Le site du parti de l'In-nocence
Deux reportages instructifs (!) dans les journaux d'information de TF1 sur la récente réforme des programmes d'histoire :

I. « Nos enfants apprennent-ils quelque chose en cours d'histoire ? » (in Le 13h du 24 octobre)

La matière a été réformée à de nombreuses reprises, la dernière datant du précédent gouvernement. Alors qu'au collège, les manuels font plutôt l'impasse sur les grands hommes, au lycée, la chronologie n'est plus vraiment respectée. Alors que vont retenir les élèves ?

[videos.tf1.fr]


II. « Comment est enseignée l’Histoire à l’école ? » (in Le 20h du 24 octobre)

Voyons comment l'Histoire est enseignée en 2012 à l'école. Certains cherchent en vain une trace de Clovis, François Ier ou Louis XIV dans les programmes scolaires.

[videos.tf1.fr]
Utilisateur anonyme
30 octobre 2012, 14:43   Re : "Aujourd'hui on ne peut plus faire d'histoire française"
Les nouveaux grands hommes, Steve Jobs ou Richard Descoings, remplacent les anciens, c'est dans l'ordre des choses.
Il faut tout de même rappeler qu'il y a cinquante ans, en terminale littéraire, le programme d'histoire ne correspondait que pour un tiers à des éléments chronologiques, et pour deux tiers à des aspects "civilisationnels". En fait, la moitié du programme était consacrée aux divers "mondes" qui nous entouraient.
Pour en avoir abondamment discuté avec des collègues et amis professeurs d'histoire-géographie en collège, et dont je peux certifier qu'ils sont très loin d'être des amis du désastre, il est tout à fait possible de parler en cours des figures historiques qu'on dit disparues des programmes. Ces derniers encourageraient même à faire de l'histoire à partir de personnages, mais il est vrai qu'ils laissent aussi aux professeurs qui le souhaitent la liberté de se passer de ces figures...
Utilisateur anonyme
30 octobre 2012, 21:21   Re : "Aujourd'hui on ne peut plus faire d'histoire française"
Nous devrions commémorer cette année le bicentenaire de la campagne de Russie, il ne me semble pas, à la différence de la Russie, que cette commémoration ait eu lieu. L'anniversaire d'Austerlitz avait subi le même sort. La France a un sacré problème avec son histoire, sa mémoire historique, et cela n'est pas qu'une affaire de manuels scolaires.
C'est une idée, on pourrait fêter Waterloo.
Utilisateur anonyme
30 octobre 2012, 21:50   Re : "Aujourd'hui on ne peut plus faire d'histoire française"
Citation
Jean-Marc
C'est une idée, on pourrait fêter Waterloo.

Commémorer, pas fêter.

misère !
En général, on ne commémore pas les défaites.
Les programmes orientés en histoire ainsi que les méthodes pédagogiques employées posent problème, mais le plus néfaste est la propagande permanente des professeurs d'histoire-géographie !
Ils ont jeté aux orties depuis longtemps la sacro-sainte neutralité des fonctionnaires d'autrefois.
Ils profitent honteusement de leur position pour influencer et même embrigader les élèves de lycée.
Je me rappelle avoir vu des professeurs organiser les manifestations d'élèves contre Le Pen en 2002, dans l'enceinte même du lycée.
Utilisateur anonyme
01 novembre 2012, 10:48   Re : "Aujourd'hui on ne peut plus faire d'histoire française"
Le Nouvel Obs nous apprend que le Qatar ne s'ntéresse pas qu'au foot et aux banlieues françaises.


INFO OBS. Quand le Qatar se mêle du programme des lycées français

Le Qatar, pourtant pas francophone pour un sou, est entré il y a 15 jours dans l'Organisation internationale de la Francophonie comme membre associé. Et la nouvelle a légitimement créé la surprise. Pour la Mission laïque française, c'est même un comble. Car cette association, qui prodigue un enseignement français aux étrangers dans une centaine d'établissements disséminés à travers le monde, a fait les frais de la manière bien particulière dont le Qatar entend, comme le dit son ambassadeur à Paris, "aider à la sauvegarde et à l'expansion de la langue française".

Sa passion pour la langue de Molière a poussé l'émirat wahhabite à s'intéresser de très près au programme du lycée Voltaire de Doha, géré par la Mission : il a notamment interdit un livre d'histoire religieuse qui parlait de la chrétienté au Moyen Age et remplacé un manuel d'enseignement de l'arabe par un ouvrage mêlant apprentissage de la langue et de la religion. Pour s'être plainte de cette censure auprès des autorités françaises, la Mission va être contrainte de plier bagage fin décembre.

Le Qatar ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il veut "financer des établissements du type du lycée Voltaire dans le Golfe et en Afrique" avec l'ambition de "devenir le pôle de la francophonie régionale" en concurrence avec la France, alerte un connaisseur du dossier. Avant d'accuser : "Notre diplomatie, qui devrait s'interroger sur cette stratégie d'influence, est prise de court car elle n'a qu'une vision à court terme."
Citation
Christophe Rivoallan
Le Nouvel Obs nous apprend que le Qatar ne s'ntéresse pas qu'au foot et aux banlieues françaises.


INFO OBS. Quand le Qatar se mêle du programme des lycées français

Le Qatar, pourtant pas francophone pour un sou, est entré il y a 15 jours dans l'Organisation internationale de la Francophonie comme membre associé. Et la nouvelle a légitimement créé la surprise. Pour la Mission laïque française, c'est même un comble. Car cette association, qui prodigue un enseignement français aux étrangers dans une centaine d'établissements disséminés à travers le monde, a fait les frais de la manière bien particulière dont le Qatar entend, comme le dit son ambassadeur à Paris, "aider à la sauvegarde et à l'expansion de la langue française".

Sa passion pour la langue de Molière a poussé l'émirat wahhabite à s'intéresser de très près au programme du lycée Voltaire de Doha, géré par la Mission : il a notamment interdit un livre d'histoire religieuse qui parlait de la chrétienté au Moyen Age et remplacé un manuel d'enseignement de l'arabe par un ouvrage mêlant apprentissage de la langue et de la religion. Pour s'être plainte de cette censure auprès des autorités françaises, la Mission va être contrainte de plier bagage fin décembre.

Le Qatar ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il veut "financer des établissements du type du lycée Voltaire dans le Golfe et en Afrique" avec l'ambition de "devenir le pôle de la francophonie régionale" en concurrence avec la France, alerte un connaisseur du dossier. Avant d'accuser : "Notre diplomatie, qui devrait s'interroger sur cette stratégie d'influence, est prise de court car elle n'a qu'une vision à court terme."

Très intéressant: cela rappelle la réécriture, par le Hamas, des programmes scolaires dispensés par les écoles de l'ONU à Gaza. (Le Hamas, que sponsorise désormais très officiellement le Qatar). Résultat, le Canada et quelques autres Etats Membres de l'ONU avaient décidé de réduire leurs contributions au budget de cette 'drôle' d'agence qu'est l'UNRWA - [www.unrwa.org]
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