Communiqué n° 1481, samedi 24 novembre 2012
Sur l’agitation interne à l’UMP
Le parti de l’In-nocence n’a pas pour habitude d'intervenir dans les affaires intérieures des autres partis mais celles de l’UMP sont imposées depuis quinze jours à la France entière qui n’en peut mais. Les convictions de M. Jean-François Copé sont aussi sujettes à caution que celles de M. Sarkozy son prédécesseur, et elles paraissent, au vu de leur évolution à travers les années, procéder de la pure et simple appréciation de l’opportunité personnelle, selon les sondages et les mouvements superficiels ou profonds de l’opinion. Du moins paraissent-elles prendre en compte quelque peu, serait-ce par intérêt, posture et revendication d’un “créneau” politique, la résistance d’une part croissante de notre peuple au remplacisme ethnique et culturel. Il est à cet égard hautement alarmant que le parti héritier du gaullisme, en théorie, fasse appel en ses troubles internes, comme à un ultime recours, à M. Alain Juppé, grande figure du remplacisme au contraire et de la complaisance au changement de peuple, ainsi qu’en témoigne assez la ville dont il est maire et dont le centre historique est déjà entièrement soumis à une autre civilisation que la nôtre, d’ores et déjà arbitre — le premier magistrat n’a garde de l’oublier — des élections municipales.