Communiqué n° 1478, mercredi 21 novembre 2012
Sur les manifestations de joie à Gaza après l’attentat de Tel-Aviv
Le parti de l’In-nocence est très profondément frappé, et non moins choqué, bien sûr, par les diverses et très vives manifestations de liesse populaire qui ont salué à Gaza et dans les camps palestiniens du Liban l’attentat qui vient d’entraîner des blessures souvent graves pour dix-sept civils israéliens au moins, à Tel-Aviv. Jamais les victimes palestiniennes des actions et ripostes israéliennes n’ont été l’occasion de publiques expressions de joie dans les rues et sur les places de l'État hébreu. Il y a là, de toute évidence, dans le rapport à la violence, à la morale, à l’activité terroriste, au meurtre et à la haine, une différence entre les deux peuples qui reflète un abîme de civilisation. Pareilles divergences d'attitude et de réaction, et le simple fait que le crime et l’action terroriste puissent être, d'un côté, ouvertement et allégrement assumés par de larges segments de la population sinon par sa totalité, montrent clairement que les espoirs de paix négociée sont vains, car le même sens n’est pas donné de part et d’autre à la parole donnée et aux engagements pris.
Le parti de l’In-nocence rappelle à cette occasion son engagement en faveur d’une paix unilatérale, de la part d’Israël, qui respecterait le droit des Palestiniens à un État viable qui leur soit propre : frontières fixées une fois pour toutes, coïncidant à peu près avec le mur de séparation et incluant Jérusalem-Est ; abandon de la plupart des colonies ; reconnaissance du statut d’État de plein exercice à l’Autorité palestinienne ; refus de toute négociation ultérieure et même, si besoin était, de toute espèce de relations.