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Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente

Communiqué n° 1437, vendredi 14 septembre 2012
Sur une rentrée des classes violente

Le parti de l'In-nocence exprime son soutien aux deux professeurs violemment agressés quelques jours à peine après la reprise des cours : l'un à Buxerolles par une mère d'élève ; l'autre à Bordeaux par un de ses élèves, qui l'a roué de coups à l’issue d’un désaccord sur le contenu d’un cours portant sur la religion islamique.

Le parti de l'In-nocence voit en ces deux exemples tristement significatifs la preuve, si besoin était, de l'installation durable de la violence au sein de l’École après trois décennies de “massification scolaire” et d'immigration de peuplement, non seulement de la part d'élèves envers d'autres élèves ou envers leurs professeurs, mais à présent de familles et de communautés envers l'Institution. Cette violence des élèves et des parents, qui bien souvent s'adosse explicitement à des motifs ethniques et religieux, sape toute possibilité d'éducation comme d'enseignement, professeurs, parents et élèves de bonne volonté étant, on l'imagine, terrorisés à l'idée de faire la moindre remarque aux perturbateurs, pour ne rien dire de l'absence de sanctions que deux ou trois décennies de pédagogisme irénique ont peu ou prou supprimées.

Le parti de l'In-nocence estime que l'état sinistre de désapprentissage et de violence dans lequel ont sombré quantité non négligeable des établissements scolaires du pays confirme la nécessité toujours plus impérieuse d'une sécession scolaire basée sur un triple volontariat des élèves, parents et professeurs, ayant pour finalité une éducation et une instruction véritablement in-nocentes, au sein d'écoles, de collèges et de lycées réformés, où l'inégalité provisoire entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas serait assumée comme telle, et où toute violence serait radicalement et explicitement rejetée.
Le Figaro raconte ce vendredi soir qu’au collège de Buxerolles, un élève de 4e a giflé une enseignante. Donc apparemment, les élèves ont compris qu’on pouvait y aller, qu’il n’y avait pas à se gêner. (Ni l’enseignante ni l’établissement n’ont porté plainte.) Dans ces conditions, se solidariser de cette bande de guignols, qui apparemment aiment manger des baffes, c’est peut-être beaucoup demander.
C'est proprement incroyable. Mais que cherchent les professeurs et leurs syndicats ?
Utilisateur anonyme
15 septembre 2012, 00:53   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Encore et toujours la fameuse scène du film La Journée de la jupe, où le professeur d'espagnol, après avoir reçu un coup de poing dans la figure de la part d'un élève, refuse de porter plainte au prétexte qu'on ne porte pas plainte contre un appel au secours.

Toute la veulerie de la civilisation occidentale actuelle tient dans cette scène, et a fortiori dans ce fait divers.
Utilisateur anonyme
15 septembre 2012, 02:15   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Déclarations du professeur agressé à Bordeaux :

"Il serait intéressant d'intégrer à la formation, par exemple, quelques séquences sur l'islam. Ne serait-ce que pour que tous les professeurs aient les connaissances de base quand on leur pose des questions. Le système démocratique permet à chacun de s'exprimer, d'échanger, et l'école doit permettre de comprendre ces problématiques. La laïcité n'a pas à être débattue, pas question de transiger sur le principe. Ce dont on doit débattre, c'est la manière dont on l'applique en tenant compte des évolutions contemporaines. Or on applique en France la "catholaïcité", pas la laïcité. Il n'y a qu'à voir le calendrier de l'Education nationale calqué sur les fêtes chrétiennes. Je ne vois pas non plus pourquoi on met des sapins de Noël dans les établissements scolaires. Il faut être cohérent."


Ici
"Toute la veulerie de la civilisation occidentale actuelle tient dans cette scène, et a fortiori dans ce fait divers."

Comment une civilisation pourrait-elle exprimer sa "veulerie", si celle-ci n'était pas contenue dans son essence ?

Il se pourrait que cette "veulerie" soit son fin mot et son arme fatale.
"Il n'y a qu'à voir le calendrier de l'Education nationale calqué sur les fêtes chrétiennes."

Et ce type est professeur d'histoire ?

Devant des montagnes que soulévent la foi la laicité se révèle être ce qu'elle est vraiment cad un concept vide et sur le long-terme suicidaire pour la civilisation occidentale.
Utilisateur anonyme
15 septembre 2012, 08:13   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Professeur de philosophie, je ne me sens aucun lien de solidarité avec mes collègues, qui ont oeuvré, pour une écrasante majorité à l'avènement de la situation catastrophique de l'école publique. Par lâcheté et par idéologie ils ont refusé de voir et de dénoncer les conséquences de la massification de l'école et de l'entrée massive en son sein d'élèves issus de l'immigration, faits qui ont dénaturé l'école et ont été les sources de la violence que certains déplorent aujourd'hui alors qu'ils en ont été les complices. Ce pitoyable professeur qui est prêt à tendre l'autre joue et demande à avoir une " formation sur l'islam " n'a eu que ce qu'il mérite. Il fait manifestement partie de ceux qui sont prêts à oeuvrer au grand remplacement si justement dénoncé par Renaud Camus. Il y a une justice immanente dans le fait que ces professeurs ( mais méritent-ils encore ce nom ? ) récoltent ce qu'ils ont contribué à semer. Ce genre d'individu est un parfait représentant de la veulerie européenne incapable de défendre ses traditions, ses valeurs et son histoire.
Utilisateur anonyme
15 septembre 2012, 10:00   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
J'aurais ajouté un S à violente tant aujourd'hui une classe tend à devenir un lieu de violences et de règlement de comptes, certes pas encore partout mais ça vient, doucement et sûrement.
Oh, n'exagérons rien, le Libération de vendredi l'assure : les agressions physiques contre les professeurs sont rares. On se demande ainsi pourquoi, en Aquitaine, 21 000 enseignants ont contracté une assurance contre les violences. Quelle drôle d'idée...

[www.sudouest.fr] (L'article date du 31 août.)

Puis Libération, toujours: à 79% les violences sont verbales - on vous le dit, tout cela n'est pas bien grave...
Citation
Davoudi
Encore et toujours la fameuse scène du film La Journée de la jupe, où le professeur d'espagnol, après avoir reçu un coup de poing dans la figure de la part d'un élève, refuse de porter plainte au prétexte qu'on ne porte pas plainte contre un appel au secours.

Toute la veulerie de la civilisation occidentale actuelle tient dans cette scène, et a fortiori dans ce fait divers.

Pensez que le professeur de Bordeaux, jouant sur les mots, a déclaré que son agresseur lui avait brisé...le cœur. A l'article de la mort, une balle logée dans le thorax, cet Ami du Désastre ou un autre implorerait la clémence pour le bourreau victimisé.
Il faut faire cet effort d'abstraction, très salutaire et très pénible, de défendre ces professeurs lamentables malgré eux, pour ce qu'ils représentent — si mal.
Utilisateur anonyme
15 septembre 2012, 15:15   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
C'est qu'ils sont eux-mêmes le produit du catéchisme antiraciste qu'on leur a si longtemps inculqué, et au sein duquel ils sont d'ailleurs nés s'ils ont moins de 30 ans. Les professeurs, ou du moins leurs syndicats, mais c'est vrai pour une grande majorité de professeurs (il suffit de discuter avec eux), ont milité, parfois sans s'en rendre bien compte, pour tout ce qui leur arrive : perte d'autorité, déculturation des enseignements et d'eux-mêmes, absence de toute sélection, culture de l'excuse, idéologie du sympa, abandon de la forme, Grand Remplacement bien sûr.

Il faut savoir que l'ensemble de leur conception politique et social du monde et de leur existence est basée sur ces principes. Ils ne peuvent pas les nier. La preuve en est que quelques coups hier et aujourd'hui, quelques morts aujourd'hui et demain, ne changeront rien à l'affaire. Ils ne voient pas où est le problème — hormis le fait qu'il y a encore trop de civilisation européenne, trop de traces de christianisme dans l'environnement, trop de France, et pas assez de multiculturalisme, de "midification" des mœurs, et en fin de compte, d'islam.

Puisque chaque renoncement a été une pierre ajoutée à l'édifice progressiste, il est normal que chaque défaite, chaque insulte, chaque passage à tabac soit considéré comme une victoire.
Citation
Pierre Jean C.
Oh, n'exagérons rien, le Libération de vendredi l'assure : les agressions physiques contre les professeurs sont rares. On se demande ainsi pourquoi, en Aquitaine, 21 000 enseignants ont contracté une assurance contre les violences. Quelle drôle d'idée...

[www.sudouest.fr] (L'article date du 31 août.)

Puis Libération, toujours: à 79% les violences sont verbales - on vous le dit, tout cela n'est pas bien grave...

A l'échelle nationale, ce sont ainsi 500 000 enseignants qui ont fait le choix de s'assurer contre d'éventuelles agressions. Un statisticien honnête ferait une étude comparative avec les autres pays européens.
Utilisateur anonyme
16 septembre 2012, 09:30   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Ce "professeur d'histoire" connaît-il l'histoire de l'islam et singulièrement le rapport historique entre islam et Europe ? Sans doute pas mais peu importe. Il est évident que la "formation" réclamée par cet individu ne concernerait ni l'histoire, ni le dogme propres de l'islam mais seulement ce qu'il est licite et souhaitable d'en dire devant un "public sensible" ou en compagnie d'amis sympas, ou même dans une conférence thématique du Nouveau Centre.
Il est impossible d'enseigner l'histoire de France sans contester l'Islam à un moment ou un autre.
Les cours d'instruction civiques de 5ème ne sont pas mal non plus... On y parle de solidarité... Du beau lavage de cerveaux, la seule solidarité à avoir est celle envers nos aînés dans la détresse, nos frères chrétiens ou juifs dans des pays musulmans et les japonais de Fukushima...
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 11:24   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Bientôt (n'est-ce pas déjà le cas ?) Charles Martel, pour ne reprendre qu'un exemple usé, sera interdit dans nos classes et livres d'école. J'imagine également le doigté avec lequel tout enseignant doit aujourd'hui parler des croisades. Sous peu, tout un pan de notre histoire sera banni et nos enfants n'étudieront plus que les "méfaits" de la colonisation.

Pour reprendre un thème cher à Renaud Camus, il est évident qu'aujourd'hui nos enfants désapprennent à l'école et que les parents ont un rôle capital pour transmettre et apprendre à nos "tête blondes" (expression appelée à être déclarée comme fasciste) le b-a ba de notre histoire.

Notre histoire n'est pas la leur.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 11:30   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Je suis assez curieux de voir à quoi va ressembler l'observatoire de la violence scolaire dont la création vient d'être annoncée.

Premier signe, c'est une création, un machin de l'éducation nationale, non du ministère de l'intérieur. On imagine déjà très bien sa composition (sociologues-pédagogues-excusologues de tous poils).

On nous apprend qu'il s'agit de "mieux connaître les réalités" : donc ils ne la connaissent pas ?! ils la découvrent ?!
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 11:42   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Ce sera, une fois encore, très probablement, un machin conçu pour ne pas voir, de pas dire, ne pas expliquer. On peut légitimement s'attendre à ce qu'il fasse le contraire de ce qu'il prétend faire, dans la grande tradition orwellienne.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 14:21   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Excusologues ! Excellent !
Sous peu, tout un pan de notre histoire sera banni et nos enfants n'étudieront plus que les "méfaits" de la colonisation.

Comment ça, « sous peu » ?
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 15:43   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Je vous invite à lire Le Point de demain :

"Islamisme, crise de l'autorité, violence contre les profs, qu'est-ce qui cloche ? "

"Incivilités, provocations, profs giflés...Enquête sur la fin du respect. Et sur ceux qui résistent."

"Quand les profs se font gifler : Dérive. Mais où est passé le respect ? Élèves et parents n'hésitent même plus à frapper les enseignants. Témoignages."

"En groupe ils deviennent des fauves" par l'enseignante agressée à Poitiers la semaine dernière.

"Ces élèves qui défient l'école au nom de l'islam. Intolérance. Les enseignants se heurtent à des comportements radicaux."

Cette enquête est instructive, même si l'on se doutait de ce qui se passait dans nos établissements scolaires. Il est préférable que la parole soit donnée aux enseignants.
Le Monde

La lutte contre la violence à l’école passe à gauche


Sous toute cette langue de bois apparaît ceci : tout sera désormais traité en interne. Un prof agressé qui portait plainte obtenait en justice la condamnation de son agresseur. À présent, tout se traitera dans la maison Éducation nationale. Or dans la grande maison, le professeur n’est jamais victime, c’est une contradiction dans les termes. Il doit rétablir la relation pédagogique qu’il a malencontreusement interrompue en recevant cette lame de couteau dans le bide.

Pulsions sadiques, meurtrières, terroristes ? Défoulez-vous sur vos profs, ils sont payés pour ça.
Utilisateur anonyme
01 octobre 2012, 14:24   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
C'est exactement cela. Si le professeur se fait agresser, c'est de sa faute, et cela a à voir avec sa pédagogie. Il n'avait qu'à être plus ouvert et plus sympa. Il n'avait qu'à mettre en place le travail en groupe et donner des pastilles vertes aux élèves, plutôt que des notes. Mais il ne s'agit et ne s'agira en aucun cas d'une question pénale, et moins encore d'une question de civilisation.
« Les débuts de l’islam », « L’Empire Monomotapa », « La puissance des empires africains », « L’exemple de Kanga Moussa »… Le programme d’Histoire des collégiens du Mali s’annonce chargé cette année. Problème, l’étude de ces chapitres n’est pas destinée à de jeunes africains, mais à des collégiens français de 5ème depuis 2010 ! L’Histoire, qui est l’ADN de la culture française, est menacée selon l’enquête de Dimitri Casali, publiée chez JC Lattès sous le titre : « L’Histoire de France interdite, pourquoi nous ne sommes plus fiers de notre histoire ? ».

Au nom de la repentance, du politiquement correct et d’une idéologie de gauche véhiculée par de nombreux professeurs et inspecteurs de l’Education nationale, ces nouveaux programmes multiculturalistes ont liquidé les principaux héros de l’Histoire française : Clovis, Saint-Louis, Charles Martel… il faut « éviter tout problème avec les communautés musulmanes » et ne pas « braquer les populations d’origine étrangère », déplore Dimitri Casali.

Désormais, ces nouveaux programmes privilégient l’ouverture au monde au nom du vivre-ensemble. « La France n’a plus d’âme, elle est devenue un simple espace géographique », constate l’historien. Une erreur majeure. Car, « dans ce monde globalisé, où les identités se dissolvent et la mémoire devient courte, la profondeur historique apparaît comme une nécessité », souligne l’auteur.

Les élèves doivent plancher sur des exercices édifiants. Comme sur ce texte de l’obscur Usâma (1095-1188), baptisé : « Des enseignements de la vie ». Il met en scène un médecin musulman et un autre venu du « Royaume des Francs en Occident ». Le premier sait guérir ses patients, l’autre est un vrai boucher. Suite au récit, les élèves doivent répondre à trois questions qui sentent bon la discréditation de la civilisation française. Première question : « Quel est le résultat du traitement du médecin franc pour les malades ? ». Réponse de l’enfant : « Ses patients sont tous morts ». Deuxième question : « Le médecin syrien part en disant qu’il a appris beaucoup de la médecine occidentale. Est-ce un apprentissage positif ? ». Dernière question : « Si tu avais vécu au XIIème siècle, à quel médecin aurais-tu confié ta santé, au Syrien ou au Franc ? ». Une belle manipulation des esprits. Médecine, sciences exactes… le message qu’il faut faire passer aux élèves est donc que les Européens sont les héritiers de la culture arabo-musulmane. Un mythe que Serafin Fanjul, le plus célèbre arabiste espagnol, met d’ailleurs en pièce dans le numéro 62 de la Nouvelle Revue d’Histoire.

Transformer les jeunes en « citoyens du monde », oublieux de leurs racines nationales, peut entraîner des conséquences dramatiques. A la fin de l’ouvrage, Malika Sorel-Sutter, membre du Haut Conseil à l’Intégration, a accordé une interview à Dimitri Casali. Voici sa mise en garde : « La nation, qui est en réalité la maison commune, se trouve attaquée de toutes parts dans ses fondements. C’est un fait, les hommes se regroupent selon des affinités et des intérêts communs. Cela est lié à un besoin de sécurité intérieure et est vécu comme un droit fondamental. La sagesse consisterait à accepter que rien ni personne ne pourra détruire cette liberté fondamentale. Tenter de le faire, comme c’est malheureusement le cas depuis plus de trente ans, finira tôt ou tard par engendrer une contre-réaction dont la violence sera à la hauteur de la frustration subie par les individus et du ressentiment finalement engendré chez les peuples concernés ».
Et tous ces prétendus cours de droit, dans les filières technologiques — et à présent en L — qui n’ont pas d’autre fonction que de conforter la pensée unique, revendicatrice (j'apprends à identifier une situation de discrimination, comme au collège) et multiculturaliste (lutte contre le racisme et toutes les exclusions).
Utilisateur anonyme
01 octobre 2012, 15:20   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Et tous ces prétendus cours d'anglais, à chaque niveau du parcours scolaire, où il n'est jamais question de littérature et de civilisation anglaise, de langue à peine, où l'on poursuit les mêmes buts que ceux cités par Henri Chatterton, avec obligation formelle d'idolâtrer Obama, au prétexte qu'il est... noir ?
Pour aller dans le sens de Davoudi, j'avais été surpris lorsque j'avais regardé la photographie d'une classe d'anglais prise par un de mes jeunes parents, dans un lycée de province.

La civilisation américaine se limitait à deux icônes complaisamment affichées sur les murs :

- un chef indien coiffé du Warbonnet (en un ou deux mots, je ne sais) ;

- et, évidemment, Martin Lucifer King.

Je comprends assez bien qu'on n'offre pas Wilde ou Whitman comme modèles aux jeunes âmes, mais j'aurais trouvé ceci, par exemple, plus adapté et plus caractéristique :



Ou bien mieux, si on tient à la diversité, cette image d'enfants de toutes origines, fiers de leur République et du drapeau qui la représente :

Utilisateur anonyme
01 octobre 2012, 15:44   Re : Communiqué n° 1437 : Sur une rentrée des classes violente
Eh bien moi, je trouverais cela excellent qu'on leur parle de Wilde et de Whitman, et surtout qu'on leur fasse lire ces auteurs. Les élèves ont davantage besoin de cela, à mon sens, que de s'émerveiller benoîtement, dans un mauvais anglais constructiviste, devant une photographie à la gloire du sempiternel métissage. L'Ecole doit offrir aux élèves quelque chose de différent de la vulgate habituelle, qui règne déjà partout et qui n'a donc pas besoin de cela.
Ma petite fille qui est en cinqième dans un collège privé vient de commencer son programme d'histoire par l'islam. Son professeur qui semble plus objectif que la moyenne semble se contenter du service minimum sur la question. Pas de présentation trop dithyrambique de la civilisation arabo-musulmane et rien sur son soi disant rôle décisif dan l'essor de alacivilisation européenne. N'empêche : le manuel, lui, insiste sur la "protection " des non musulmans en terre d'islam et ne dit pas un mot de la tentative arabe de conquérir l'Europe ni, bien sûr de Charles Martel. Ma petite -fille qui est une très bonne élève a, et je m'en félicite, beaucoup de respect pour ses professeurs. Moyennant quoi, j'ai du mal à lui faire admettre qu'il puisse y a voir des erreurs ou des lacunes dans leurs cours. Paradoxe inattendu qui complique la situation car je ne voudrais pas qu'ils perdent à ses yeux leur prestige. Du moins pas encore.
Sur le fond, je pense qu'on doit apprendre aux élèves la grammaire et, petit à petit, le vocabulaire. On ne peut accéder à la littérature que plus tard, en commençant par les auteurs faciles, exactement comme on faisait pour le latin.
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