Communiqué n° 1554, mercredi 27 mars 2013
Sur un extraordinaire “journal” de France 2
Le parti de l’In-nocence souhaite que demeure comme un morceau d’anthologie — pour servir à l’histoire du changement de peuple et de la collaboration du complexe médiatico-politique à ce phénomène — le journal de 20 heures de la chaîne France 2, le 27 mars 2013. Après un reportage sur les “Dérouilleurs” (sic) et un éloge de la ségrégation à l’embauche pourvu qu’elle soit effectuée à l’avantage des personnes d’une origine donnée, un autre “sujet” traitait de l’action policière à l’encontre des auteurs des récentes violences de Grigny, auteurs dont il nous est dit que leur principale caractéristique est d’être jeunes, très jeunes, et dont nous n’apprendrons rien sur l’appartenance ethnique ou religieuse, pourtant très exaltée dans le reportage précédent, mais qui soudain est devenue un mystère. Il en ira de même des protagonistes du reportage suivant, sur la montée de la violence à Paris, sur la nouvelle réputation de la capitale comme “ville dangereuse” et sur l’inquiétude à cet égard des autorités chinoises et des touristes chinois, fréquemment agressés. Qui sont les responsables de cette montée de l’insécurité ? On n’en saura pas plus sur ce point que sur l’origine des attaquants de Grigny. Ce sont là sujets tabou, dont il est convenu qu’il ne sera rien dit. Jamais au cours de l’histoire cataclysme d’importance comparable au Grand Remplacement en cours ne sera survenu dans un tel silence, dans une aussi rigoureuse volonté qu’il ne soit pas nommé, dans une telle obstination à l’évitement.
Le parti de l’In-nocence note d’autre part qu’au cours du même journal un autre reportage encore était consacré à la disparition de notes à l’École, traumatisantes à l’excès, nous explique-t-on, pour les élèves ; et qu’on apprenait à cette occasion que les dictées, apparemment, n’étaient plus des dictées de phrases, encore moins des dictées de textes, mais de simples dictées de mots, qu’il s’agit pour l’élève d’écrire comme il peut, isolément. Il y avait dans cette séquence sinistre, et rendue plus sinistre encore par l’indigne collaboration des maîtres à cette pitrerie désolante, pleine confirmation du lien fondamental entre enseignement de l’oubli, hébétude organisée et abandon passif à la colonisation.