"Ce ne sera certainement pas un écrivain du XXIe siècle, ça c'est sûr" : on se rassure comme on peut. On parle aussi, sous des dehors d'objectivité, et comme pour rappeler que Muray n'a pas été du bon côté, d'"entreprise de réhabilitation de Philippe Muray", comme si ce dernier avait besoin d'être réhabilité... Muray, comme tout grand écrivain, intimide ceux qu'il a toujours déjà jugés comme irrécupérables.
"J'vais m'gêner, je peux enfin répondre à un mort ! il est rongé par ses vers ! L'avantage des chiens vivants sur les lions morts ! Et j'vais pas le rater, parce qu'il m'a insulté, et moi j'vais l'insulter post-mortem ! Y peux toujous essayer d'me cogner, maintenant ! ", dixit Arnaud Viviant. Être condamné à attendre la mort de son ennemi pour l'accabler d'injures ! Comme c'est pitoyable ! Et comme Muray aurait plaint le pauvre hère qui s'étant senti menacé par sa prose en est réduit aujourd'hui à piétiner son cadavre ! C'est la plus grande victoire de Muray !