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Vincent Peillon et la Révolution française

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
27 avril 2013, 14:56   Vincent Peillon et la Révolution française
« La Révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution.

« Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen.

« Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

Vincent Peillon, La Révolution française n'est pas terminée, Seuil, 2008.
Utilisateur anonyme
27 avril 2013, 15:01   Re : Vincent Peillon et la Révolution française
Allant là-contre :

Épouvantable ! Le primitif esprit de la table rase assumé, revendiqué et au pouvoir.
Sa prose est d'une platitude... L'époque a les illuminés qu'elle mérite. Des illuminés sans style et sans personnalité, même pas ardents.

Mais Peillon n'est-il pas étiqueté "philosophe" par les mêmes (Libération, le NouvelObs) qui, hier, portraituraient DSK en "grand économiste"?.. Des savants sans oeuvre écrite!
Utilisateur anonyme
27 avril 2013, 19:02   Re : Vincent Peillon et la Révolution française
Le rabbin Peillon est assurément un illuminé.
Cher ami,

Pour ce qui est de M. Peillon, je n'ai aucune idée.

En revanche, considérant M. Strauss-Kahn et malgré mon peu d'estime à son propos, je suis bien obligé de considérer qu'il bénéficie d'une présomption de compétence en économie, à la fois du point de vue de sa formation (HEC, doctorat puis agrégation de sciences économiques), de son travail d'enseignement (professeur d'université à Nancy puis à Nanterre, professeur à l'IEP) et de ses fonctions (commissaire général adjoint au Plan, président de la Commission des finances, ministre du Commerce extérieur, ministre de l'Economie et des finances, directeur général du FMI).

Qu'il ait peu publié est, somme toute, secondaire.
Et pourtant, pas l'ombre d'une doctrine ou d'une théorie qui ne porte son nom, pas un livre signé de lui qui soit enseigné dans les universités.

DSK n'a rien écrit d'important dans une discipline aussi technique que l'économie et n'a pas fait école. Il s'est vu paré du statut d'économiste parce qu'un soir, à la télé, il en mit plein la vue à Anne Sinclair, parce qu'il donna des cours paraît-il mémorables et car il fut, selon l'expression consacrée qui ne démontre rien, "un bon ministre des finances".
Je comprends ce que vous voulez dire, mais n'oublions pas que l'économie est aussi une science appliquée.

Le professeur Barre fut, du point de vue des publications, un économiste important. Il cessa cependant de publier à trente-cinq ans, pour se consacrer ensuite à la mise en pratique de ses idées.

Cela étant, je conçois tout à fait que M. Strauss-Kahn ne soit pas du même niveau que Jacques Rueff, mais je ne suis pas très convaincu que Jacques Rueff soit très supérieur à Raymond Barre qui sut dépasser le statut d'expert pour se confronter directement au problème politique.
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