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Communiqué n° 1514 : Sur la publication de “La France Orange mécanique”

J'ai peine à croire que vous ayez lu mon message, du Masnau.

je ne sais sur quelles études précises vous vous basez

Je cite ma source avec précision.

(...)que certaines catégories sociales connaissent une plus forte proportion de délinquants, noatmment pour le vol simple et le vol avec violence. Il est vrai que d'autres ont un taux de commission des faits plus fort par exemple pour la "délinquance astucieuse".

C'est à peu près ce que j'ai écrit : il y a une différence dans les crimes commis : par exemple, moins de vols à main armée par des riches mais davantage d'escroqueries.

Dans les classes populaires (au sens ancien) il y avait bon nombre de personnes méritantes, il y avait une "aristocratie ouvrière" (souvent des compagnons en fait, souvent syndiqués, souvent communistes). Ces gens élevaient leurs enfants dans l'amour du travail et la droiture. Cela dit, il y avait aussi une vaste proportion de personnes à la limite de la marginalité, sachant bien se plaindre et moins bien travailler, allant des chemineaux aux vagabonds et gens sans aveu, ce fameux Lumpen décrit par Marx et Engels.

C'est aussi ce que j'ai indiqué, même si c'était de façon un peu allusive : ... sauf une très légère pour les deux strates extrêmes de la population (les vrais riches et le lumpen).
Citation
Olivier Lequeux
Le problème, pour l'auteur de l'article ci-dessus, comme pour tous les Caron, Demorand, etc., se pose en termes beaucoup plus simples, car ils ne se préoccupent nullement de logique ou de mathématique. Ils pensent : s'il existe un lien entre l'immigration et la délinquance, alors il faudra -- selon une autre Loi qu'ils sont les seuls à connaître -- exterminer les immigrés. DONC ce lien n'existe pas, ne peut pas, ne doit pas exister. Seule la théologie est habituellement capable d'élaborer des dogmes d'un tel raffinement.

Oui, je crois moi aussi qu'en effet, "le problème il est là".
Marcel,

Vous nous précisiez :

Mais dans les enquêtes sérieuses sur la délinquance juvénile par auto-révélation on ne trouve pas de différence statistiquement significative, sauf une très légère pour les deux strates extrêmes de la population (les vrais riches et le lumpen).

La conclusion que vous en avez tirée me paraît générale et viser toute la population, et non la seule population juvénile. Or, je ne suis pas persuadé qu'une fois la phase de révolte juvénile passée les jeunes de milieu bourgeois ne se stabilisent pas, par exemple.

Si vous avez des éléments concernant des enquêtes générales, j'en suis preneur.

Pour ce qui est du Lumpen, du moins dans sa définition, je ne pense pas que ce soit une frange ou une strate extrême, je le crois assez nombreux.

Enfin, le vol à main armée et l'escroquerie ne sont pas du tout comparables pour le citoyen lambda. Il y a, dans l'esprit de la population, une sorte de bienveillance pour l'escroquerie qui lui semble nécessiter, pour être commise, une certaine participation de la victime due à sa crédulité ou à son goût pour le lucre.
15 mars 2013, 03:39   Les zoïles d'Obertone
Citation
Loïk Anton
Euh depuis Auguste Comte et Hume, je pensais que pour la plupart des positivistes la "causalité" ne voulait pas dire grand chose, et que l'on se contentait de mesurer des corrélations (la notion de "cause" étant relativement métaphysique... elle supposerait que l'on dispose d'une sorte de connaissance interne aux objets considérés, que l'on doit au contraire poser comme des "boîtes noires").

Dire qu'on est plus volontiers délinquant parce qu'on est arabe, ou autre, convoquant alors une "nature" déterminante intrinsèque, cela veut dire quelque chose, cher Loïk, et c'est à ce genre de réductionnisme biologique et culturel que pensent les zoïles d'Obertone, quand il évoquent le passage obligé de la corrélation — neutre quant à l'explication — à la causalité.
Et point n'est besoin, à mon avis, de s'équiper de la tenue bathmologique humienne pour comprendre en effet ce dont il s'agit, même si l’établissement d'un tel lien constitue un tel casse-tête qu'il en devient rédhibitoire...

(Je pense que les positivistes (logiques) avaient tort : le sens d'une proposition n'est pas fonction de la possibilité de sa vérification)
15 mars 2013, 09:24   Re : Les zoïles d'Obertone
Obertone est, sur ce point, irréprochable. Il n'essentialise pas, il évoque des cultures et non des races (il parle de l'islam, pas des Arabes), des situations et non des natures.
15 mars 2013, 10:25   Re : Les zoïles d'Obertone
Marcel Meyer a entièrement raison et je trouve très inquiétant l'amalgame qui et en train de "prendre" et de devenit une affaire entendue qui ne se discute pas entre la race et la culture. Assimiler "arabes" à "islam" c'est faire comme si, par exemple, n'existaient pas les Arabes chrétiens qui bien que de la même race ne posent aucun des problèmes que posent les Arabes musulmans, faire comme si ces derniers était condamnés à "produire" de l'islam. Cela impliquerait, en effet, que les personnes appartenant à cette race n'aurait pas le choix, qu'elles serait donc, en quelque sorte, génétiquement musulmanes comme les noirs sont condamnés à produire de la mélanine et des cheveux crêpus, qu'il n'y aurait donc aucune espoir d'adaptation ni de changement de leur part . C'est la lecture la plus raciste que l'on puisse faire de l'humanité. C'était bien la peine de chasser l'idée "race" et de ses caractérisitiques génétiques impossibles à modifier pour assigner aux cultures le même rôle !

( message corrigé)
Utilisateur anonyme
15 mars 2013, 10:40   Re : Les zoïles d'Obertone
Très précieuse intervention, chère Cassandre ; et l’on peut en effet se demander si un jour, vers 2045, un candidat à l’élection présidentielle française (si la France existe encore) ne mettra pas dans son programme l’idée qu’il faut faire disparaître le mot culture (au prétexte que...).
15 mars 2013, 10:54   Re : Les zoïles d'Obertone
Exactement !
On ne proposera pas de rendre tabou ou de bannir l'emploi du mot "culture" au prétexte que, Leroy, mais... pour mettre fin à une hypocrisie. C'est à présent le mot d'ordre universel, celui qui énonce en toute chose la règle politique nouvelle. Tout doit y passer, les prochains gros clients de cette moulinette: l'école, par exemple, qui sera supprimée pour mettre fin à une hypocrisie, et la langue française, et la police, et la justice, surtout la justice.
Utilisateur anonyme
15 mars 2013, 17:19   Re : Les zoïles d'Obertone
Oui, vous avez raison. Cette hypocrisie qu’est la civilisation est vraiment insupportable.
Au risque de lasser, un ultime assaut du dénégationnisme, dans Marianne.

"Dans son livre, p. 253, Obertone emploie une expression, «être pris pour un pélican», qui sonne comme un clin d'œil aux blogs de la «réacosphère», qui se rallient à ce drôle d'oiseau." Rien ne leur échappe !
Utilisateur anonyme
26 mars 2013, 11:37   Re : Les zoïles d'Obertone
Nicolas a parlé.
Personne n’a parlé.
C’est pareil.
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