Entretiens de Plieux I, première et deuxième partie.

Chers amis de l'In-nocence, nous avons le plaisir de mettre à votre disposition le premier entretien de Plieux complet. A suivre, vous trouverez la première vidéo (déjà publiée) et sa suite. Le format de "Youtube" limite la durée d'une vidéo à dix minutes, ce qui explique ce découpage.

Le prochain entretien de Plieux sera mis en ligne dans une semaine ou deux. A en juger par le succès de ce premier opus (plus de 2000 "vues" depuis vendredi dernier), il n'est pas douteux que le suivant fera date.

Première partie :




Deuxième partie :

Remerciements et encouragements chaleureux aux promoteurs et aux exécutants de ces morceaux de choix !...
Une très légère critique, cependant : les raccords entre les différentes prises (ou les coupures et collages dûs au montage, je ne suis pas un spécialiste) sont un peu gênants, parce qu'ils sont trop "raccord" (comme je crois qu'on dit assez vilainement), justement. C'est-à-dire que l'on sent qu'il y a une coupure, mais que cette impression est aussitôt démentie par la continuité du propos (et certes, cela n'est pas plus mal...) et par celle du mouvement (mais là, avec une moindre précision, fatalement) ; de sorte qu'il y a là un petit hiatus contrariant, parce qu'il n'est pas assez marqué, ou qu'il l'est trop.

Moi, malheureusement, je ne vois que des images fixes, peu nombreuses, la plupart représentant un vieux bonhomme devant des livres. Le pire est que si j'essaie de sortir de là, tout se bloque, il n'y a d'autre recours que "forcer à quitter". Le texte, en revanche, se déroule parfaitement.

Du texte ? Mais je n'ai pas vu de texte, moi ! (Non plus que de vieux bonhomme, du reste...)

Est-ce Scott Ross qui clôt le premier entretien ?

Pardon, le son.

Pour moi, c'est très bon. Un grand merci.

Je trouve cela très, très bien... à quelques réserves près, qui ne concernent que la forme : d'une part, je suis d'accord avec M. Francmoineau pour ce qui concerne les coupures ; d'autre part, je crois que le cadrage aurait gagné à être un chouïa plus bas (les mains) et à être légèrement décentré, et, peut-être, moins plongeant... mais je chipote, je chipote...

Citation
virgil
Est-ce Scott Ross qui clôt le premier entretien ?

Cher Virgil,
il ne me semble pas qu'il s'agisse de Scott Ross, mais je relaie ce que le secrétaire général avait écrit sur le fil concernant le communiqué n° 1039 (Ornans) : Chut ...

Passionnant ! Merci.

C'est excellent, et cela permet à Renaud Camus de développer sa pensée (le "lapidaire" s'accommode mal des subtilités et chatoiements du discours).

C'est en outre extrêmement camusien puisque, aux dires du premier intéressé, cela ne va pas, et aux dires des autres cela va.

Oui, c'est un entretien qui prend le temps...

Moi qui ne connais rien à la technique , j'ai trouvé ça très réussi.

Pfff ! Encore un argument pour les partisans du recul de l'âge de la retraite ! Ah bravo !

Très bien, peut-être la parole est-elle un peu "pressée", on ressent qu'on est dans un temps bien précis à ne pas dépasser.

Formi formi formidable !

C'est nettement plus intéressant que le festival de Cannes.

D'ailleurs je crois que notre ami Bourjon est en compétition.

Je ne peux que souhaiter une suite à une telle initiative particulièrement bienvenue sur le forum.
La forme est efficace, tant par la présence de Renaud Camus que par les séquences photos qui jouent un rôle bénéfique en introduisant brutalement de la réalité dans le propos. J'ai beaucoup aimé ces deux premiers entretiens.

Très heureux de cette nouvelle avancée du Parti de l'In-nocence.

Ce que je trouve admirable, c'est que Renaud Camus ne parle pas comme quelqu'un qui a réponse à tout mais comme quelqu'un qui aurait tout à prouver. Une telle modestie pour un tel bagage intellectuel est assez rare.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

"Une telle modestie pour un tel bagage intellectuel est assez rare."

Je dirais même moins : un tel bagage intellectuel est assez rare; car il implique généralement la modestie.

Très juste.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Merci au "vieux bonhomme "
« One world, one future « c’est l’hymne du tout monde et du tout festif…la mise à mort de la pluralité des mondes et la multiplicité des temps…Effacer l’ailleurs par l’uniformisation mondialiste et ensuite vendre cet ailleurs détruit en tant qu’ailleurs authentique. Le tourisme est l’avenir. Les touristes sont l’armée de métier de la nouvelle civilisation festive. » P. Muray
"Le maire, qui est maître en sa commune, lui commande hôpital, salle des fêtes ou collège ; toute les Madame Bovary du canton veulent leur villa sur ce modèle moderne. On installe de monstrueux H. L. M., la sans vouloir à un instant entendre parler de beauté, et j'ai vu des gens de goût, effrayé à l'idée qu'ils allaient être en retard d'un pas sur le progrès, avoir honte d'admirables maisons ancestrales, au style noble, venu le fond des temps. À l'usage évidemment on s'aperçoit que les grandes baies laissent passer le froid et l' insupportable chaleur ; que la maison haute est rapidement dégradée par le vent ;qu'.on est moins bien dans la construction de l'architecte local que dans la construction des maîtres maçons d'il y a 100 ans.
Toutefois le mal est fait, le paysage est détruit. On habite désormais dans un site inharmonique... C'est ainsi qu'après toute une contrée, tout un pays peut s'enlaidir, et de plus en plus car, à l'origine de cette laideur, il y a quelque un qui pense profit au lieu de penser architecture. Toute une population est mal à l'aise, sans savoir pourquoi.
Il me semblerait passionnant, quant à moi, de faire du nouveau en continuant à obéir aux règles immuables...
On me dit, et je le sais, qu'il faut aujourd'hui loger beaucoup plus de gens qu'il y a 100 ans. Cette raison n'explique pas ces déraisons. Toute la technique moderne n'empêchera pas la chaux d'être un enduit noble qui absorbe la lumière et s'en colore comme s'en colore tout le reste du paysage. Pourquoi ne pas mettre les moyens de la technique moderne au service des règles divines qui créent autour de nous la beauté naturelle ?"
Humilité, beauté, l'orgueil ( début des années 1960) Jean Giono

C'est Giono qui parlait aussi de "coopératives construites avec un souci d'architecture de la planète Mars" - cette notation m'a toujours fait sourire, en même temps que (presque) pleurer...