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Communiqué n° 1557 : Sur une tragédie parfaitement emblématique

Communiqué n° 1557, mardi 2 avril 2013
Sur une tragédie parfaitement emblématique

Le parti de l’In-nocence souhaite attirer l'attention sur le caractère parfaitement emblématique de la tragédie dans laquelle trois personnes ont perdu la vie et dix autres ont été blessées, par l’effet d’un incendie criminel dans un immeuble d’Aubervilliers, le 30 mars dernier. Tous les éléments liés à cette affaire lamentable sont étroitement liés à la situation actuelle de notre pays, soumis conjointement au changement de peuple, à la nocence permanente et finalement, dans les cas extrêmes qui ne sont pas rares, au crime comme expression et moyen de la conquête territoriale. Cinq Égyptiens sans papiers s’installent sans droit dans un immeuble, ils y rendent impossible la vie de tous les autres habitants par leur bruit, leurs cris, leur violence et leur occupation abusive et agressive des espaces communs et, un mouvement de révolte s’étant esquissé, l’un d’entre eux met le feu à l’édifice.

Le parti de l’In-nocence voit dans cette affaire un exemple parfait de ce qu’il y a de dérisoire à envisager séparément, comme l’ont fait tous nos gouvernements depuis des lustres, la délinquance petite ou grande d’une part, le changement de peuple d'autre part : la première n’est en fait que le traduction en acte de la seconde. Il est de même parfaitement absurde de parler séparément de “problème du logement” et d’immigration. Il n’y a pas de problème du logement. Plus exactement il n’y a d’autre problème du logement que celui de l’immigration. C’est uniquement pour les protagonistes du changement de peuple qu’il faut éternellement construire, construire et construire, rénover ce qu’ils saccagent, artificialiser à outrance, banleucaliser le territoire et détruire le paysage — seul exemple historique de conquête entièrement payée d’avance par les conquis.
Mais les autres habitants de l'immeuble n'étaient-ils pas eux-mêmes pratiquement tous des immigrés, donc l'immeuble déjà un "terrain conquis" ?
Eh oui, le changement de peuple est rondement mené mais il connaît malgré tout quelques "ratés". Mme Duflot n'avait d'ailleurs pas l'air plus ému que cela.
J'avoue ne pas saisir la remarque d'Alain Eytan...
Il y a des degrés dans la conquête. Cet immeuble, à force d'être toujours plus conquis, et conquis de façon toujours plus nocente, a fini par brûler.
On peut voir là la conclusion naturelle et ultime du grand n'importe quoi multiculturaliste : d'abord la nocence, puis le saccage, la destruction et, finalement, la mort.
Immeubles, hommes, civilisations : rien de ce qui est pensé comme remplaçable ne survivra.
« Immeubles, hommes, civilisations : rien de ce qui est pensé comme remplaçable ne survivra. »
Jolie formule, en effet, qui pourrait prendre place dans un recueil d'aphorismes in-nocents.
On pourrait juste chicaner le mot "pensé" comme remplaçable : "pensé", c'est beaucoup dire...
Le Grand Remplacement et la tiermondialisation de la France sont les deux faces du Désastre d'où naîtront de plus en plus de drames en tous genres.
“Aldo Stérone”, non sans d'excellentes raisons à mon avis, pense que les Remplaçants démantèleront le château de Versailles et construiront des bidonvilles avec les pierres.
(Tout est déjà dans Le Camp des Saints (1973), à cet égard.)
Citation
Afchine Davoudi
“Aldo Stérone”, non sans d'excellentes raisons à mon avis, pense que les Remplaçants démantèleront le château de Versailles et construiront des bidonvilles avec les pierres.

Possible, "ils" ont déjà donné les clés du château à une "artiste" portugaise qui voulait y exposer un lustre réalisé avec des tampons hygiéniques.
» Immeubles, hommes, civilisations : rien de ce qui est pensé comme remplaçable ne survivra.

C'est en quelque sorte une tactique de la terre brûlée que vous décrivez, cher Afchine.
Le sens de ma remarque était simple : si l'on considère un incident violent ou "fait divers" comme "emblématique" d'une conquête territoriale visant à remplacer une population par une autre, la violence étant le moyen du remplacement, alors la conquête d'un territoire déjà conquis, puisque peuplé d'une population remplaçante, apparaît un peu répétitive, la valeur exemplaire de l’emblème laissant peut-être à désirer.
Mais bien, si vous poussez la fureur remplaciste jusqu'à vouloir emporter les biens immeubles (encore que celui-ci fût déjà passablement dévasté) et les infrastructures mêmes...
Cher Alain,


Les immeubles ne sont pas ce qu'on croit, voyez par exemple la coutume d'Aunis relative aux abeilles, et spécialement les commentaires de Bourjon et Le Camus (le seul à être dédigné par "M.")

Les ruches des mouches à miel sont aussi immeubles à l’égard du propriétaire de la maison où elles sont.

Duplessîs ibidem ; Bourjon, tom. 1, fol. 117, n. 15 ; Ferriere , compil. sur l’art. 91 de Paris, n. 8 ; le Brun, com. liv. 1 , ch. 5, sect. 2, dist. 1 , n. 23 ; Boucheul, art. 302 de Poitou, n. 10 ; M. le Camus sur le même art. n. 4 ; Brodeau aussi même art. n. 5 , & Auzanet encore sur le même art. ; art. 17 des arrêtés dans le même Auzanet, fol. 344. Si elles appartiennent au fermier ou à l’usufruitier, elles sont constamment meubles dans sa succession. L’auteur des notes sur Lalande, art. 355 d’Orléans, pag. 120, les soutient meubles absolument & il peut avoir raison.


Nouveau commentaire sur la coutume de La Rochelle et du pays d’Aunis - La Rochelle - 1756
Il est notoire que les Égyptiens furent de grands apiculteurs.
Notre ami Serge Diot va en faire son miel, pendant que les choeurs de l'In-nocence s'en iront chantant "Mélissa, métisse d'Ibiza vit toujours dévêtue".
« Mais bien, si vous poussez la fureur remplaciste jusqu'à vouloir emporter les biens immeubles (encore que celui-ci fût déjà passablement dévasté) et les infrastructures mêmes... »

C'est bien ce qui se passera, je le crains.
Ouvert absolument au hasard, peu après avoir pris connaissance des sombres présages d'Afchine, une Anthologie de la poésie chinoise, (textes choisis et traduits par Patricia Guillermaz), et lu une Lamentation de Wang Ts'an (177-217).


La capitale de l'Ouest est troublée
Loups et tigres la désolent.

J'abandonne l'Empire du Milieu
Et me livre aux Barbares du Sud.

Devant moi, les miens s'affligent
Mes amis veulent me retenir.

En chemin je ne vois rien
Que des os blanchis couvrant la plaine...
05 avril 2013, 22:44   ....
西京亂無象。
Les désordres ont rendu la capitale d'Occident méconnaissable


豺虎方遘患
Chacals et tigres y installent souffrances et malheur


複棄中國去。
Je renonce à la Chine et m'en vais

遠身適荊蠻。
me portant au loin, vers la Barbarie

親戚對我悲。
Les miens me disent leur affliction

朋友相追攀。
Mes amis veulent me retenir.

出門無所見。
Franchissant les portes de la cité, je ne vois rien

白骨蔽平原。
Que des ossements blanchis dispersés sur la plaine

路有饑婦人。
Allant sur la route je croise une mère mourant de faim

抱子棄草間
qui abandonne dans les hautes herbes son enfant emmailloté

顧聞號泣聲。
Du petit être émanent des cris d'effroi.

揮涕獨不違。
Le femme sèche ses larmes et poursuit seule son chemin.

未知身死處
J'ignore en quel lieu je rendrai l'âme, me dit-elle

何能兩相完
Comment pourrais-je nous porter ensemble vers le trépas ?

驅馬棄之去
J'éperonne mon coursier pour m'éloigner au plus vite de cette scène

不忍聽此言
Je ne puis souffrir ces paroles.

南登霸陵岸
Me dirigeant vers le Sud j'entreprend l'ascension des hauteurs de Baling

回首望長安
Et je me retourne pour apercevoir la capitale Chang An

悟彼下泉人
C'est alors que je comprends le poète de la Chute d'eau

喟然傷心肝
Et qu'une tristesse indicible me transperce le coeur et me meurtrit les viscères.
05 avril 2013, 23:13   Re : ....
Ah, merci, Francis.

Autre poème de circonstance, peut-être (ce n'en est que la première stance), de T'ao yuan ming (365-427), En buvant.


J'ai bâti ma maison parmi les humains
Mais nul bruit de cheval ou de voiture ne m'importune.
— Comment cela se peut-il ?
— À cœur distant, tout lieu est retraite.
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