Communiqué n° 1461, jeudi 18 octobre 2012
Sur de nouvelles repentances du président Hollande
Le parti de l’In-nocence juge inopportunes au dernier degré et profondément choquantes les nouvelles déclarations de repentance du président de la République, M. François Hollande, cette fois à propos de la répression policière de la manifestation des Algériens de France le 17 octobre 1961. Ces déclarations du chef de l’État précèdent son voyage en Algérie et ne peuvent pas ne pas apparaître comme une piteuse tentative de captatio benevolentiae à l'endroit d’un régime qui a autrement plus de sang sur les mains que celui qui vient les lui baiser.
Le parti de l’In-nocence ne nie en aucune façon que la manifestation organisée par la Fédération de France du FLN à Paris le 17 octobre 1961 a fait l’objet d’une répression très brutale de la part d'une police exaspérée par les dizaines de pertes subies dans ses rangs durant les semaines et les mois précédents. Il convient néanmoins de rappeler que la plupart des historiens sérieux parlent d'une trentaine de morts parmi les manifestants, chiffre évidement effrayant mais sans rapport avec les plusieurs centaines, le “massacre”, voire le “génocide” couramment invoqués par le régime algérien et par l’aile la plus repentiste du remplacisme français ; chiffre également très bas au regard des centaines d’assassinats perpétrés contre ses rivaux, sur le sol français, par ce même FLN auquel on se présente à présent en bourgeois de Calais, la corde au cou : il a tué en France beaucoup plus d’Algériens que la France.
Le parti de l’In-nocence considère que ce dernier point est le plus grave, plus grave encore que l’état de profonde névrose civilisationnelle que témoigne la passion de repentance de l’appareil remplaciste : que si l’on tient à toute force à faire état de remords, ce soit pour complaire au pouvoir auquel cette notion est le plus radicalement étrangère, l’algérien, au point qu’il n’a jamais exprimé le moindre à propos du massacre bien véritable celui-là de dizaines de milliers de harkis, d’assassinats innombrables perpétrés avec une barbarie inouïe, d'une dictature gabegique et sanglante décorée depuis cinquante ans du nom d'indépendance, alors que le peuple sur lequel elle s'exerce ne songe qu’à fuir, colonisant à cette occasion son ancien colonisateur obséquieux, et qu'il méprise pour sa servilité.