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Voile à l'hôpital

Envoyé par Quentin Dolet 
23 décembre 2009, 14:50   Voile à l'hôpital
Aubagne : l'examen d'une jeune femme voilée dégénère

Publié le mercredi 23 décembre 2009 à 09H12 sur Laprovence.fr


Depuis qu'il a été interpellé, lundi soir, Soufiane, 32ans, n'a de cesse de nier les faits qui lui sont reprochés. Les policiers du commissariat d'Aubagne multiplient les auditions. Ils ont entendu et réentendu les divers acteurs de cette scène d'un triste genre nouveau : le "diktat" imposé aux services médicaux par un ou plusieurs patients.

20h30. Soufiane, un Français domicilié à Marseille dans le quartier de Saint-Marcel (11e), se présente aux urgences de l'hôpital d'Aubagne. Il est accompagné de son épouse voilée, âgée de 24 ans, de nationalité marocaine, titulaire d'une carte de séjour. Soufiane explique d'emblée qu'il entend absolument assister à l'examen de sa femme.

Une infirmière, dite d'orientation et d'accueil, lui répond alors qu'il n'en est pas question, conformément à la pratique hospitalière. Il porte aussitôt un coup au visage de l'infirmière. L'homme sera maîtrisé et interpellé. Il est, depuis, placé en garde à vue. Entendu sur les raisons de son geste, il n'a pas mis en avant hier d'argument d'ordre religieux. L'infirmière a été entendue. Elle n'a pas livré la même version que le mis en cause et a fait l'objet d'une incapacité totale de travail (ITT) d'un jour.

Elle aurait toutefois pu reprendre le travail dès hier. À l'hôpital d'Aubagne, on indique que le mis en cause aurait mis en avant le fait que sa femme ne parlait pas le français pour justifier sa demande péremptoire d'assister à l'examen médical. La victime, âgée de 32ans, a décidé de déposer plainte "avec le soutien de l'établissement hospitalier".

La femme du gardé à vue doit être réentendue, de même que le médecin de garde lundi soir. De mémoire policière, on n'a pas souvenir d'avoir connu pareil événement de violences dans le département sur fond de "voile à l'hôpital".

Le mis en cause, déjà connu des services de police pour une affaire d'aide au séjour irrégulier en 2008, doit être déféré aujourd'hui au parquet de Marseille pour "violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public". Il encourt à ce titre jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Denis Trossero
23 décembre 2009, 16:31   Re : Voile à l'hôpital
Cette histoire devient un grand classique du Grand remplacement.

Notez l'emploi, par le journaliste, de il n'a de cesse de nier les faits au lieu de "il ne cesse de nier". N'avoir de cesse est l'expression à la mode dans ce grotesque milieu, comme le fut un temps le mot éponyme, et ces semi-analphabètes bouffis d'orgueil se trompent systématiquement sur le sens, la conjugaison, la construction, la syntaxe.
23 décembre 2009, 17:16   Re : Voile à l'hôpital
Oui vous avez raison Cher Marcel, et pourtant, il me semble que nous avions déjà observé que la langue pratiquée par les journalistes de la Provence se tenait encore assez bien. C'est tout dire...
23 décembre 2009, 22:56   N'avoir de cesse
Bien cher Marcel,

Que reprochez-vous exactement à "n'avoir de cesse" dans cette construction-là ?
23 décembre 2009, 23:08   Re : N'avoir de cesse
1. De remplacer de façon inutile et enflée l'expression consacrée "ne pas cesser de...", "il ne cesse de..."

2. De tuer, comme le fait la mauvaise monnaie de la bonne, l'expression plutôt noble "il n'a de cesse qu'il n'ait..." ("...fait comprendre son innocence aux policiers", par exemple ici). Le TLF donne ceci comme exemple : "Tu n'eus de cesse que je ne me fusse résigné à garder le lit et à faire venir Arnozan (MAURIAC, Nœud vip., 1932, p. 145).
23 décembre 2009, 23:50   Emphase inutile
Je comprends ce que vous dites.
24 décembre 2009, 08:00   Re : Voile à l'hôpital
Oufffffa...
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