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Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
17 novembre 2012, 22:10   Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po
L’on peut écouter ici un entretien de trois quarts d’heure que Renaud Camus a bien voulu nous accorder, à mon ami Noé Tissot et à moi-même, ce jeudi 15 novembre.
Bravo pour cette initiative qui dans un format court permet de brosser un vaste panorama des activités de Renaud Camus. Et, j'imagine, donne envie d'aller y voir de plus près.

Serez-vous présent à la Journée "Portes ouvertes aux lycéens" samedi prochain, chez Jean-Michel ?
Utilisateur anonyme
18 novembre 2012, 14:54   Re : Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po
Je puis me trouver à Sciences Po lors de cette journée “portes ouvertes”, bien sûr.
Eh bien j'aurai peut-être alors le plaisir de vous rencontrer.

Je serai accompagné de mon fils ; les remous qui secouent cette vénérable institution ne l'ont pas tout à fait découragé.
Utilisateur anonyme
18 novembre 2012, 19:21   Re : Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po
bravo pour cette belle émission, cher Jean-Michel.

J'imagine que vous avez prévu de mettre à la disposition de tous, et même de distribuer, des bulletins d'adhésion au parti ?
Utilisateur anonyme
18 novembre 2012, 21:33   Re : Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po
Je ne savais pas où mettre cette citation alors je la mets ici :

« Les vrais amateurs de traditions sont ceux qui ne les prennent pas au sérieux et se marrent en marchant au casse-pipe, parce qu’ils savent qu’ils vont mourir pour quelque chose d’impalpable jailli de leurs fantasmes, à mi-chemin entre l’humour et le radotage. Peut-être est-ce un peu plus subtil : le fantasme cache une pudeur d’homme bien né qui ne veut pas se donner le ridicule de se battre pour une idée, alors il l’habille de sonneries déchirantes, de mots creux, de dorures inutiles, et se permet la joie suprême d’un sacrifice pour carnaval. C’est ce que la Gauche n’a jamais compris et c’est pourquoi elle n’est que dérision haineuse. Quand elle crache sur le drapeau, pisse sur la flamme du souvenir, ricane au passage des vieux schnoques à béret et crie « woman’s lib ! » à la sortie des mariages en blanc, pour ne citer que des actions élémentaires, elle le fait d’une façon épouvantablement sérieuse, « conne » dirait-elle si elle pouvait se juger. La vraie Droite n’est pas sérieuse. C’est pourquoi la Gauche la hait, un peu comme un bourreau haïrait un supplicié qui rit et se moque avant de mourir. La Gauche est un incendie qui dévore et consume sombrement. En dépit des apparences, ses fêtes sont aussi sinistres qu’un défilé de pantins à Nuremberg ou Pékin. La Droite est une flamme instable qui danse gaiement, feu follet dans la ténébreuse forêt calcinée. »

Jean Raspail, Le camp des Saints, éditions Robert Laffont (1973).
Et pourtant, oser la pantalonnade des grands bons sentiments, feindre les tremblements incoercibles de la belle âme outragée, quelle preuve d'humour !
En 1973, il restait encore quelque chose de cet esprit, trente ans après, la droite singe la gauche, pourtant Pompidou avait prévenu : " Ne commettez pas l’erreur de faire la politique de vos adversaires. Vous ne les gagnerez point. Ce qui les intéresse n’est pas que vous appliquiez leurs idées, mais de prendre le pouvoir. En revanche, vous découragerez vos amis, qui finiront par vous lâcher. "
Droite et gauche sont frappés de mimétisme :

« Tout allait vite avec des modifications tangibles dans notre vie de tous les jours mais rien n’était net, tout changeait dans le flou comme si une sorte de guimauve envahissante poisseuse et tenace transfusée dans les artères vivantes du pays gelait les cœurs et les âmes et aussi les rouages de l’Etat, les activités de la Nation, pétrifiant jusqu’au corps profond de la population. Dans quel but ?... On pouvait compter sur les doigts des deux mains ceux qui en étaient à peu près conscient… » Voilà en résumé ce à quoi nous sommes exposés. A cela vient s’ajouter un phénomène de massification de la population. Phénomène de mimétisme terrifiant qui atteint l’humanité dans sa vie, dans ses réactions. Il m’arrive parfois de ressentir cette terreur soudaine, d’être confondu parmi eux comme on le saurait dans une tribu de singe… Paradoxalement, l’immense fracture esthétique qui nous sépare de la masse en devient également angoissante.
Extrait de Septentrion puis commentaires de Jean Raspail lors d’une interview sur Canal Académie.


Étonnement canal Académie, qui émet depuis l'Institut de France, a gardé une liberté de ton très appréciable :
www.canalacademie.com
Utilisateur anonyme
21 novembre 2012, 13:38   Re : Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po
Franceinter :

Sciences-Po répond à la Cour des comptes

Le feuilleton Sciences Po continue avec de nouveaux rebondissements: Rappel des épisodes précédents: début octobre, les conclusions provisoires de la Cour des comptes soulignaient que le statut obsolète de Sciences Po avait entraîné une gabegie d'argent public et de nombreux dysfonctionnements. Au sujet des enseignants-chercheurs, la Cour estimait qu'ils effectuaient 30% de leur service mais étaient payés 100%.En revanche les vacataires assuraient 93% des heures d'enseignement et représentaient 20% des dépenses. La publication officielle du rapport définitif sur la gestion de Sciences Po c'est demain à la Cour des comptes mais la contre-attaque est déjà lancée! Nous avons pu nous procurer les réponses de Sciences Po au rapport de la Cour des comptes. Dans ce document de 75 pages, la direction de Sciences Po estime que le rapport comprend des remarques fondées, des critiques justifiées mais également des éléments contestables. Pour mettre fin aux irrégularités constantes dans la gestion de l'établissement, Sciences Po suit l'avis de la Cour et supprimera les cumuls de décharges et d'heures complémentaires pour les enseignants sous statut public, les cumuls de décharges et de primes pour une même fonction,les décharges supérieures aux deux tiers du service d'enseignement. En matière de rémunération, rappelons que le salaire annuel de Richard Descoings culminait en 2010 à 537 000 euros. Pour cette indemnité mensuelle, aucun contrat formel, aucun vote en conseil d'administration. Sciences Po indique que désormais l'accent va être mis sur la modération, la normalisation et la transparence des procédures. Le directeur de l'IEP sera rémunéré comme un président d'Université. Sciences Po fixera le montant de la rémunération des cadres dirigeants en se référant aux pratiques des établissements d'enseignement supérieur comparables et en mettant en place un système d'évaluation écrite fondée sur une appréciation détaillée des performances au regard des objectifs fixés.
Utilisateur anonyme
24 novembre 2012, 00:20   Re : Entretien avec Renaud Camus sur Radio Sciences Po
Par le truchement de ce lien on accède à l’enregistrement d’un entretien qu’Emmanuel Aumonier, Noé Tissot et moi avons réalisé ce vendredi 23 novembre 2012 avec Alain Finkielkraut.
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