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La culture est un droit pour le peuple

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
03 octobre 2012, 17:01   La culture est un droit pour le peuple
Aurélie Filippetti : princesse prolo

Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'elle a voulu dire en disant : "Ne pas se battre pour redonner une fierté, une dignité aux gens qui ont des métiers simples, c’est nourrir le terreau sur lequel prospère le Front national."
Je ne sais pas ce que veut dire cette phrase mais elle souligne bien la dimension idéologique de la culture, qui dans le langage de gauche signifie propagande. La culture, la vraie, est réservée à une élite. La propagande cible tout le monde, comme la publicité. En outre, le tout-culturel masque l'abandon du peuple par la gauche, son électorat étant les classes moyennes et les immigrés fraîchement naturalisés. Il ne manque plus que les étrangers votent, ce qui ne saurait tarder. Le think tank Terra nova a très bien théorisé cela.

A part ça, je remarque que la people-isation des politiques progresse à grands pas. "Princesse prolo" : on croirait la princesse Diana.
Cher Christophe Rivoallan, j'aurais aimé vous être utile, mais il va falloir toute la puissance d'analyse d'un Marche ou la machinerie conceptuelle d'un Eytan pour tirer quelque chose de cette pauvre phrase, je le crains.

"D'un sac en papier, Aurélie Filippetti sort des Converse qu’elle troque contre ses escarpins."
Tiens, voilà une variante intéressante de la faute bien repérée qui consiste à inverser l'ordre des termes comparatifs...
Du petit nègre de la part des champions de la Grande Déculturation, après tout, ça se tient.
Un ministre ne devrait jamais désigner un parti légal et autorisé comme mauvais. Il/elle est ministre de TOUS les Français, même ceux qui ne sont pas d'accord avec lui/elle. C'est une grave faute institutionnelle que cette déclaration lénifiante et partisane.
Utilisateur anonyme
04 octobre 2012, 09:09   Re : La culture est un droit pour le peuple
La culture, cette sous-partie de l'économie :

« Je veux montrer aux Français que la Culture n'est pas forcément un ministère dépensier, un ministère du strass, des paillettes et du parisianisme. La Culture, ce sont des gens citoyens qui contribuent à l'effort de redressement du pays mais aussi à l'activité économique, à l'emploi », dit-elle.

« On parle souvent de la culture en termes de rayonnement à l'international. Mais ce mot insiste sur l'idée de prestige, comme si c'était du superflu. Je préfère parler en terme d'attractivité, de force économique», souligne-t-elle.

lien
"La Culture, ce sont des gens citoyens qui contribuent à l'effort de redressement du pays mais aussi à l'activité économique, à l'emploi"
Ah, merveilleux... Que ne grave-t-on de telles phrases au fronton de nos institutions ! Voilà qui égale, que dis-je, qui surpasse Valéry au palais de Chaillot !
Utilisateur anonyme
04 octobre 2012, 11:31   Re : La culture est un droit pour le peuple
La culture, c'est aussi le risque de se faire gifler :

Toulouse. Annulation d'une oeuvre jugée blasphématoire lors du Printemps de Septembre

On y parle de regrettable incident technique pour expliquer la reculade.

Le Monde détaille un peu plus :

Une œuvre jugée blasphématoire retirée du Printemps de septembre, à Toulouse

Le Monde.fr

Les organisateurs du Printemps de septembre, festival de création contemporaine de Toulouse, et l'artiste marocain Mounir Fatmi ont annoncé, mercredi 3 octobre, l'arrêt de la présentation d'une des œuvres de celui-ci en raison de protestations de musulmans indignés d'avoir vu des passants marcher sur des versets du Coran projetés au sol.

Au centre de ce début de polémique : la projection sur le Pont-Neuf de Toulouse, dans le cadre du Printemps de septembre, d'une vidéo, Technologia, montrant des cercles – inspirés des "rotoreliefs" de Marcel Duchamp – tournoyant avec à l'intérieur des versets calligraphiés du Coran et des hadiths (paroles) du prophète de l'islam, Mahomet.

Mardi 2 octobre au soir, alors qu'elle ne devait fonctionner que durant deux week-ends, l'installation s'est mise en marche par erreur. Le dispositif prévu pour empêcher de marcher sur l'œuvre n'était en conséquence pas en place.

"ON MET LE CORAN PAR TERRE, C'EST VRAIMENT PAS FAISABLE"

Des dizaines de personnes (soixante à quatre-vingts selon la police) se sont rassemblées spontanément pour empêcher les piétons, nombreux sur ce pont, de fouler les projections de lumière.

Selon la police, une jeune femme aurait été giflée pour avoir malencontreusement mis le pied sur les versets. Selon une manifestante au contraire, elle a été frappée parce qu'elle a par provocation défié les participants au rassemblement en marchant sur les halos de lumière. L'arrivée d'un imam et ses appels au calme ont permis une dispersion sans heurts de cette manifestation spontanée.

"On met le Coran par terre, c'est vraiment pas faisable", s'est émue Charaza Boumzaa, 23 ans, qui a assuré avoir été la première à se rendre compte à la sortie de son travail de ce qu'elle a appelé un "blasphème". "Les gens marchaient dessus, crachaient dessus. On leur expliquait gentiment, on leur disait que c'est notre religion, ils nous répondaient ; on s'en fout", a-t-elle dit.

Mounir Fatmi, Marocain "d'origine musulmane" selon ses mots, s'est défendu de toute volonté de provocation et croit à un malentendu. Comme "les conditions d'exposition de ma pièce ne sont pas réunies et qu'elles nuisent à sa lisibilité, et sutout à sa compréhension, je préfère la suspendre", a-t-il déclaré.

Il souligne quand même que l'œuvre contestée appartient au musée d'art moderne de Doha, au Qatar. Quand cette dernière et une autre, également montrée à Toulouse, ont été présentées à Doha, "à quelques kilomètres de l'Arabie saoudite, ça n'a pas choqué ; que ça choque à Toulouse, je suis consterné, je ne comprends pas vraiment".
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