Communiqué n° 1492, vendredi 7 décembre 2012
Sur le rapport relatif à la prison des Baumettes
Le parti de l’In-nocence partage l’émoi que suscite actuellement la publication du rapport accablant du contrôleur général des lieux de privation de liberté, M. Jean-Marie Delarue, sur la prison des Baumettes à Marseille, sur sa surpopulation et sur son état de délabrement avancé. Il juge néanmoins très insuffisants les commentaires qu’offrent de cette situation les médias remplacistes unanimes, prompts à incriminer la seule négligence gouvernementale en matière d’entretien des lieux.
Le parti de l’In-nocence estime que négligence il y a bien eu, certes, mais qu’elle est d’ampleur autrement vaste que la seule incurie du pouvoir dans l’administration du patrimoine bâti. Elle a surtout consisté, en l’occurrence, à laisser s’installer à Marseille et dans sa région, plus encore que dans la plupart des autres parties du territoire national, des peuples, des sociétés, des civilisations étrangères à la nôtre et que l’hostilité à son égard, l’esprit de conquête, la faiblesse et la timidité des populations indigènes hébétées par l’antiracisme dogmatique, ont rendu délinquants et criminels dans d’hallucinantes proportions. Qui sont les acteurs majoritaires de la délinquance à Marseille et dans sa région ? À quelles origines appartiennent la plupart des détenus des Baumettes ? Comment s’étonner qu’une prison peuplée essentiellement de détenus issus du tiers ou du quart monde, et qui pour une large part font la loi derrière ses barreaux, présente toutes les caractéristiques des établissements pénitentiaires de ces régions du monde ? Marseille, singulièrement ses quartiers nord, est déjà plus ou moins soustraite à la souveraineté et à la civilisation françaises. Il serait bien surprenant que sa prison ne reflète pas cet état de fait. Et ne pas tenir compte de ces données-là, se lamenter in abstracto sur le délabrement des Baumettes, rien n’est plus caractéristique de l’aveuglement pratiqué, prôné et imposé par l’appareil médiatique remplaciste.