Evocation de la dignité de nos anciens

L'ancienne dignité des anciens de nos provinces - ça change un peu de la nouvelle France...



Los de qui cau -
C'est incroyable le nombre de petites choses qui sont désormais un lointain souvenir : nos vieux ne peuvent plus dormir la nuit s'ils ont le malheur de vivre près de jeunes CPF... etc.

Ce sont les miens, ceux qui
sont ce qu'il faut qu'ils soient.

Magnifique mais vain.

La transformation totale de la France depuis 1945 a balayé, gommé une fois pour toutes tous les particularismes régionaux.

La France de nos anciens était paysanne et c'est cette civilisation qui a sombré corps et biens dans les trente glorieuses.

Je ne le sais que trop, cher Rogemi, mais j'aime entendre la description de cette dignité simple où le devoir tenait lieu de richesse, avant d'être remplacé par le confort et la télévision.
On trouve encore des restes de cette ancienne manière d'être chez certains de ceux qui travaillent la terre et chez certains des artisans, mais elle n'a jamais eu cours dans nos quartiers CPF où la loi du plus fort, l'amour de l'argent facile, l'absence de scrupule et de respect pour les faibles et les anciens tiennent lieu de morale.

Citation
Je ne le sais que trop, cher Rogemi, mais j'aime entendre la description de cette dignité simple où le devoir tenait lieu de richesse, avant d'être remplacé par le confort et la télévision.

Je ne suis plus jeune et dans les années cinquante j'ai connu enfant une France frugale, simple, sans confort, sans automobiles, etc... et dans laquelle les gens parlaient encore leur dialecte (provencal, corse, alsacien, etc...) du moins ceux d'un certain âge et pour qui un picnic en famille le dimanche à la campagne était le summum du délassement.

Une France plutôt heureuse où il faisait bon vivre... (s'il n'y avait eu les guerres de décolonisation au même moment)