Soit cette declaration "rassurante" de l'academie de medecine sur les risques sanitaires d'un usage intensif du telephone portable. [
www.academie-medecine.fr]
C'est cette demarche d'esprit, qui veut ignorer royalement les processus en cause, dont la nocivite est demontrable, qui ne jure que par l'etude statistique, laquelle doit prouver par le nombre de cas de cancers correlables a l'usage de ces telephones que cet usage presente des risques, qui est devenue caracteristique d'un certain esprit scientifique qui ne merite plus son nom. Il ne s'agit en l'espece aucunement du debat sur le fameux principe de precaution mais bien d'une faille dans la demarche, d'une lourde supercherie, d'un grave devoiement de l'esprit scientifique.
Imaginons une academie de medicine a qui l'on eut demande dans les annees 80 si la frequence des rapports sexuels non proteges est correlable au risque de developper le sida. Et bien le raisonnement statistique, aveugle a l'agent d'infection (le VIH), nous eut pondu le meme texte que celui sur le portable dont hyperlien ci-dessus: la correlabilite ne peut etre etablie: des millions de gens ont des rapports sexuels non proteges dans le monde et n'attrapent pas le sida, ERGO il n'est pas prouve que le sida se contracte par des rapports non proteges et ceux qui affirment le contraire sont des alarmistes, etc.
Voila ou nous en sommes aujourd'hui de la science pastorienne qui fit la gloire de l'occident, celle qui s'attache a isoler les agents causatifs des pathologies: elle est tombee entre les mains de petits docteurs en statistiques pour qui ce que l'etude statistique ne revele pas dans les populations d'usagers concernes n'existe tout simplement pas, ne saurait etre la consequence d'aucune cause decelable. L'epidemiologie, medecine ne masse, se fout comme de sa premiere chemise de ce qu'il advient dans l'organisme humain des micro-ondes, des ondes electromagnetiques, de leur effet sur les tissus organiques, ces phenomenes ne ressortissent plus a la science medicale. Ce qui plait aux hommes en blouse blanche et a noeud papillon, c'est l'etude statistique des cas de morbidite ou de mortalite, precurseuse de la campagne de marketing et donc du chiffre de vente. Tout ce qui ne fait pas masse, chiffre, n'interresse pas ces messieurs qui sont les scouts et eclaireurs, renifleurs en blouse blanche des profits futurs des grands laboratoires pharmaceutiques. Quand la mortalite de masse sera la, averee, ils diront, comme pour l'amiante ou le tabac, "ah mais c'est qu'a l'epoque on pouvait pas savoir... la science n'etait pas avancee comme aujourd'hui..." et nous verrons ces messieurs partir a la retraite exoneres de toute responsabilite.