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Bathmologues, au travail !

Envoyé par Marcel Meyer 
Une chose est sûre : Le Monde ment. Donc nous savons que cela ne s’est pas passé comme décrit dans l’article, article qui ne vise à l'évidence qu’à dédouaner les manifestants musulmans « spontanés ».
Dans Le Monde tout est faux, même la date.
Libération ment aussi, mais comme c’est écrit en langue de bois, c’est plus facile à décoder. Par exemple, il y a écrit : « ont décidé d'arrêter la présentation d'une de ses oeuvres à cause de protestations de musulmans blessés de voir des passants marcher sur des versets du Coran projetés au sol ». Et donc on comprend tout de suite : « musulmans blessés », c’est ce qu’on écrit quand les mahométans brûlent les ambassades, tuent l’ambassadeur, ou bien se préparent à pendre des petites filles trisomiques, ayant pris le soin de glisser des pages d’un vieux livre de religion dans les papiers qu’elles mettaient au feu. Ils sont blessés dans le plus intime de leur être, vous dit-on !

Curieusement, c’est un lecteur, sous l’article de Libération, qui écrit ce qui me semble un excellent résumé de l’affaire : « Toulouse ville soumise ou 60 mecs on le droit d'interdire un spectacle d’art. »

Toulouse, ville soumise. C’est exactement cela.


"Des images projetées sur le sol du pont auraient choqué des musulmans." (Le Figaro)

Très sensibles, nos "amis" musulmans. Les mêmes sans doute qui considèrent que la tomate est un aliment chrétien, parce qu'elle révèle une croix quand on la coupe en deux. Nous baignons dans la superstition la plus pure et nos élites ne trouvent rien de mieux à faire que de donner raison aux protestataires. Avoir renié le christianisme pour tomber dans ça. Quelle ironie de l'histoire ! Chassez le sacré, il revient au galop.
Non !
Chassez la religion, la superstition vient au galop !
Libé de mieux en mieux (ils récrivent au fur et à mesure l’article sur la version en ligne du journal) :

«J’ai appelé les jeunes de mon quartier pour les prévenir», raconte une fille, témoin de la scène. Une demi-heure plus tard un groupe de 80 personnes, parmi lesquels des jeunes habitants des cités toulousaines, se rassemblaient spontanément sur le Pont-Neuf

Parce que, dans la langue de bois de Libération, une démonstration de force anti-blancs, organisée sciemment en appelant les frères sur son portable, et dont le but est de faire « manger des claques » à des chrétiennes qui ont « refusé de passer à côté », c’est naturellement, une manifestation spon-ta-née. Puisqu’on vous dit que les mahométans sont blessés au plus profond de leur intimité.

C’est tout de même à se demander si les journalistes de Libé  —futurs chômeurs, parce que personne n’achète plus ce torchon (les islamistes de banlieue ne savent pas lire) — ne sabotent pas le travail, en douce...
Utilisateur anonyme
05 octobre 2012, 14:09   Re : Bathmologues, au travail !
Il y a un point intéressant dans l'information du Monde :


. "Les gens marchaient dessus, crachaient dessus. On leur expliquait gentiment, on leur disait que c'est notre religion, ils nous répondaient : 'On s'en fout.'", a-t-elle dit.



Les Toulousains sont donc catarrheux au point de devoir cracher ?
Citation
Henri Chatterton
Libé de mieux en mieux (ils récrivent au fur et à mesure l’article sur la version en ligne du journal) :

«J’ai appelé les jeunes de mon quartier pour les prévenir», raconte une fille, témoin de la scène. Une demi-heure plus tard un groupe de 80 personnes, parmi lesquels des jeunes habitants des cités toulousaines, se rassemblaient spontanément sur le Pont-Neuf.

Que le journaliste ne relève même pas la flagrante contradiction des deux phrases me semble être le prolongement de ce que Finkielkraut avait remarqué au sujet d'un réalisateur français "à ce point imprégné par le pathos ambiant qu'il ne voit pas ce qu'il montre". A Libé, on est tellement imprégné par le pathos ambiant qu'on ne voit pas ce qu'on écrit.
Hi, comique....
Mais, et la bathmologie dans tout ça ?
05 octobre 2012, 21:13   Re : Bathmologues, au travail !
Cette installation était peut-être une œuvre à la gloire de l'islam, figurant une mécanique céleste de cercles concentriques tournant autour d'un épicentre sacré, et voilà que la mécanique s'enclenche accidentellement trop tôt et fournit un malin prétexte à sacrilège, ciel foulé aux pieds de passants indifférents ?...
Quelque chose comme ça me semble-t-il en effet. Mais il y a aussi l'affaire de la projection, du reflet, de ce sur quoi on marche ou pas.
Ceci dit, si on m'avait dit que des textes de l'Evangile étaient projetés sur un trottoir et que les passants pouvaient marcher dessus, j'aurais été pour le moins surpris, et je n'aurais pas manqué de protester.
Comme on est désinformé par des sales torchons qui siphonnent l’argent public pour mentir aux lecteurs et abêtir les populations, on ne sait rien de positif. Il faut perpétuellement tâcher de deviner l’information.

On peut supposer que l’affaire est assez proche de pseudo-scandales montés par des chrétiens iconophobes, Agrif, institut Civitas, etc. (Je vais faire bondir l’ami Jean-Marc, mais je rappelle que Jean-Marc n’appartient pas au PI). On peut relever que les œuvres désignées comme scandaleuses s’incrivent toujours dans leur tradition respective. Les cathos ultra s’emportent contre des figures de Christ aux outrages. Ou alors contre des images qui relèvent de la vieille tradition de l’évangile burlesque. Les islamistes s’emportent contre des images islamiquement correctes (sourates projetées, arabesques, puisque la figuration est mal vue, en tout cas qu’il faut tricher avec elle).

Bref, plutôt que de reprendre comme les médias imbéciles et menteurs des pseudo-débats inextricables du style liberté d’expression vs. respect des sentiments religieux (voire droit au blasphème vs. respect des sentiments), on serait mieux avisé de décrire les protestataires comme ce qu’ils sont : des iconophobes — et fréquemment des iconoclastes.
Utilisateur anonyme
06 octobre 2012, 09:10   Re : Bathmologues, au travail !
Les protestataires, cher Henri Chatterton, sont, au contraire, des iconophiles, qui respectent les représentations de « l'absolu », de ce qui pour eux représente la transcendance, et qui, contrairement à nous occidentaux, ont encore une certaine notion de ce qu'implique le sacré.

Les sociétés industrialisées avancées (lire matérialistes, atomisées et libérales) ont littéralement liquidé toute notion du sacré, de transcendance et de déférence à une réalité qui dépasse l'individu (que ce soit le langage et la culture, comme le soutient Renaud Camus, la métaphysique platonicienne en philosophie ou encore le religieux sous toutes ses formes).

Certains musulmans, pas tous bien sûr, ont encore un sens de la tradition qui nous fait défaut à nous occidentaux

Je suis, par delà le clivage culturel, en fait assez admiratif de cette attitude qui constitue selon moi un des dernier bastion du « traditionalisme » au sens où un Évola ou un Guénon l'entend.

Alexis Cossette-Trudel
Les protestataires, cher Henri Chatterton, sont, au contraire, des iconophiles, qui respectent les représentations de « l'absolu »

Oui, certes, mais enfin nous jouons sur les mots. Quand j’écris image, j’entends image actuelle, pas image idéale et par définition jamais concrétisée.

Sinon, je crains que vous ne soyez très près de dire que les iconophobes/iconoclastes démontrent par leur violence qu’ils ont encore des valeurs, eux, contrairement à nous. Or le fait qu’une religion soit iconophile, iconophobe, ou éventuellement aniconique, est sans aucun rapport identifiable avec la ferveur religieuse de ses adhérents ou avec la présence ou la non-présence du sacré.

[Message modifié]
Utilisateur anonyme
07 octobre 2012, 18:23   Re : Bathmologues, au travail !
Très vrai.
08 octobre 2012, 11:37   Re : Bathmologues, au travail !
"Certains musulmans, pas tous bien sûr, ont encore un sens de la tradition qui nous fait défaut à nous occidentaux

Je suis, par delà le clivage culturel, en fait assez admiratif de cette attitude qui constitue selon moi un des dernier bastion du « traditionalisme » au sens où un Évola ou un Guénon l'entend. "

Le traditionalisme musulman est un traditionalisme stérile, une somme de rituels dont l'observation tient lieu de bonne conscience et de bonne conduite,destinés uniquement à souder entre eux les membres d'une communauté à vocation dominatrice, à créer, en somme, cet esprit de corps qui fait dire, si justement, à Claude Lévi-Strauss : "si un corps de garde avait une religion ce serait l'islam". Aucun véritable sentiment du sacré la-dedans. En poussant un peu le paradoxe, on pourrait même dire que de tous les peuples les musulmans sont peut-être ceux qui ont le moins le sens du sacré.
De plus, l'islam rendant impossible tout esprit d'innovation engendre chez ses adeptes confrontés à la civilisation occidentale et affamés de ses gadgets au moins autant que les occidentaux eux-mêmes, un dépit et une frustration qu'ils compensent en se crispant jusqu'à l'autisme sur leurs traditions par esprit de revanche, vanité et non, là encore, goût du sacré.
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