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"Le monde dans un sac à dos".

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 01:05   "Le monde dans un sac à dos".
Vers une école sans "de souche" : l'exemple italien.
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courrier.international.com/ 28/08/08
ITALIE • Une rentrée multicolore à Turin

Le 15 septembre, la section E de CP de l'école primaire Fiochetto, dans le quartier de Porta Palazzo, le plus multiethnique de la ville, fait sa rentrée. Parmi les 15 élèves, il n'y a aucun Italien de souche, une première dans le pays.

L'un vient d'Egypte, l'un du Niger, l'un du Congo, l'un d'Albanie, trois du Maroc, trois de Roumanie, trois de Chine, deux de Tunisie.

L'école Fiochetto est très fière de cette première et a même organisé au mois de juin dernier un concours entre les élèves pour trouver un logo qui célèbre la multiethnicité : 63,4 % des élèves sont étrangers. C'est une petite Marocaine de dix ans qui a gagné. Elle a créé en quelques minutes une image à l'efficacité désarmante : un cartable sur lequel sont représentés les continents et affichant le slogan "Le monde dans un sac à dos". La directrice, Giulia Guglielmini, spécialiste de la pédagogie (avec une passion déclarée pour "le croisement fructueux des cultures"), regarde le dessin, très satisfaite : "Quand les choses fonctionnent bien et que l'on arrive à dépasser les préjugés, on découvre qu'une école qui parvient à mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes ne peut qu'être enrichissante." Elle dit cela consciente du fait que dans quelques jours elle aura à faire face au problème de l'intégration à l'envers, et qu'il lui faudra rassurer une minorité qui n'est pas celle à laquelle on pense d'abord : celle des parents italiens dont les enfants ne sont que 2 pour 15 élèves pour certaines classes.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si Turin est l'une des villes italiennes les mieux équipées pour gérer le phénomène des enfants étrangers à l'école. A Turin, sur 100 nouveau-nés, 22 sont nés d'un couple mixte, tandis que l'école primaire et le collège accueillent 20 % d'élèves d'origine étrangère.

D'où, aussi, cette grammaire italienne destinée aux étrangers que la mairie a commandée et distribuée récemment. "Il s'agit, explique Luigi Saragnese, adjoint au maire et responsable de l'instruction publique, d'un manuel conçu sur mesure pour répondre aux besoins des résidents étrangers. Car ce n'est pas du tout la même chose d'expliquer les règles grammaticales à ceux qui possèdent déjà les instruments linguistiques fondamentaux et de les expliquer à quelqu'un qui communique au moyen d'idéogrammes." Les Asiatiques semblent avoir plus de mal que les autres à apprendre l'italien, mais, explique Mme Guglielmini, ils ont beaucoup plus de facilités dans l'apprentissage des sciences exactes et parviennent à communiquer leur passion pour les chiffres à leurs camarades de classe. "Nous avons organisé des olympiades de mathématiques l'an dernier, se souvient-elle, et les Chinois ont laissé tous les autres loin derrière."



Emanuela Minucci
La Stampa
"Les Asiatiques (...) ont beaucoup plus de facilités dans l'apprentissage des sciences exactes", "les Chinois ont laissé tous les autres loin derrière"...
Mais qu'est-ce que c'est que cet essentialisme insupportable ? Il faut immédiatement remplacer cette Mme Guglielmini (dont le nom trahit par ailleurs une soucherie italienne de mauvais aloi).
Je plains les professeurs d'histoire. La disparition du catéchisme leur avait déjà coupé l'herbe sous les pieds...
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 10:20   Re : "Le monde dans un sac à dos".
Luigi Saragnese, dont le nom dégage lui aussi une pénible odeur de souche, oppose quant à lui les "instruments linguistiques fondamentaux" et les idéogrammes, seul moyen de communication pour les Asiatiques (les malheureux n'ont apparemment pas d'appareil phonatoire).
Il me semble y avoir là-dessous un mépris pour l'Autre, le Différent, difficilement supportable.
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 12:00   Il est "guedin" ce slogan !!!
mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastesmélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastesmélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastesmélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes les contrastesmélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes mélanger les parcours de vie, les différences et les contrastes


(Sais pas pourquoi mais moi, ce slogan, y'm'rend complèt'ment dingue...)
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 13:21   Re : "Le monde dans un sac à dos".
Oui, c'était tellement mieux du temps de "Ein Volk, ein Reich, ein Führer!".
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 13:25   Corto, vous faites fureur !
pfffff (bis)
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 13:37   Re : Sévérité
Oui, Boris, je sais. Mais vous êtes bien plus sévère avec moi qu'avec d'autres.
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 15:39   Re : "Le monde dans un sac à dos".
"Oui, c'était tellement mieux du temps de "Ein Volk, ein Reich, ein Führer!"

C'est idiot, et en plus, ça n'est pas cité dans l'ordre...
Pourquoi quand on brocarde l'antiracisme bien-pensant, faut-il qu'il y ait toujours quelqu'un pour insinuer que c'est quand même bien mieux que le nazisme , comme si c'était tout l'un ou tout l'autre ? Cela me fait penser aux personnes qui pour remonter le moral de quelqu'un accablé de soucis, lui disent que c'est, de toutes façons, bien mieux que d'avoir le cancer ; ou quand elles disent à un professeur se plaignant de la difficulté de son métier que c'est bien mieux que d'être caissière à monoprix ou balayeur. Comme si les soucis protégeaient du cancer ! Les uns n'empêchent pas l'autre et l'antiracisme bien-pensant qui, seul, est brocardé sur ce forum, n'empêche pas la "bête immonde". Il en prépare, au contraire, le retour. Comment ne pas voir qu'un reich planétaire anti-blanc européen s'installe avec la caution de cet antiracisme-là et la complicité des " élites " euopéennes elles-mêmes. A preuve, à l'encontre du " de souche ", déjà : formidable propagande de dévalorisation sytématique, discrimination négative, justice et traitement médiatique partiaux, pogroms quasi tolérés, etc. sans compter les livres et les films cultes : la France raciste, le Coran, Dupont-la-joie, et ces appels au meurtres répercutés par tous le smoyens modernes de communication que sont les textes du rap. Croyez-vous que les mêmes causes n'engendreront pas les mêmes effets qu'en Allemagne, au Rwanda ou ailleurs, sauf que les victimes, cette fois, ce seront nous ou nos enfants ?
Pardonnez-moi, il semble que le précédent lien ne fonctionne pas

[www.ac-limoges.fr]
Utilisateur anonyme
29 août 2008, 20:46   Re : "Le monde dans un sac à dos".
Ouais, Francmoineau, vous pouvez m'l'envoyer ?, j'les collectionne...
Alors celui-ci pourrait également vous intéresser

[www.ac-limoges.fr]
Utilisateur anonyme
30 août 2008, 00:30   Philatélie
Redite, puisque chronique philatélique il semble y avoir :


La poste américaine crée un timbre à l'effigie de Joséphine Baker, seins couverts

NEW YORK (AFP) — La poste américaine, qui avait refusé l'an dernier des cartes postales représentant la chanteuse Joséphine Baker les seins nus, émet mercredi un timbre à son effigie - avec la poitrine couverte.

Le timbre reproduit une affiche en danois du film "Princesse Tam-Tam" (1935) avec un dessin de Baker assise. Il fait partie d'une série consacrée aux stars noires du cinéma et sera lancé au cours d'une cérémonie mercredi au musée de Newark (New Jersey) consacré aux arts décoratifs.

L'an dernier, la poste avait refusé pendant plusieurs mois 15.000 cartes postales publicitaires que voulait envoyer Jean Claude Baker, "13e enfant adoptif" de la chanteuse et propriétaire d'un restaurant baptisé "Chez Joséphine" à New York.

Les cartes, illustrées par une aquarelle de 1926 montrant la danseuse dans sa tenue des Folies-Bergères, costume de plumes et seins nus, avaient été jugées "pornographiques" par la poste. En mai 2007, après de longues tractations et grâce au soutien d'une association de défense des libertés civiles, la NYCLU, M. Baker avait fini par obtenir gain de cause.

"Si cela avait été une photo de Joséphine, une photo en noir et blanc, on n'aurait pas eu le droit de la passer, mais c'était une oeuvre d'art, faite par un dessinateur, et je savais que j'avais un droit légal aux Etats-Unis", dit-il à l'AFP.

Un an après, l'émission du timbre, même sans gorge découverte, est vécue par M. Baker comme "une douce vengeance". "Cela m'a beaucoup amusé quand la Poste m'a téléphoné et m'a dit: +Monsieur Baker on vous envoie une limousine avec chauffeur, s'il vous plait, venez honorer la mémoire de votre mère adoptive au musée de Newark+".

"Mais je ne veux pas être mesquin, et naturellement je vais parler au musée de Newark, au nom de Joséphine et des gens de couleur de son temps. Mais tout cela est très ironique".

Selon lui, le refus de l'image dénudée par les Américains aurait amusé la chanteuse de la Revue nègre, décédée à Paris en 1975. "Joséphine aurait dit: il n'ont pas changé et elle aurait éclaté de rire".

"La nudité de Joséphine en Europe, chez les Blancs, était un acte de vengeance. C'était dire: aux Etats-Unis je suis trop noire pour certains, et je suis trop blanche pour d'autres". "Aux Folies-Bergères, en 1926, elle avait les seins nus, elle avait les bananes, c'était une sorte de vengeance. Vous trouvez que mon corps n'est pas assez beau pour les Blancs ou pour les Noirs? Allez vous faire voir, voilà comment je suis!"

Selon lui, le talent de Joséphine avait auparavant été reconnu aux Etat-Unis, où elle était née à Saint Louis (Missouri) en 1906. Mais ses débuts ont été difficiles, car l'artiste était victime, d'après lui, à la fois du racisme des Blancs et des Noirs plus noirs qu'elle.

"Pendant 15 ans, à Saint Louis, Joséphine était trop claire, comme Barack Obama, pour sa propre mère, pour son demi-frère et ses demi-soeurs. Mais elle arrive à 15 ans à Broadway, où elle a introduit le talent noir dans la scène".

Aujourd'hui, poursuit M. Baker, "je suis sûr qu'elle serait enchantée, qu'elle serait émue de voir que son pays d'origine lui fait ce grand honneur: il y a très peu de gens qui ont leur timbre: il y a les présidents des Etats-Unis et maintenant, il y a Joséphine Baker".

Et d'ajouter: "Ce qui me chagrine, c'est qu'aujourd'hui, grâce aux temps modernes, on ne lèche plus les timbres (qui sont pré-collés). J'aurais aimé que les gens puissent lécher l'image de Joséphine, c'est mon seul petit regret".
Une "douce vengeance" pour un doux parfum de revanche qui irait pourtant si bien à Joséphine Baker.

Déclaration de Joséphine Baker au Japon, donnant son sentiment sur la nature de la "vengeance" et de la "revanche":

"I believe I have a mission on earth: aiding people to join together in friendship and understand each other before it's too late. Terrible mistakes have been made. I see events on the horizon even graver than the disasters of 1939-1940. The good are going to suffer for the evil. When mankind casts off its restraints there are no limits to the atrocities it can commit. I'm afraid of what may be done in the name of vengeance. There's nothing worse than revenge that springs from hate."
--Josephine Baker speaking during her tour of Japan after WWII, organized by the French branch of the International League Against Racism & Anti-Semitism.
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