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Marche contre le fascisme islamiste

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
22 septembre 2012, 15:46   Marche contre le fascisme islamiste
Le site de Riposte laïque annonce, sous la signature de Christine Tasin une marche contre le fascisme islamiste le 10 novembre à Paris.
[ripostelaique.com]
Le PI s'associera-t-il à cette marche et invitera-t-il ses adhérents et ses sympathisants à y participer?
Utilisateur anonyme
22 septembre 2012, 17:34   Re : Marche contre le fascisme islamiste
L'expression "fascisme islamiste" ne veut pas dire grand chose. Totalitarisme islamique me paraît plus juste : le totalitarisme est la marque d'un régime qui prétend représenter le Bien. Que ce bien soit la révolution, la race, le prolétariat, l'islam.

Le fascisme ne me semble pas revendiquer l'incarnation du Bien sur terre.
Le fascisme ne revendiquait pas non plus d'être le Mal.

Il arrive un moment où le questionnement sur des questions parallèles devient non seulement obsolète mais prête le flanc aux quolibets. La question du sexe des anges est mineure au regard de la menace.

Sans compter que "fascisme islamique "est bien plus fluide à prononcer que "totalitarisme islamique" ce qui a son importance dans un monde du tout communication. Dernier point mais non le moindre, il permet un renversement de tendance vis à vis de la bien pensance qui n'avait de cesse d'affubler son contradicteur de ce titre. .
Utilisateur anonyme
22 septembre 2012, 18:15   Re : Marche contre le fascisme islamiste
Largement d'accord avec Brunetto.
Sans compter que tant de lignes justes ont été écrites sur l'utilisation du terme "fasciste" - à tant de fins contradictoires et douteuses pour certaines, qu'il ne me paraît guère judicieux de s'engouffrer dans cette voie.
Sans doute l'idéologie islamiste conquérante pose-t-elle de graves questions (un peu plus que des questions, à dire vrai) à notre nation, à sa culture, à toute son histoire, et devons sans aucun doute nous inquiéter de ses revendications aussi bien que de ses récentes manifestations, mais nous devons aussi veiller sur le sens des mots que nous utilisons et, en l'occurrence, les emprunter tels quels à la rhétorique terroriste triomphante ne me semble guère judicieux.
Utilisateur anonyme
22 septembre 2012, 18:32   Re : Marche contre le fascisme islamiste
Je suis pour ma part de l'avis de Renaud Léger : les points de terminologie sont secondaires. De plus, il me parait assez clair, ici, comme il le dit fort justement que le terme retenu l'est bien plus pour embarrasser les contradicteurs que par souci de décrire finement le phénomène. La lutte contre le (les) fascisme(s) est le plus noble des combats! Qui pourrait la condamner?
Tout ceci n'apporte d’ailleurs pas le début d'une réponse à la question posée.
Je pense pour ma part que si les opposants au Grand Remplacement et au changement de civilisation pouvaient se retrouver, pour une fois rassemblés, dans une manifestation commune de leur refus de céder au désastre qui s'annonce, ce serait peut-être le début de la Reconquête.
» L'expression "fascisme islamiste" ne veut pas dire grand chose. Totalitarisme islamique me paraît plus juste : le totalitarisme est la marque d'un régime qui prétend représenter le Bien. Que ce bien soit la révolution, la race, le prolétariat, l'islam.

À ce compte, c'est le "Bien", et donc votre définition du totalitarisme, qui ne veut plus dire grand-chose, puisque aussi bien tout et n'importe quoi.
Ce n'est pas tant, me semble-t-il, ce que prétend représenter un régime qui caractérise le totalitarisme, mais sa façon de le faire, de l'imposer, d'unifier exclusivement sous le sceau uniforme du même et d'exclure l'altérité et la différence.
Tout le monde connaît la formule de Mussolini concernant le fascisme : remplacez l'"État" par l'"islam", ça ira très bien.
Utilisateur anonyme
23 septembre 2012, 00:46   Re : Marche contre le fascisme islamiste
Citation
Alain Eytan

Ce n'est pas tant, me semble-t-il, ce que prétend représenter un régime qui caractérise le totalitarisme, mais sa façon de le faire, de l'imposer, d'unifier exclusivement sous le sceau uniforme du même et d'exclure l'altérité et la différence.
Tout le monde connaît la formule de Mussolini concernant le fascisme : remplacez l'"État" par l'"islam", ça ira très bien.

Oui je vois qu'on peut ici utiliser un mot pour une autre et remplacer l'un par l'autre et que ça va très bien bien.

Un régime qui s'impose et se maintient par la violence c'est une dictature.

Un régime qui se prétend incarner le Bien et la fin de l'histoire c'est un totalitarisme : la révolution française, le reich de mille ans.

"L’État est l’absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif. Le libéralisme niait l’État dans l’intérêt de l’individu, le fascisme réaffirme l’État comme la véritable réalité de l’individu."

Mussolini fait de l'état un absolu mais pas le Bien absolu. De même il ne fait pas du libéralisme le Mal. Il renverse le rapport de l'individu à l'état.

Pour un musulman l'islam est un Bien absolu.

Mais bon puisque cela vous paraît embarrasser les contradicteurs, ça va très bien : fascisme islamique, islamo fascisme, fascisme vert, nazislamisme. Tout ça va drôlement les embarrasser. Et puis si en plus ça sonne comme du BHL alors faut pas se gêner.
Quoi que vous vouliez dire au juste, je persiste dans l'idée que ce qui fait le "totalitarisme" d'un régime, d'une doctrine ou d'une pensée, ce n'est pas la nature de ce qu'ils veulent représenter, mais la modalité de cette représentation, qui prétend être tout, et ne tolérer aucun reste et extériorité.
Inutile vraiment de s'éloigner du terme lui-même : le totalitarisme, c'est ce qui se veut tout, et rien que cela, et incorporer absolument tout dans ce qu'il veut incarner, que ce soit le Bien, le Mal ou un Entre-Deux à définir.
Notez qu'avec l'adjonction de l'absoluité à votre Bien volage, vous n'êtes pas si loin de cette acception non plus.


» Mussolini fait de l'état un absolu mais pas le Bien absolu. De même il ne fait pas du libéralisme le Mal. Il renverse le rapport de l'individu à l'état.

Si je vous comprends bien, la fascisme mussolinien n'est donc pas un totalitarisme, selon vous ?
Utilisateur anonyme
23 septembre 2012, 03:32   Islamo-fascismo-nazisme
"Invité de l'émission de Stéphane Bern, hier sur RTL, le chanteur déclare, tout à la fin de l'émission :

"Je crois qu'il y a un nouveau fascisme qui est en train d'arriver [...] Il ne faut pas avoir peur de ces gens là [...] Je fais vraiment un parallèle entre la montée du nazisme et la montée de ce fascisme qui est d'ordre religieux [...]"

Le fascisme religieux est un nazisme... A moins que ça ne soit l'inverse. Je m'y perds.

L'Italie entre 24 et 45 est une dictature et pas un état totalitaire comme l'Allemagne nazie, la Russie soviétique ou la France révolutionnaire et terroriste.

(Est-ce vous, Monsieur, qui avez repris le rôle du commentateur méprisant sur ce forum? Je vous saurai gré de me le préciser car j'éviterai alors, quoique je veuille dire au juste, de contester vos propos. N'attribuez mon insistance qu'à ma gueuserie).
Utilisateur anonyme
23 septembre 2012, 09:14   Re : Marche contre le fascisme islamiste
Encore un bel exemple d'une empoignade sur les mots, qui n'a pour seul effet que d'enterrer la question initiale. Mais peut-être n'est-il pas possible d'y répondre ou même d'en débattre sur ce forum. En ce cas, pardon de l'avoir posée.
23 septembre 2012, 09:50   Re : Islamo-fascismo-nazisme
Citation
Brunetto
"Invité de l'émission de Stéphane Bern, hier sur RTL, le chanteur déclare, tout à la fin de l'émission :

"Je crois qu'il y a un nouveau fascisme qui est en train d'arriver [...] Il ne faut pas avoir peur de ces gens là [...] Je fais vraiment un parallèle entre la montée du nazisme et la montée de ce fascisme qui est d'ordre religieux [...]".

J'ai perdu la tête
Depuis qu'j'ai pris l'anisette.
Je gagne un moignon
Chaqu'fois j'touche un saucisson.
Utilisateur anonyme
23 septembre 2012, 10:25   Re : "Tout par l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État !"
Résistance républicaine invite tous ceux qui veulent défendre la liberté d’expression et dire leur refus du chantage à la violence à participer à une marche sur les Champs-Elysées, samedi 10 novembre 2012, à 14 heures.

Tous unis, quelles que soient nos divergences éthiques, politiques, idéologiques, quelles que soient nos prises de position sur le libéralisme, le communisme, l’avortement, le mariage homosexuel, la République, la royauté, le bonapartisme, la révolution, les Lumières, le régionalisme, le jacobinisme…

Tous les patriotes doivent s’unir face au fascisme du XXIème siècle, l’islamisme.

[www.facebook.com] l'évènement

[christinetasin.over-blog.fr]
[www.resistancerepublicaine.eu]
[ripostelaique.com]

Soyons très nombreux !
Bien à tous
Maxime
La typologie de Brunetto est originale. Je ne sais d'où il la sort mais en général, les historiens et analystes politiques restent fidèle à l'origine du concept de totalitarisme qui, s'appuyant sur une phrase de Mussolini, englobe fascisme (y compris bien sûr dans sa variante nazie) et communisme. Il cherche à rendre compte de la très grande similitude des formes d'exercice du pouvoir qu'il est aisé d'observer entre les deux familles de régimes. On ne songe pas, en général, à y inclure la Révolution Française même si, à la suite de Furet, on peut voir en celle-ci, du moins dans sa phase robespierriste, les prémisses (ou prémices, je ne sais jamais) de la chose.

La question de savoir s'il est légitime de voir dans les dictatures islamiques du type iranien une nouvelle variante d'un tel régime est ouverte mais les arguments des partisans de cette vision me paraissent solides, de même que paraissent relativement intéressants ceux des analystes qui voient dans le dit Empire du Bien une variante molle du totalitarisme, mais là on s'éloigne tout de même davantage des archétypes.
Je pense que, à partir du moment où la manifestation " Touche pas à mon prophète" a été interdite et que très habilement les musulmans ont respecté cette interdiction (à la suite de quelles tractations ? en échange de quoi ? on peut peut-être se poser la question ), il sera très difficile d'accorder l'autorisation à cette manifestation contre le "Fascisme islamique"car si elle a lieu les musulmans aurront beau jeu de se présenter une nouvelle fois en victimes discriminées.

En ce qui me concerne, j'aurais préféré que la manifestation musulmane ait lieu, car elle eût été un test permettant de mieux apprécier où en était l'islamisation des esprits. Pacifique, ella eût été vite oubliée, violente elle eût ouvert les yeux de quelques aveugles attardés. De plus, comme je l'ai dit ci-dessus, en l'autorisant, on coupait l'herbe sous les pieds à la stratégie victimaire des musulmans. En revanche, maintenant, il est à parier qu'ils vont sans cesse se prévaloir de ce respect ponctuel de l’ordre républicain pour s'autoriser à harceler encore un peu plus les responsables politiques et persécuter en douce, plus que jamais le petit -- et moins petit -- peuple de souche sans défense, persécution dont ils savent très bien par expérience séculaire que c'est elle, en alternance avec des poussées de fièvres violentes, qui, à plus ou moins brève échéance, leur assurera la domination du pays.
En revanche, maintenant, il est à parier qu'ils vont sans cesse se prévaloir de ce respect ponctuel de l’ordre républicain pour s'autoriser à harceler encore un peu plus les responsables politiques

Je dois dire que me laisse pantois la tendance des médias remplacistes à décerner des brevets de civisme aux musulmans, parce qu’il n’y a pas eu cette semaine de tentatives d’actions insurrectionnelles visant l’ambassade des États-Unis et le ministère de l’Intérieur (mais il y en a eu la semaine dernière !)
Un musulman vient de se faire sauter dans une église catholique au Nigéria, faisant un carnage. C’est donc la reprise des attentats dominicaux contre les chrétiens, dans ce pays. Je confesse que cela fait un drôle d’effet à un Français tout récemment passé au catholicisme (ma pomme) d’assister soi-même à une messe et, dimanche après dimanche, de lire sur le figaro.fr, au retour de cette messe, qu’on vient de faire s’effondrer une église sur les fidèles.

Les musulmans français, qui sont des modèles de vertu civique, ont peut-être une opinion là-dessus. Comment ? Ah, il ne faut pas faire d’amalgames ? Mille pardons, alors.
"Je dois dire que me laisse pantois la tendance des médias remplacistes à décerner des brevets de civisme aux musulmans, parce qu’il n’y a pas eu cette semaine de tentatives d’actions insurrectionnelles visant l’ambassade des États-Unis et le ministère de l’Intérieur (mais il y en a eu la semaine dernière !) "

C'est Jacques Ellul, je crois, qui disait, à propos du statut de "dhimmi" qu'on n'a pas à être reconnaissant à autrui du mal qu'il ne vous fait pas.
J'ai personnellement du mal avec l'association de l'islam avec le fachisme et le totalitarisme, ces deux derniers se restreignant à une idéologie politique. Pour moi l'islam et son jihad touche à quelque chose de plus profond et étendu que le simple politique, il s'attaque au sacré, et donc à la vie même. Je le mettrais plus dans le même groupe sémantique que les mots extermination, destruction etc... Car par là où l'islam passe les autres religions mais aussi cultures trépassent. Les peuples n'ont pu se libérer de l'islam que par des combats sanglants et acharnés. Quand reprendra-t'on Byzance ?
Les quatre volets du djihad :

[islamclairetnet.com]

Bon à savoir.
Utilisateur anonyme
23 septembre 2012, 14:51   Re : Marche contre le fascisme islamiste
Citation
Chatterton
En revanche, maintenant, il est à parier qu'ils vont sans cesse se prévaloir de ce respect ponctuel de l’ordre républicain pour s'autoriser à harceler encore un peu plus les responsables politiques

Je dois dire que me laisse pantois la tendance des médias remplacistes à décerner des brevets de civisme aux musulmans, parce qu’il n’y a pas eu cette semaine de tentatives d’actions insurrectionnelles visant l’ambassade des États-Unis et le ministère de l’Intérieur (mais il y en a eu la semaine dernière !)

Comme dit Rousseau, "telle est la faiblesse humaine qu'on doit mettre au nombre des bonnes actions l'abstinence du mal qu'on est tenté de commettre".

Ajoutons que, considérant le déploiement de forces de police mis en place pour parer à toute vélléité de manifestation, justement, ce supposé "mérite" s'en trouve d'autant plus relativisé.
Pour asseoir l'autorité de sa parole, la dissidence ne peut compter sur le nombre, l'effet d'entraînement, le conformisme. Si le mot d'ordre contre le "fascisme islamiste" rassemblait par centaines de milliers les manifestants, le nombre ferait oublier le mot d'ordre : le système médiatico-politique médusé par la force se pencherait avec crainte et gravité sur les raisons profondes et légitimes d'une telle mobilisation. Pour rendre compte d'une manifestation qui réunira surtout des policiers, si elle est autorisée, la presse s'arrêtera au slogan, mauvais sous tous les rapports : restrictif, il reconduit la distinction entre islam de paix et islamisme ; outré, il incite à renvoyer dos à dos les extrémistes des deux camps ; maladroitement astucieux, il fera sourire de mépris les salles de rédaction autrement plus expertes en intoxication lexicale. Que bafouilleront à la caméra les pauvres manifestants pris à parti par un journaliste : rien qui fasse mouche, tout le contraire, sûrement.

L'heure d'ailleurs n'est pas aux slogans toujours allusifs, aux sous-entendus, à leur ironie dont l'époque est saturée. Ce qui frappe d'abord est d'entendre les gens ne pas comprendre ce qu'ils disent et ne pas s'en inquiéter. La confusion empêche de penser et d'agir. "Le changement de peuple, c'est maintenant" ou tout autre slogan n'aurait de valeur qu'en exergue d'un texte court et limpide qui expliquerait ce que signifie le mot peuple et pourquoi il ne faut pas en changer, comment on peut affirmer, en même temps, que le racisme est une faute morale et l'antiracisme une faute politique, car ceci et cela n'ont rien, vraiment rien d'évident. (Pour commencer, que signifie morale ? que signifie politique ?) Ce ne sont pas des slogans qui doivent être affichés, ce sont de courts et solennels avis. Je suis sûr que des gens s'arrêteraient pour les lire et c'est, d'ailleurs, ces gens-là et ceux-là seuls qui comptent pour gagner l'opinion publique. L'écrivain Renaud Camus est naturellement appelé à écrire et signer ces articles en qualité de chef politique. Ceux qui n'ont pas l'âme militante et qui rechigneraient à coller des slogans, et ceux-là sont sans doute plus nombreux ici qu'ailleurs, disons au PS, se feraient peut-être une joie et un honneur de publier des textes irréprochables, dans un geste autant littéraire que politique.
Citation
Chatterton
Un musulman vient de se faire sauter dans une église catholique au Nigéria, faisant un carnage. C’est donc la reprise des attentats dominicaux contre les chrétiens, dans ce pays. Je confesse que cela fait un drôle d’effet à un Français tout récemment passé au catholicisme (ma pomme) d’assister soi-même à une messe et, dimanche après dimanche, de lire sur le figaro.fr, au retour de cette messe, qu’on vient de faire s’effondrer une église sur les fidèles.

Les musulmans français, qui sont des modèles de vertu civique, ont peut-être une opinion là-dessus. Comment ? Ah, il ne faut pas faire d’amalgames ? Mille pardons, alors.

Pour vous, Chatterton: [njanguipress.com]

Il s'agit d'un de ces articles "relativistes" que j'affectionne tout particulièrement. J'en posterai bientôt un florilège.
Citation
Marcel Meyer
La typologie de Brunetto est originale. Je ne sais d'où il la sort mais en général, les historiens et analystes politiques restent fidèle à l'origine du concept de totalitarisme qui, s'appuyant sur une phrase de Mussolini, englobe fascisme (y compris bien sûr dans sa variante nazie) et communisme. Il cherche à rendre compte de la très grande similitude des formes d'exercice du pouvoir qu'il est aisé d'observer entre les deux familles de régimes. On ne songe pas, en général, à y inclure la Révolution Française même si, à la suite de Furet, on peut voir en celle-ci, du moins dans sa phase robespierriste, les prémisses (ou prémices, je ne sais jamais) de la chose.

La question de savoir s'il est légitime de voir dans les dictatures islamiques du type iranien une nouvelle variante d'un tel régime est ouverte mais les arguments des partisans de cette vision me paraissent solides, de même que paraissent relativement intéressants ceux des analystes qui voient dans le dit Empire du Bien une variante molle du totalitarisme, mais là on s'éloigne tout de même davantage des archétypes.

Cher Marcel, on peut arguer que le fascisme italien fut réellement totalitaire, parce que reposant sur l'Etat et le déifiant, et par là promouvait un régime qui avait le pouvoir et la vocation de tout englober, assujettissant tout le réel à la pure forme politique qu'il voulait incarner ; à la différence du national-socialisme, qui lui faisait fond sur les notions de Volk ou de race, ce qui par définition excluait de son ambition totalisante les non-Aryens, préservant ainsi, nécessairement, une marge, quoique le sort de ceux qui en faisaient partie ne fût pas toujours enviable, mais c'est une autre question.
Dans cette optique le caractère universel, en tant que visée ou qu'il soit seulement possible, semble devoir faire partie de la signification du terme.

Or, comme il est connu, l'islam concerne une communauté, l'Oumma, qui non seulement est ouverte à tous, mais qui en plus est, dans sa version la plus activiste, disons, agressivement prosélyte.
Ce qui le rapproche davantage, dans cette optique, du fascisme totalitaire mussolinien, et du totalitarisme soviétique.
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