tarn qui tous les jours depuis des lustres se lève pour ses vaches, qui ne connaissent ni dimanches ni fêtes, et vous lui parlez des Wilfrid et Christopher locaux, qui dans sa yourte, qui dans sa camionnette, vivant chichement certes mais vivant d'aides, uniquement d'aides, fumant et buvant ces aides.
05 septembre 2012, 01:09   Re : Wilfrid et Christopher
"Vous voulez transformer une personne paisible en boule de haine contre Wilfrid et Christopher ? c'est simple, vous prenez un vieux paysan de la montagne du Tarn qui tous les jours depuis des lustres se lève pour ses vaches, qui ne connaissent ni dimanches ni fêtes, et vous lui parlez des Wilfrid et Christopher locaux, qui dans sa yourte, qui dans sa camionnette, vivant chichement certes mais vivant d'aides, uniquement d'aides, fumant et buvant ces aides."


En attendant, j'observe en Ariège, par exemple, du côté de Massat et Saint-Girons, des vallées qui, dans les années 70 se sont repeuplées de "baba cool". Ils n'ont sans doute pas brillés par leur passion de l'effort (au moins n'ont-ils rien abîmé, à la manière des actifs sous l'aiguillon des consultants.) Or, il m'est offert de constater que leur nombreuse descendance, aujourd'hui âgée d'à-peu-près trente ans et dont j'ai suivi des yeux l'évolution, se distingue par un sens très bien développé des affaires, non, comme on pourrait le croire, dans le sens de la "démerde" équivoque mais dans celui du maniement d'outils. Tous les enfants de baba cool que je connais, assez nombreux, sont, je vous le donne en cent, je vous le donne en mille : TRAVAILLEURS ! Il y a une proportion très faible de ces bons vieux branleurs, objets de l'ire récurrente de Jmarc.
05 septembre 2012, 09:43   Re : Wilfrid et Christopher
Non non, je ne vous parle pas des baba cools, qui étaient des enfants de la bourgeoisie, et qui élevèrent leur progéniture de la façon que vous dites dans l'idée d'un "retour à la terre", je vous parle des raveurs issus du milieu de Wilfrid et Christopher qui, eux, ont le chromosome du refus d'emploi.
05 septembre 2012, 13:48   Re : Wilfrid et Christopher
"(...) qui élevèrent leur progéniture de la façon que vous dites dans l'idée d'un "retour à la terre (...)"

Pour ce que j'en ai suivi, ils les ont surtout élevés, ces enfants devenus adultes, dans l'idée qu'un sou est un sou, ils leur ont surtout transmis, me semble-t-il, la valeur de l'argent et une certaine roublardise en affaires, quand bien même, de leur côté, ils ont très largement, en leur temps, vécu "sur la bête", comme vous diriez peut-être, c'est-à-dire, précisément, des subsides liés à l'existence de la-dite progéniture. Signalés "refuseurs d'emploi", ils faisaient monter le coquin de nom aux paysans que vous évoquez et d'ailleurs, si la deuxième génération (qui commence elle-même à se reproduire) a retroussé ses manches et ne se distingue ni par l'accoutrement ni par la toison palmaire, le contact ne me semble toujours pas établi, ou très peu, entre ces "néo-ruraux" et les gens du cru (peu de mariages, par exemple.)
Utilisateur anonyme
05 septembre 2012, 14:01   Re : Wilfrid et Christopher
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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