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France 2, l’histoire du camionneur attaqué

Envoyé par Renaud Camus 
Quelqu'un en sait-il plus sur l’histoire que présentait ce soir le journal de France 2, du camionneur attaqué par cinq “jeunes” ?
Le Figaro :


"Un routier a été roué de coups sur une route départementale des Yvelines, par plusieurs jeunes gens vexés d'avoir été doublés par le camion.

La querelle d'automobilistes a dégénéré hier après-midi, sur la D30 entre Achères et Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), après que les occupants d'une voiture eurent été vexés d'avoir été doublés par un camion, comme l'a d'abord indiqué Le Parisien.

Ils ont alors passé à tabac le chauffeur du poids lourd, avant de lui rouler sur la cheville en partant. L'homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a la jambe cassée, a précisé cette même source.

Un homme en garde à vue

Selon Le Parisien, la voiture circulait avec cinq jeunes gens à bord. Vexés d'avoir été doublés par un camion, ils l'ont à leur tour dépassé, avant d'obliger le chauffeur à s'arrêter.

Toujours selon le quotidien, un des jeunes occupants de la voiture, un militaire âgé de 22 ans et originaire de Poissy, a été oublié par ses amis lorsqu'ils ont pris la fuite.

Interpellé, il aurait dit aux enquêteurs avoir été pris en stop par les automobilistes. Or, il est le propriétaire du véhicule, dont la plaque d'immatriculation a pu être relevée. Ce jeune homme se trouvait ce soir en garde à vue, a confirmé la source proche de l'enquête."
Et dans le Parisien, une interview du routier :


"L’enquête sur le passage à tabac d’un routier, vendredi dernier à Achères (Yvelines), avance. Un groupe de jeunes à bord d’une Clio, mécontents d’avoir été dépassés par le poids lourd, s’en était pris à son chauffeur. Lundi, le conducteur de la voiture, âgé de 24 ans, s’est livré aux enquêteurs.
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La victime, Samuel Ngaba, un chauffeur routier âgé de 60 ans habitant le Val-de-Marne, attend beaucoup de l’enquête. La jambe droite plâtrée et en arrêt de travail pour au moins quarante-cinq jours, il accepte pour la première fois de raconter sa violente agression.

Que s’est-il passé vendredi dernier?
SAMUEL NGABA. J’avais pratiquement terminé ma tournée quand une Clio m’a coupé la route à Poissy (Yvelines). Il y avait cinq hommes à l’intérieur et la voiture roulait doucement. Bien sûr, même si la départementale sur laquelle on roulait était limitée à 70 km/h, on n’est pas obligé de rouler aussi vite. Mais là, ils n’étaient même pas à 20 km/h, ils me freinaient. J’ai fait des appels de phares mais la voiture n’avançait pas. Les gens à l’intérieur n’arrêtaient pas de se retourner pour me regarder. Tout de suite, j’ai trouvé ça louche…

A quoi avez-vous pensé?
J’ai senti très vite que c’était un guet-apens. Soit ils voulaient voler la marchandise (NDLR : il restait une palette de vin et une de matériel électronique), soit ils voulaient me prendre le camion pour un hold-up. C’est pour ça que je les ai dépassés. A ce moment-là, ils ont accéléré et sont repassés devant moi. Je les ai redoublés et j’ai voulu me réfugier dans un entrepôt Geodis à Achères où je sais qu’il y a toujours du monde.

Vous avez été suivi jusque-là?
Jusque dans la cour de l’entrepôt! Et manque de chance, comme il pleuvait, il n’y avait personne dehors. J’ai à peine eu le temps d’arrêter mon camion qu’ils me sont tombés dessus. Ils ont commencé à me donner des coups de poing, des coups de pied, des coups de genou. J’ai aussi reçu un coup de cric à l’épaule et je suis tombé au sol. Les coups ont continué, alors j’ai crié : « Au secours, au secours, laissez-moi la vie sauve. »

Vous avez craint pour votre vie?
Oui. J’ai cru que j’allais y passer. En plus, on était à 15 km des Mureaux, là où un automobiliste a été battu à mort il y a quelque temps (NDLR : huit jeunes ont été condamnés le même jour à des peines de cinq à vingt ans de prison pour le meurtre de Mohamed Laidouni sur l’autoroute A 13 en juin 2010). J’ai cru que j’allais finir comme lui.

Que s’est-il ensuite passé?
Comme des gens ont commencé à sortir de l’entrepôt, ils sont remontés dans leur voiture et ont foncé sur moi. Ils ont roulé sur ma jambe. Heureusement que j’avais des chaussures de sécurité sinon mon pied était écrabouillé. Au sol, j’ai quand même réussi à attraper un de mes agresseurs, qui a été retenu jusqu’à ce que la police arrive.

Comment allez-vous aujourd’hui?
Ça a été dur pendant deux jours mais aujourd’hui, j’arrive à marcher avec des béquilles. En revanche, je fais des cauchemars. La scène repasse tout le temps dans ma tête."
Utilisateur anonyme
24 avril 2013, 23:20   Re : France 2, l’histoire du camionneur attaqué
Le diversitomètre s'affole sur l'item se font prendre à cause de leur épaisse bêtise.
C’est épatant, ce diversitomètre. Ça marche très bien.
Il a doublé des jeunes. Vous vous rendez compte : il a osé doubler des jeunes près des Mureaux. Faut pas s'étonner après. J'appelle tout de suite Muchielli.
Utilisateur anonyme
27 avril 2013, 00:59   Re : France 2, l’histoire du camionneur attaqué
On me faisait récemment remarquer que cet usage (délirant) de l’expression “jeunes” pour désigner des noceurs, des criminels, des assassins divers ou autres “chances pour la France” était éminemment contre-productif, dans la perspective même de l’antiracisme : à force de n’entendre parler que de “jeunes” lors de telle ou telle agression, alors qu’ils voient bien que la jeunesse n’est pas la principale caractéristique des agresseurs (ou du moins leur caractéristique la plus “agissante”), ces imbéciles de Français sont devenus d’excellents traducteurs, comme dirait Machin-Truc, ils savent que “jeune” veut dire “divers”. Et donc, en ce sens, même si des “jeunes” ne sont pas des “divers”, les gens auront de plus en plus facilement tendance à se dire : « C’est encore sûrement la faute aux Noirs et aux Arabes ! ». (Certes, l’In-nocent, lui, se dit, que cette “contre-productivité”-là n’est peut-être pas détestable...)
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