Le site du parti de l'In-nocence

Jacques Brel

Envoyé par Gérard Rogemi 
12 septembre 2012, 11:33   Jacques Brel
Pour ceux qui aiment Jacques Brel je viens de découvrir la vidéo de ce très bel entretien filmé en 1971.


12 septembre 2012, 13:58   Re : Jacques Brel
Il est dommage que Brel soit surtout connu pour "Le plat pays" et "Ne me quitte pas", alors que son répertoire comporte tant d'autres chansons moins connues et à mon avis plus intéressantes :

L'âge idiot :
(...)
L`âge d`or c`est quand on meurt
Qu`on se couche sous son ventre
Qu`on se cache sous son ventre
Les mains protégeant le cœur
Qu`on a les yeux enfin ouverts
Mais qu`on ne se regarde plus
Qu`on regarde la lumière
Et ses nuages pendus
L`âge d`or c`est après l`enfer
C`est après l`âge d`argent
On redevient petit enfant
Dedans le ventre de la terre
L`âge d`or c`est quand on dort
Dans sa dernière caserne

Les jardins du Casino






"Sur la place" me semblerait avoir quelques affinités avec l'In-nocence :



12 septembre 2012, 14:01   Re : Jacques Brel
Sur la place (fin)

Sur la place où tout est tranquille
Une fille s'est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d'amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et pour ne point entendre son chant
Les hommes ferment leurs carreaux
Comme une porte entre morts et vivants

Ainsi certains jours paraît
Une flamme en nos coeurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n'aimons point les réveils
De notre coeur déjà vieux
12 septembre 2012, 14:29   Re : Jacques Brel
Cher Loik, j'ignore votre âge mais les gens de ma génération (1946-) connaissent tout Brel par cœur.
12 septembre 2012, 16:05   Re : Jacques Brel
"Il est dommage que Brel soit surtout connu pour "Le plat pays" et "Ne me quitte pas", alors que son répertoire comporte tant d'autres chansons moins connues et à mon avis plus intéressantes"
Très jute. Des chansons comme " Regarde bien, petit, regarde bien" ou " les Flamandes" ou " les vieux amants" ou " les vieux " -- et j'en oublie -- sont des merveilles.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 16:53   Re : Jacques Brel
Citation
Marc Briand
Cher Loik, j'ignore votre âge mais les gens de ma génération (1946-) connaissent tout Brel par cœur.

Hum, j'espère que quand j'aurai 66 ans on ne me mettra pas dans le même sac que les gens qui auront adoré Radiohead, Muse ou Grand Corps Malade, au prétexte que cela aura été "ma génération". Je crois bien qu'il y a au moins un membre de ce forum, et du parti, qui est né en 1946 et qui, pourtant, ne connaît pas « tout Brel par cœur ».
12 septembre 2012, 16:59   Re : Jacques Brel
Un membre de ce forum... Voyons, voyons, est-ce qu'il ne connaîtrait pas, lui, tout Bonnefoy par coeur ?
L'Arrière-pays contre le Plat pays...
12 septembre 2012, 17:01   Et on y foutra l'feu
Davoudi, nous sommes aussi de la génération NTM et Canal +, ne l'oublions pas. On nous mettra (la tête) dans le même sac.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 17:02   Re : Jacques Brel
Citation
Davoudi
Citation
Marc Briand
Cher Loik, j'ignore votre âge mais les gens de ma génération (1946-) connaissent tout Brel par cœur.

Hum, j'espère que quand j'aurai 66 ans on ne me mettra pas dans le même sac que les gens qui auront adoré Radiohead, Muse ou Grand Corps Malade, au prétexte que cela aura été "ma génération". Je crois bien qu'il y a au moins un membre de ce forum, et du parti, qui est né en 1946 et qui, pourtant, ne connaît pas « tout Brel par cœur ».

J'en vois deux.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 17:02   Re : Jacques Brel
Mais nous ne nous laisserons pas faire, mon Cher Bily. Jamais.
12 septembre 2012, 17:03   Re : Et on y foutra l'feu
Tope-là.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 17:03   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
12 septembre 2012, 17:17   Re : Jacques Brel
Assez d'accord avec eux moi aussi, mais je fais une (petite) réserve : Brel (ou Brassens, ou Ferré), ce n'est tout de même pas tout à fait du même niveau que NTM. La comparaison m'aurait semblée plus opportune si vous aviez parlé du Yéyé, de Claude François ou de Sheila. Je ne serais d'ailleurs pas choqué si l'on prétendait que NTM c'est mieux que Claude François.
12 septembre 2012, 17:44   Re : Jacques Brel
Tout Brel et tout Brassens, bien sûr.
12 septembre 2012, 18:06   Re : Jacques Brel
Entièrement d'accord avec Marcel Meyer. A trente ans nous étions capables de faire la différence entre Sylvie Vartan, telle chanteuse à natte, Claude François and so on et des chanteurs de la qualité de Brel, Ferrat, Brassens, entre autres. D'ailleurs c'est l'écrivain Maurice Genevoix, dont on ne peut nier l'élégance ni la perfection du style, qui dans une émission de la télévision de l'époque avait tenu à dire à Brassens toute l'admiration qu'il avait pour ses chansons et ses textes.
De plus, ces chanteurs, en particulier Brassens, ont été d'abord plébiscité par le peuple avant tout matraquage publicitaire, c'est-à-dire un peuple disposant de son libre arbitre, ce qui me semble le contraire aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle, on peut parler de véritable culture populaire pour les époques qui ont précédé disons, en gros, le début des années 70, alors que ce terme est à récuser aujourd'hui où seul le matraquage publicitaire en question fait le succès d'un chanteur. Et il est évident que cette culture populaire était d'une grande qualité. Elle avait ses classiques dont certains remontaient loin dans le temps : un Brassens se revendiquait de Ronsard et de François Villon. De même il y eut du début du XXème siècle jusqu'à environ ces mêmes années, un "folklore" populaire parisien, où s'illustraient nombre de chanteurs de rue ... dans la rue, avant que certains et certaines ne deviennent célèbres, qui était magnifique et d'où s'exhalait vraiment l'âme du peuple de Paris. Des chanteuse comme Damia, et Frehel -- qui pourtant n'étaient pas de mon époque -- ou Piaf, me tiraient des larmes et m'en tirent encore aujourd'hui. Des chanteurs comme Brel ou Ferré se sont d'ailleurs inspirés de ce "folklore" -- que selon moi on a délibérément assassiné -- quasi unique car, en dehors du tango argentin il n'existe pas à ma connaissance d'autre folklore exclusivement urbain .
12 septembre 2012, 18:54   Re : Jacques Brel
Brel, Brassens, Ferré sont les héritiers d'une longue tradition.

Je ne vois rien de comparable chez eux aux rappers qui nous inondent de monstruosités.
12 septembre 2012, 19:01   Re : Jacques Brel
Entièrement d'accord avec Cassandre et j'ajoute que nous n'avions pas besoin de sono pour chanter en maintes occasions.
12 septembre 2012, 19:03   Re : Jacques Brel
"Brel, Brassens, Ferré sont les héritiers d'une longue tradition.

Je ne vois rien de comparable chez eux aux rappers qui nous inondent de monstruosités. "

Exact.
On raconte qu’il aurait mangé certaine terrine aveyronnaise offerte par Mme M., mise de côté pour la prochaine poussée boulimique et désormais introuvable. Le scandale enfle. Hernie Anneau prépare un article pour Le Monde. On réunit les pétitions indignées. Les chiens Orage & Ottokar, accusés à tort, ont déjà donné leur signature à la pétition Anneau.
On dit que vieux chien Odesespoir aurait reçu d'Hernie Anneau une gifle sur le museau et qu'il ne s'en remet pas. Il songe à la vengeance.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 19:29   Re : Jacques Brel
Je crois que les avocats de Brel, Brassens, Ferré se trompent de débat, au point d'être très gravement hors sujet.

Mon message ne prétendait pas vanter ou nier leurs mérites, dont je me fiche complètement.

Il s'agissait simplement de rappeler que, non, toute une génération n'est pas forcément concernée par un chanteur (ou un écrivain, ou une mode, ou tout ce que vous voudrez) au prétexte qu'il est ou fut populaire et que 50, 75 ou 99 % d'une classe d'âge l'écoute ou l'écoutait.

D'aucuns ont traversé la deuxième moitié du XXème siècle sans être attiré, ni même concerné, par Jacques Brel ou Léo Ferré. Renaud Camus explique qu'il a grandi au sein d'une famille, d'une classe sociale, où l'on n'accordait aucun mérite à ces musiques-là, qui d'ailleurs n'étaient en aucun cas de la musique — peu importe que ces artistes soient ou aient été de bons faiseurs de chansonnettes.

Dans 30 ou 40 ans, il y aura des gens pour dire que Grand Corps Malade était un artiste intègre, authentiquement populaire, un grand poète qui se réclamait de Ronsard ou de Rimbaud. D'ailleurs, les élèves de 2012 l'étudiaient en cours de français au collège ! Et on me dira que c'était "ma génération", que l'entendre doit me faire plaisir, me rappeler ma jeunesse, et que sais-je encore.

Non, non et non. Grand Corps Malade ne me concerne en rien, pas plus que Jacques Brel. Que l'un soit meilleur que l'autre n'a aucune espèce d'importance. Là n'est pas la question. La variété d'hier comme d'aujourd'hui, "intègre" ou putassière, n'est rien d'autre qu'un bruit de fond pour moi, assez pénible au demeurant.

On aimerait qu'on respectât notre choix de n'y être pas associé. De grâce.
12 septembre 2012, 19:47   Re : Jacques Brel
Davoudi,


Vous n'avez pas vécu dans ce temps là. La France des années 60 chantait, celle des années avant aussi, le Français ne chante ni ne siffle plus.

Beaucoup de mélomanes et beaucoup de musiciens (je veux dire par là des personnes qui pratiquent un instrument) appréciaient aussi ces chanteurs, sans les comparer à Brahms.

N'oublions pas tout de même que Verlaine et Hugo écrivirent des chansons, leur autorité n'est pas négligeable.
12 septembre 2012, 19:52   Re : Jacques Brel
Brel cite à tous bouts de chanson Liszt (le Plat pays), Berlioz (La Mort m'attend), etc..

Ferré composa certains de ses textes et les produisit, et dans certains cas, dirigea l'orchestre (!) sur des partitions de Beethoven (Egmont, etc.)

M. Davoudi, vous flirtez avec un snobisme de mauvais aloi. C'est votre droit. C'est mon devoir de vous le signaler (comme on dit à l'Express).
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 19:58   Re : Jacques Brel
« le Français ne chante ni ne siffle plus. »

Je vais finir par croire qu'il est devenu moins nocent (mais c'est sans compter sur la malédiction des hauts-parleurs).
A part ça, vous continuez d'être hors sujet. Il ne s'agit pas d'apprécier ou de déprécier les qualités de tel ou tel faiseur de chansons, petit ou grand, d'hier ou d'aujourd'hui. Que les artistes de variétés plaisent aussi à des musiciens d'orchestre n'est pas neuf (j'en connais qui affirment n'écouter que Mylène Farmer). Que Brel ou Ferré aient tripoté des partitions de Liszt ou de Berlioz est une excellente chose, mais enfin cela reste purement anecdotique, et ne participe guère de l'histoire de la musique vue comme discipline savante et liée à la culture au sens ancien.

J'ajoute aussi que l'argument « vous n'avez pas vécu dans ce temps là » ne vaut pas grand chose. Il y a eu toutes sortes d'"années 60". Ceux qui les ont vécues au son de Sylvie Vartan n'ont pas vécu les mêmes "années 60" que ceux qui les vécues au son de Strauss ou de Schubert.
12 septembre 2012, 20:07   Re : Jacques Brel
Que faites-vous, dans ce cas-là, des Deutsche Volkslieder de Brahms, justement ?

Que faites-vous de John McCormack chantant la Rose de Tralee ou de Gigli chantant le Soldat amoureux ?
12 septembre 2012, 20:10   Re : Jacques Brel
Cher Davoudi, je crois que vous avez raison, en ce sens qu'il n'y a pas une sorte d'obligation à connaître ni encore moins à apprécier tel ou tel artiste - vrai ou pseudo - par sa génération.
Mais il me semble que ce qui justifie de parler de Brel, Ferré, Brassens et quelques autres ici, ce n'est pas leur caractère "générationnel" ; c'est plutôt qu'ils symbolisent une culture populaire de qualité. La disparition d'un équivalent à une telle "culture populaire" fait partie de la Déculturation, ce me semble. (Aujourd'hui, Brel et Brassens font figure de lettrés, alors qu'à leur époque, effectivement, ils étaient considérés comme des chansonniers. On mesure etc.).
Lisez si vous avez quelques instants les textes de Brel que j'ai posté. Notez aussi la difficulté réelle, formelle, qui se trouve dans l'écriture d'une chanson : réussir à exprimer une vie en 2 ou 3 minutes (je songe à La Fanette).
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:14   Re : Jacques Brel
Citation
Davoudi

J'ajoute aussi que l'argument « vous n'avez pas vécu dans ce temps là » ne vaut pas grand chose. Il y a eu toutes sortes d'"années 60". Ceux qui les ont vécues au son de Sylvie Vartan n'ont pas vécu les mêmes "années 60" que ceux qui les vécues au son de Strauss ou de Schubert.

Certains, comme moi, firent un mélange. Vous me direz c’est n’importe quoi. Oui, quand on est jeune on peut aimer les choses profondes et les futilités médiocres de sa génération. Faut-il en avoir honte ? Éloge musical de Sylvie Vartan, chanteuse par défaut ??
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:17   Re : Jacques Brel
Cher Jean-Marc, j'ai beaucoup de tendresse pour The Rose of Tralee, et si par hasard je l'entendais à la radio je n'éteindrais pas le poste — mais enfin c'est à peu près tout. Pour les Deutsche Volkslieder de Brahms, vous poussez un peu : là on est sans problème dans la culture, et depuis longtemps.

Cher Loik A., je ne nie en aucun cas « la difficulté réelle, formelle, qui se trouve dans l'écriture d'une chanson ». Mais je trouve qu'on surestime beaucoup, de nos jours, la valeur artistique de ce qui n'a jamais été autre chose, au fond, que du divertissement (fût-il joliment conçu et même extraordinairement plaisant).

Cher Jean-François Chassaing, je connais moi aussi beaucoup de gens qui passent allègrement de la musique la plus haute à la chansonnette la plus nulle, sans la moindre honte (le mot est important). Cela s'appelle le relativisme culturel, c'est très à la mode en ce moment. Mais ces individus, hélas, n'ont pas encore accédé à l'art, ou du moins au goût. Je n'écoute pas de variétés, non pas parce que la variété est toujours activement mauvaise (ce qu'elle est tout de même assez souvent), mais précisément parce que j'aurais honte.
12 septembre 2012, 20:22   Re : Jacques Brel
Écoutez, Davoudi, je suis entièrement avec vous, avec la musique (ce que vous et moi, et d'autres, appelons la musique), contre l'époque, contre la tyrannie du haut-parleur et de la variétoche doum-doum. Souffrez cependant d'entendre qu'il était possible d'aimer la musique tout en appréciant, de temps en temps, un disque de Brassens ou de jazz ou de "musique du monde" tout en ne supportant sous aucun prétexte Sylvie Vartan. Les principes sont simples mais certaines frontières sont parfois assez poreuses. La réalité aussi est bathmologique.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:23   Re : Jacques Brel
Mais je ne le nie nullement !
12 septembre 2012, 20:24   Re : Jacques Brel
Ajoutons que durant les trois siècles du règne de la musique occidentale tonale (XVIIe-début du XXe) la frontière entre la musique savante et les musiques populaires était à la fois extrêmement nette et tout à fait poreuse, et cela dans les deux sens.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:29   Re : Jacques Brel
Oh, Marcel Meyer ! Pas vous ! Pas ce raisonnement captieux qui consiste à plaquer le passé sur le présent, comme ça, sans vergogne. On dirait mes collègues professeurs d'anglais qui ne savent que dire, à propos de Shakespeare, qu'il écrivait ses pièces pour les "classes populaires", et que la littérature, par conséquent, n'a jamais rien eu à voir avec une quelconque classe cultivée, que la culture n'a jamais été élitiste, sauf au temps des méchants, mais qu'aujourd'hui, grâce au progressisme pédagogique, etc.

Ils oublient juste qu'il y a eu quatre siècles, entre temps.
12 septembre 2012, 20:40   Re : Jacques Brel
Les chansons populaires russes, les danses paysannes allemandes et hongroises, les polkas, les mazurkas, le tango, le jazz, le flamenco et j'en passe, ont inspiré quantité de très grands musiciens classiques. L'admirable écrivian cubain Alejo Carpentier dont le livre " Le concert baroque" est une merveille d'érudition musicale, se passionnait pour la musique populaire sud américaine dont la samba. On peut très bien vivre au son de Mozart sans dédaigner même Sylvie Vartan. Aimer le faisan sur canapé ou le chapon à la royale n'empêche pas d'apprécier le boudin ou la ratatouille. D'ailleurs je crois savoir que certains opéras de Mozart relevaient à son époque de la musique populaire. En fait il est parfois très difficile de tracer une frontière nette entre celle-ci quand elle est de qualité et la grande musique.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:42   Re : Jacques Brel
Il est bon pour la société, pour la place de la culture dans la société que le discours officiel, officiellement assumé, soit celui de Mister Davoudi. Ceci dit, je partage la vision de Marcel Meyer, Jean-François Chassaing et Cassandre...
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:44   Re : Jacques Brel
« D'ailleurs je crois savoir que certains opéras de Mozart relevaient à son époque de la musique populaire. »

Décidément, je ne comprendrai jamais cet argument. Car enfin, le "populaire" de la fin du XVIIIème siècle n'a rien à voir avec celui de la fin du XIXème siècle, ni celui des "années 60", pour ne rien dire du populaire actuel. Il s'agit d'époques et de civilisations totalement différentes. Je crois qu'on ne peut rien comprendre, ni surtout expliquer, en rabattant ainsi le passé sur le présent.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:45   Re : Jacques Brel
Citation
Davoudi


Cher Jean-François Chassaing, je connais moi aussi beaucoup de gens qui passent allègrement de la musique la plus haute à la chansonnette la plus nulle, sans la moindre honte (le mot est important). Cela s'appelle le relativisme culturel, c'est très à la mode en ce moment. Mais ces individus, hélas, n'ont pas encore accédé à l'art, ou du moins au goût. Je n'écoute pas de variétés, non pas parce que la variété est toujours activement mauvaise (ce qu'elle est tout de même assez souvent), mais précisément parce que j'aurais honte.

Cher Davoudi vous ne m’avez pas compris, c’est normal je n’ai pas été assez clair. Il ne s’agissait nullement de relativisme culturel. J’étais conscient que d’un coté c’était nul. Mais comprenez que la vie sociale d’un adolescent impliquait, à moins de rester dans sa tour d’ivoire à écouter les quatuors de Beethoven, que l’on participât à des réunions avec des camarades (des deux sexes) à des soirées où l’ambiance était à Sylvie Vartan. Comme de bons souvenirs peuvent être attachés à cette époque, un air de Sylvie Vartan peut provoquer chez moi un effet agréable. On a la madeleine qu’on peut. Cela ne m’empêche nullement d’être conscient que c’est du caca. Donc ne me parlez pas de relativisme culturel, c’est insultant. Ce n’est pas de ma faute si les filles n’aimaient pas Brahms.
12 septembre 2012, 20:51   Re : Jacques Brel
Ha, Tony Perkins !

Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:53   Re : Jacques Brel
Cher Jean-François Chassaing, je n'y peux vraiment rien si vous vous sentez insulté. Mes propos étaient théoriques, généraux, et ne s'adressaient nullement à vous en particulier. Tout le monde a naturellement le droit d'apprécier la chansonnette — mais tout le monde n'est pas automatiquement concerné par elle (et c'est ainsi que nous revînmes au début de la discussion... que je n'aurai pas le courage de reprendre da capo).
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:55   Re : Jacques Brel
Il y a une incompréhension entre les honorables participants de ce Forum. Tandis que MM. Chassaing & Meyer (ainsi que Cassandre) parlent du passé, Mr Davoudi nous parle du présent. Si, dans le passé la musique populaire et la “grande musique” s'influençaient mutuellement, il semble que ce soit devenu totalement inconcevable de nos jours, ne serait-ce que parce que la “musique savante” n'a plus sa place dominante, unique (elle est devenue une segmentation de marché comme une autre). Ce que Davoudi nous dit, c'est qu'en l'état actuel des choses, il faut être un taliban, que c'est politique, qu'il ne faut rien céder à l'adversaire.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:56   Re : Jacques Brel
Taliban vous-même !
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 20:58   Re : Jacques Brel
J'entends ça comme un compliment, mon cher. Le taliban ne lâche rien, ne cède rien au relativisme et aux mollassons de la post-littérature.
12 septembre 2012, 20:58   Re : Jacques Brel
Davoudi,

La musique populaire, la vraie musique populaire, faisait autrefois partie de la substance même d'une nation.

Borges était un homme d'une immense culture, et fort élitiste. Il écrivit de très belles choses sur le tango et sur son lien avec l'Argentine et l'Argentin.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 21:02   Re : Jacques Brel
Rien à redire à cela, Jean-Marc.
12 septembre 2012, 21:04   Re : Jacques Brel
Par curiosité, quelle est votre opinion sur Verdi ?
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 21:06   Re : Jacques Brel
Citation
Davoudi
Cher Jean-François Chassaing, je n'y peux vraiment rien si vous vous sentez insulté. Mes propos étaient théoriques, généraux, et ne s'adressaient nullement à vous en particulier. Tout le monde a naturellement le droit d'apprécier la chansonnette — mais tout le monde n'est pas automatiquement concerné par elle (et c'est ainsi que nous revînmes au début de la discussion... que je n'aurai pas le courage de reprendre da capo).

Cher Davoudi je ne me suis pas senti insulté. C'était une plaisanterie style : Quand j'entends relativisme culturel je sors mon revolver. Je comprends votre position, d’ailleurs je suis d’accord avec vous et je n’ai pas écouté de chansonnettes depuis longtemps. Je voulais simplement dire que les souvenirs sont les souvenirs et qu’ils peuvent être de mauvaise qualité. Le relativisme culturel c’est autre chose.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 21:10   Re : Jacques Brel
Verdi, je n'y pense pas tous les jours (même si j'ai récemment entendu un très beau Requiem, captation d'un récent "BBC Prom", et que mon goût pour Shakespeare m'a naturellement amené à certains de ses opéras, qui sont assez plaisants).

Mais enfin, je suis beaucoup, beaucoup plus occupé par son contemporain Wagner, et d'ailleurs par la musique allemande en général.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 21:16   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
12 septembre 2012, 21:17   Re : Jacques Brel
Etonnant, Didier... le Marteau sans Maître ne siffle-t-il pas, comme l'ouvrier ?
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 21:55   Re : Jacques Brel
L’homme de la mancha
L’opéra d’aran

J’attendais pour voir !

Brel, comme ferré, comme bécaud comme Brassens comme Mozart n’ont pas écrit que des chefs-d’œuvre
Et je n’ai pas vu dans la liste certes non exhaustive deux titres de Brel à mon sens au dessus des autres :
Je m’appel Zangra et les toros

Ils se sont essayé à l’opéra seul Brassens a eu l’honnêteté et la modestie de rester dans sa court où il avait déjà fort à faire

Une chanson comme « Grand père » où il y a 5 ou 6 thèmes différents suffit à faire de Lui le meilleur d’entre tous .
Je vous rappel qu’une bonne chanson est faite de musique et en suite de paroles si possible en vers et d’un sujet, voir d’un scénario .
" par un soir de novembre à cheval sur les toîts
un vrai tonnerre de Brest avec des cris d'putois"

Les inter minables discourts de Brel dans la mancha
Et de ferré me laissent indifférent de même que les cadences des concertos de Mozart ….son point faible,
point à ligne .
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 21:59   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
12 septembre 2012, 22:01   Re : Jacques Brel
Je serais curieux, cher Davoudi, de savoir quel instrument vous pratiquez.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 22:01   Re : Jacques Brel
Lui aussi, le Maître aurai dû rester dans sa cour, où il est encore le meilleur !
12 septembre 2012, 22:07   Re : Jacques Brel
<i> Wot </i> ???
12 septembre 2012, 22:08   Re : Jacques Brel
Il doit s'agir du Maître de Santiago, qui au seuil de l'ère nouvelle refuse d'entrer.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 22:11   Re : Jacques Brel
Je m'adressais à Jean Marc, avec mes excuses !
12 septembre 2012, 22:13   Re : Jacques Brel
Oui, le Marteau et le Maître...
12 septembre 2012, 22:14   Re : Jacques Brel
Les majuscules sont d'une importance capitale pour la lecture rapide, cher Dardanus.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 22:14   Re : Jacques Brel
Citation
Jean-Marc
Il doit s'agir du Maître de Santiago, qui au seuil de l'ère nouvelle refuse d'entrer.

Le Maître, celui-ci du marteau........
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 22:24   Re : Jacques Brel
« Je serais curieux, cher Davoudi, de savoir quel instrument vous pratiquez. »

Aucun, cher Marc Briand, hormis un tout petit peu de piano dans ma jeunesse. Mais je me suis efforcé d'acquérir de bonnes bases en solfège, de manière à mieux appréhender ce que j'écoute.
12 septembre 2012, 22:24   Dardanus...
Un chien dans un jeu de quilles, c'est bien ça, l'expression ?

Cher Davoudi, j'aurais aimé vous prêter mainforte, mais j'étions occupé.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2012, 22:32   Re : Dardanus...
Ne vous en faites pas, cher Bily, la discussion est gentille ici, dans l'ensemble. Je me suis déjà fait exclure de forums — des forums de profs, notamment — à l'issue de procès en élitisme d'une violence inouïe. Et pourtant je n'y avais pas exprimé la moitié des opinions que j'exprime ici.
12 septembre 2012, 22:40   Re : Jacques Brel
Je retiens qu'il n'y a pas la bonne musique d'un côté, la mauvaise de l'autre. Aimer Ravel, Brahms ou Bartók ne m'empêche pas de chanter les pires chansons paillardes avec une certaine jubilation collective.
12 septembre 2012, 22:40   Re : Dardanus...
"Si, dans le passé la musique populaire et la “grande musique” s'influençaient mutuellement, il semble que ce soit devenu totalement inconcevable de nos jours, ne serait-ce que parce que la “musique savante” n'a plus sa place dominante, unique (elle est devenue une segmentation de marché comme une autre). Ce que Davoudi nous dit, c'est qu'en l'état actuel des choses, il faut être un taliban, que c'est politique, qu'il ne faut rien céder à l'adversaire."

Je crois pouvoir être d'accord, aujourd'hui, avec cette façon de voir les choses.
12 septembre 2012, 23:14   Re : Jacques Brel
Tout ça ne me dit pas ce qu’est devenue ma terrine aveyronnaise...
13 septembre 2012, 00:26   Re : Jacques Brel
Je suis assez désolé de cette opposition avec Davoudi qui me semble relever du malentendu. Où a-t-il vu affirmer, dans cette discussion, que la musique occidentale savante n'était pas élitiste ? Tout ce que je disais, c'est qu'il y a des frontières, plusieurs frontières, et qu'elles présentent souvent une certaine porosité (Verdi en est une bonne illustration, comme Dumas en littérature).

Il ne faut pas tomber dans l'erreur classique des militants de tous bords qui rejettent systématiquement les bouts de vérités qu'il peut y avoir dans le discours de l'adversaire.

S'élever n'est pas incompatible avec des temps pour la légèreté. Lire un roman policier, un roman de science-fiction ou même une bande dessinée n'est pas une atteinte à la dignité de soi-même — à condition de ne pas en faire autre chose que ce que c'est et de ne pas tomber dans le relativisme vulgaire et mortifère de l'époque où tous les genres se valent.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 01:06   Re : Jacques Brel
Le malentendu, je crois, porte plutôt sur les termes de la discussion. Plutôt que de refaire une énième fois le débat de l'art et du divertissement, ou du "savant" et du "populaire", il ne s'agissait (pour moi, en tout cas) que de préciser une seule et simple chose : ce n'est pas parce qu'on est né en 1946 que Jacques Brel a de facto occupé une place prépondérante dans votre vie, au point de le connaître par cœur (sic).
De même, avoir — mettons, 32 ans en 2012 ne signifie pas que Radiohead ou le slam ou même la meilleure des variétés occupent la moindre place dans votre vie, d'autant plus que vous vous employez à les fuir du matin au soir.

Quant aux romans policiers et tout ce qui relève du divertissement, je suis navré de dire que cela ne me concerne pas, ne me concerne plus. J'ai l'impression d'avoir passé l'âge, d'être passé à autre chose. M'amuser et me divertir avec ce genre de production me ferait plus l'impression d'une corvée qu'autre chose. Pour moi il n'y a pas du tout d'alternance entre la culture "sérieuse" d'un côté et le divertissement de l'autre. Il n'y a que la culture au sens ancien (qui peut, faut-il l'écrire, tout à fait inclure des œuvres récentes), disons la culture tout court, qui se suffit amplement à elle-même et préférerait mourir plutôt qu'être couronnée ou même interrompue par... de l'amusement.
By the same token, je n'ai pas besoin que France Musique me récompense de l'attention que j'aurai porté pendant des mois à Szymanowski ou à Lekeu avec, en fin d'année, des émissions sur le blues. Je me fiche du blues. Je n'écoute pas des musiques parfois difficiles et exigeantes pour arriver à cela. En somme, je n'éprouve aucun besoin d'être diverti. D'aucuns me qualifieront de snob, mais ce n'est à mes yeux qu'une conséquence assez banale de l'accès au goût, à l'art et à la culture — et à l'âge adulte. Un abonnement à Disneyland et à la salle Pleyel ne sont pas (ou ne devraient pas être) compatibles.

Pour ne rien dire du problème de la disparition de la terrine aveyronnaise qui, lui, demeure entier.
13 septembre 2012, 01:54   Re : Jacques Brel
Il ne s'agit pas, ou pas seulement de divertissement, de l'opposition entre art et divertissement. D'abord parce que l'art peut être très divertissant. Et parce qu'il peut y avoir de l'art dans le blues — alors qu'il n'y en a pas trace dans les chansons de Sheila.

J'argumente ici à contre-emploi, ça fait tout drôle, mais après tout pourquoi pas. Ça me rappelle une discussion que j'ai eue ici naguère avec Didier à propos de l'universalisme. C'est comme ça : déjà, à l'époque lointaine où j'étais communiste je me faisais très mal voir parce que j'expliquais à mes petits camarades toutes les bonnes raisons qu'on pouvait trouver de ne pas être communiste.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 02:07   Re : Jacques Brel
« D'abord parce que l'art peut être très divertissant. »

Ce qui prouve bien l'inutilité fondamentale du divertissement officiel.
13 septembre 2012, 02:15   Re : Jacques Brel
En effet. Mais le blues (par exemple), ce n'est pas à proprement parler du "divertissement officiel". On a pu qualifier le jazz comme la plus savante des musiques populaires, voire comme la plus populaire des musiques savantes : voilà qui situe assez bien ce que je veux dire.

Au demeurant je ne suis pas un grand amateur de jazz : ça va bien — parfois très bien mais pas souvent — dix minutes.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 07:46   Re : Jacques Brel
Cher Davoudi je pense que dans cette discussion intéressante il y a effectivement des malentendus.
1 Vous devez comprendre que des chanteurs comme Brel et Ferré étaient considérés comme élitistes par certains.
2 Vous devez aussi (je l’ai déjà dit) considérer la valeur de souvenir, indépendante de la qualité, qui s’attache à certaine mélodie incertaine pour les gens de ma génération.
Je suis d’accord sur le fait que maintenant tout est à jeter dans la variété. Je suis un taliban, comme il a été dit, moi aussi. Mais j’ai un petit doute. N’est-ce pas du à mon âge ? (1946 aussi).
A propos vous qui êtes wagnérien, ce que je ne suis pas étant plutôt baroqueux, que pensez-vous de l’œuvre pour piano de Wagner, qui est peu connue. Je ne vous demande pas ce que vous pensez de ses écrits..
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 08:35   Re : Jacques Brel
Si l'oeuvre pour piano de Wagner était de premier plan ça se saurait ! ...Rechercher à tout prix L'OEUVRE méconnue est de nos jours le fait des rats de bibliothèques qui recherche avant tout l'évènement au mépris du contenu .
Toutefois les quelques "oeuvres" pianistiques comme la sonate w 21 qui devrait se situer entre Liszt et Chopin, est plutôt du mauvais mozart .
De nos jours il reste encore la musique de film .
Pôvre Jean- François (1946) vous êtes un gamin !
13 septembre 2012, 08:46   Re : Jacques Brel
Monsieur Davoudi,

pourquoi ne pas dire qu'il est des moments musicaux qui méritent moins que d'autres qu'on les évoque, qu'on y pense, mais dont l'existence dans la vie d'un mélomane n'en est pas moins nécessaire. Mozart, et même le grand Bach ont aussi eu leur moments musicaux de divertissement. Il ne saurait y avoir de tension de l'esprit sans son relâchement; les plus belles perles ne sauraient se porter sur la peau nue, les joyaux ne pas être sertis dans de la manière moins noble, etc. Szymanowski a aussi composé des chants qui sont tirés de la tradition populaire, qui sont à peine plus que des chansons et se déclara inspiré par des danses et chants paysans de certaine région de Pologne: il faut considérer qu'une certaine matière à divertissement et certains moments musicaux mineurs lui furent nécessaires pour mieux composer dans d'autres moments, par exemple sa prodigieuse symphonie n°3. Nous ne sommes pas des compositeurs (vous peut-être) mais notre goût ou notre amour pour la musique doivent être structurés et équilibrés pareillement aux leurs. C'est nier cette orgueilleuse ressemblance qui me semble bassement snob.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 09:03   Re : Jacques Brel
Citation
Dardanus
Si l'oeuvre pour piano de Wagner était de premier plan ça se saurait ! ...Rechercher à tout prix L'OEUVRE méconnue est de nos jours le fait des rats de bibliothèques qui recherche avant tout l'évènement au mépris du contenu .
Toutefois les quelques "oeuvres" pianistiques comme la sonate w 21 qui devrait se situer entre Liszt et Chopin, est plutôt du mauvais mozart .
De nos jours il reste encore la musique de film .
Pôvre Jean- François (1946) vous êtes un gamin !

L’œuvre pour piano pour moi est curieuse, en opposition assez complète avec l’opéra. Je suis d’accord avec vous Wagner semble y hésiter, incapable de trouver un style propre. J’aime bien, par vice, poser la question aux wagnériens les réponses sont souvent amusantes : - ça n’existe pas, vous confondez avec les transcriptions d’opéra pour piano seul - génial mais méconnu – nulle parlons d’autres choses.
Merci pour le gamin, je me vois tout jeune aujourd’hui.
13 septembre 2012, 09:05   Re : Jacques Brel
L'euphémisme, l'ironie, la litote ne passent pas facilement par l'écrit et cela est source de quiproquos, de "malentendus".
La chanson française a une très longue tradition liée à la littérature et mérite qu'on s'y attache. La musique populaire ne manque pas de noblesse, je citerai le jazz, le cante jondo (flamenco), le tango, la bossa nova qui ont donné pour notre plus grande satisfaction artistique, notre exigence artistique, d'authentiques chefs d'œuvres.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 09:40   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 septembre 2012, 09:49   Re : Jacques Brel
Dans l'ensemble oui, cher Didier. J'ai envie de conseiller à Davoudi le Traité historique d'analyse musicale de Jacques Chailley (que j'ai eu comme professeur d'analyse, précisément). Ce grand musicologue et compositeur fut aussi un responsable national des Scouts de France et composa des chansons légères et entrainantes.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:02   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 septembre 2012, 10:05   Re : Jacques Brel
Citation
Davoudi
« Je serais curieux, cher Davoudi, de savoir quel instrument vous pratiquez. »

Aucun, cher Marc Briand, hormis un tout petit peu de piano dans ma jeunesse. Mais je me suis efforcé d'acquérir de bonnes bases en solfège, de manière à mieux appréhender ce que j'écoute.


Humm... Comment dire ?

Ah, oui : Jérôme Vallet, au secours !
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:11   Re : Jacques Brel
Heuh, les amis, c'est pas tou, hein, mais je crois qu'on va en rester là...
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:21   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 septembre 2012, 10:23   Re : Jacques Brel
Non, je ne suis pas satisfait. Le problème de la terrine n'est pas résolu. A la suite d'une démarche élitiste d'achat de pain (certains veulent du pain fait avec une farine d'élite, d'autres veulent que l'eau soit d'élite, certains cherchent un boulanger "Meilleur ouvrier de France") il n'y a pas de pain non plus. Seul point positif : l'abondance de cornichons, variété cucumis sativus sinister.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:25   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:26   Re : Jacques Brel
Pour tout vous dire, cher Didier Bourjon, je suis accablé par les dernières réponses. J'ai autre chose à faire, comme résoudre le problème de la terrine, et préfère laisser les fans de Jacques Brel et des chefs-d'oeuvre de la bossa-nova (la bossa-nova !!!) entre eux. Si quelqu'un a le courage de reprendre les explications...
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:27   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 septembre 2012, 10:35   Re : Jacques Brel
Didier Bourjon, vous nous faites peur.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:36   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 septembre 2012, 10:41   Re : Jacques Brel
A quoi je joue : beaucoup de piano, du violoncelle et un peu de guitare. Depuis assez longtemps.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:44   Re : Jacques Brel
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 septembre 2012, 10:51   Re : Jacques Brel
Je vais vous répondre, mais je n'apprécie pas votre ton et votre impératif. Je crois n'être pas le seul ici. Et c'est bien la seule chose qui à ce jour m'empêche d'adhérer au Parti de l'In-nocence.

Je n'ai pas de "réflexion" à proprement parler, vous vous en doutez bien.

Il me semblait qu'à un moment donné, le parti envisageait la création d'une Université de l'In-nocence. Jérôme Vallet était pressenti pour donner des cours de musique.

Car je m'étonne que l'on puisse donner aux autres des leçons dans un domaine que l'on ne pratique pas de l'intérieur.

Voilà tout.
Utilisateur anonyme
13 septembre 2012, 10:57   Re : Jacques Brel
« Car je m'étonne que l'on puisse donner aux autres des leçons dans un domaine que l'on ne pratique pas de l'intérieur. »

Quant au ton impératif, que dire de :
« 1 Vous devez comprendre que...
« 2 Vous devez aussi (je l’ai déjà dit) considérer la valeur de... »

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