"Pas de place pour les ennemis de la démocratie"

Claude Bartolone dixit.




Je trouve cette vidéo assez sidérante pour ce qu'elle révèle du fonctionnement de notre démocratie représentative.

Une loi votée ne peut donc plus être contestée ? Dans ce cas pourquoi avoir créé la question prioritaire de constitutionnalité ? Pourquoi syndicats, associations et hommes politiques défilent-ils régulièrement contre des textes adoptés (par la droite) ?

Ou est-ce la présence même de ces "individus" qui serait contraire à la démocratie ? Alors pourquoi ouvrir la séance au public ?

Ou est-ce que tout opposant au mariage gay, en plus d'être homophobe, est un fasciste tout droit venu, via une machine à voyager dans le temps, de 1936 ?

Plus le temps passe et plus je suis contre les pro-mariage gays.

Je viens à l'instant de voir ces images tout à fait affligeantes. Il faut s'appeler Bartolone, qui a l'insulte et l'inflation sémantique faciles, pour traiter d' "ennemis de la démocratie" les responsables d'un charivari qui font entendre jusqu'au bout leur rejet d'une loi. Bartolone, nain politique situé opportunément à la gauche de la gauche, élu historique des quartiers populaires mais propriétaire d'une maison de ville valant des millions et premier opposant à la fin du cumul rémunérateur des mandats... Quelle honte.

Je me réjouis que nous soyons, ici, au moins deux à trouver scandaleuse cette intervention. Je me sens moins seul...

Je vous en prie, Comolli, mettez au moins quartiers populaires entre guillemets !