avoir vocation à

...encore quatre fois dans la bouche d'Estrosi le 18 janvier.

Pour qui veut biaiser, c'est encore plus fort que la voix passive...

Que pensez-vous de cette tournure? On lui met sur le dos bien davantage que son sens «être qualifié pour».

Je ne l'ai pas vue dans le répertoire des délicatesses. Ni «au final», d'ailleurs, qui va finir par m'assommer...

Estrosi est l'exemple type du motodidacte.

"Vocation à " est reconnu par le TLFI, je ne pense pas qu'on puisse en critiquer l'usage. En critiquer l'abus, oui, et M. Estrosi en abuse.

Tous les jours, sur France Info, un journaleux parle d'un livre qui s'appelle... Pourquoi ne pas dire qui s'intitule, est-ce vraiment compliqué ?

S'intitule contient trois syllabes, Florentin.

C'est beaucoup, en effet. D'ailleurs, ils travaillent à France Info, yakavoir.

Quatre, à Toulouse, où le mot se prononce "s'intituleu".

Ce qui en fait toujours une "seuleu" de plus...

Oui, vous avez raison.

Ce qui m'énerve, pour ma part, c'est le "sur ça" (dans le même esprit que le fameux "sur comment"), à la place de "là-dessus", "sur ce thème", ou "à ce sujet". Exemple : "Je connais cette histoire, d'ailleurs, j'ai lu un livre sur ça."

Cette formulation insupportable se développe de plus en plus...

aujourd'hui...

Le ministre de l’Intérieur et de l’Immigration, Brice Hortefeux, interrogé à l’Assemblée nationale sur l’afflux de migrants tunisiens en Italie, a prévenu mardi 15 février qu’”un étranger en situation irrégulière” avait “vocation à être reconduit dans son pays d’origine”

Donc... Voilà !