La théorie du genre en Suède...et ailleurs

Le Figaro nous apprend qu'un couple suédois a décidé de ne "pas révéler le sexe de son enfant de 2 ans".

Leurs motivations sont aberrantes, inquiétantes. Cet enfant ne devrait-il pas être retiré à ses parents ? Jusqu'où peut-on laisser des parents élever seuls leur enfant ? A quel moment cet enfant doit-il être considéré comme en danger ?

Le Figaro nous apprend également que certains députés UMP réclament la création d'une commission d'enquête sur l'introduction et la diffusion de cette théorie ("gender theory") en France.

Après, ou parallèlement au Grand remplacement, la Grand indifférenciation ?

Mon Dieu...

Après, ou parallèlement au Grand remplacement, la Grand indifférenciation ?

Ou la Grande Indétermination. Dans tous les cas, oui, la question est posée. (J'avais entendu parler, dans un article, aux Etats-Unis, de cette histoire de fous. Croyant avoir la berlue, j'avais demandé à un ami américain, parlant un français parfait, de me confirmer l'horreur de cette expérience, menée, si j'ose dire, dans une atmosphère bon enfant).

Ce n'est plus un enfant, c'est un gadget !

Ces parents, sans doute persuadés de bien faire, me semblent paralysés par la crainte de choisir, par le rsique de transmettre, de faire des choix, bons, mauvais, parfois l'un et l'autre, parfois fautifs mais ayant au moins le bénéfice de tenter de construire une épine dorsale et de permettre à apprendre à composer avec le réel. Pas ce qui semble se tapir derrière ce rêve de superpuissance niché dans l'indifférenciation sexuelle.

Que croient-ils, ces parents, que Pop, le gadget, a le sexe des anges, Seraphitus-Seraphita des rêves de ses parents ?

Et puis la mascarade sociologique de ces parents qui ne veulent pas renoncer à un sexe sous prétexte de construction sociale de l'identité sexuelle, croient-ils sincèrement que Pop restera sans fin une petite chose par-delà son "genre" ?

Enfin, et dire qu'ils passèrent des années à torcher un gosse qui n'était même pas leur genre !

Pop... quel prénom merveilleux (et riche de résonances !).
Nous voilà tous acculés au pop, à présent. Ils auraient pu tout aussi bien l'appeler Sympa, ce schtroumpf.

Le fait est que si ces enfants sont "suivis" par des observateurs impartiaux, il y a là de quoi récolter des informations précieuses sur certaines modalités de constitution de l'identité de la personne, en des conditions d'expérimentation assez propres et en effet dégagées de l’imposition extérieure de patterns identitaires commandant des comportements types.
Considérez donc ces parents comme des expérimentateurs-pionniers offrant leurs enfants à la science pour l'enrichissement du savoir humain, plutôt que vous indigner et vous faire tellement de mouron pour læ petit(e) Poppy.

Citation
Afchine Davoudi
Pop... quel prénom merveilleux (et riche de résonances !).
Nous voilà tous acculés au pop, à présent. Ils auraient pu tout aussi bien l'appeler Sympa, ce schtroumpf.

J'avais également fait le lien avec la musique pop. On ne veut pas que son fils joue au camion ou aux cowboys et aux indiens, mais on lui donne le nom d'une musique planétaire, bête et ringarde.

A venir, le slogan : Touche pas à mon Pop !

"Ce n'est plus un enfant, c'est un gadget !"

Exactement, ce n'est plus une personne, c'est une idéologie vivante, un dogmatisme à deux jambes.

« Touche pas à mon Pop ! » Rivoallan, you just made my day.