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La fraude aux bourses à l'université

Envoyé par Véra Giorda 
Les "faux" étudiants boursiers. "Le Monde"


Hélas, je ne peux avoir accès à cet article dans son intégralité.

Les prénoms des étudiants fraudeurs fleurent la diversitude habituée à tirer profit(s) de la France et à cultiver l'arnaque sous toutes ses formes.

Que ce type de fraude fasse l'objet d'un article me donne un peu d'espoir. On ne fait pas voir les aveugles, certes, mais les borgnes commencent peut-être à mieux se servir de leur oeil demeuré sain.
"Nous, direct, on signe on s'en va. Ici, on est payés à rien foutre." Ilyes, Ryan, Dylan, trois compères à la démarche chaloupée, assument, débonnaires, leur stratégie de survie par temps de crise. "On a la bourse, on travaille de partout au noir, on s'en tire avec 1 500 euros facile. »

Ce sont là de sottes vantardises de parfaits minables. Eh non, mes pauvres petits, vous êtes bien incapables de gagner le moindre fifrelin, au noir ou autrement, de même que vous êtes bien incapables de décrocher la moindre place dans le plus médiocre des BTS, raison pour laquelle vous trainez sur les bancs de la fac de socio. La fameuse bourse est pour vous l’alpha et l’omega. Ce procédé qui consiste à vivre aux crochets d’un donateur quelconque n’est pas inconnu, m’a-t-on dit, dans le monde d’où vous venez (qui est le troisième, si je compte bien).
"Ce sont là de sottes vantardises de parfaits minables."

Non pas. Ce sont de simples comportements liés à l'usage d'un certain bon sens : "Ici, on est payés à rien foutre." Où est l'erreur ?
C’est sur le « travail au noir » où on gagne tout l’argent qu’on veut (comme le Petit Poucet en portant les lettres des dames) que j’émettais des doutes.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire, encore... Sans avoir lu l'article, j'imagine déjà que parmi les fraudeurs se trouvent sûrement les mêmes (ou certains de leurs "amis"), qui, hier, obtenaient l'abrogation de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers.
Tout cela me semble fort simple : un système de guichet pour lequel aucun résultat n'est exigé (seule la signature d'une feuille de présence est demandée) ne peut que produire ce genre de chose.

Je ne pense pas que les profiteurs soient limités aux seules personnes dont le prénom "fleure la diversité".

Une bonne mesure serait d'obliger les bénéficiaires à rembourser les sommes perçues en cas d'échec à leur examen, mais cela serait sans doute stigmatiser les nuls, sans considération d'origine d'ailleurs.
Citation
Véra Giorda
Les "faux" étudiants boursiers. "Le Monde"

Que ce type de fraude fasse l'objet d'un article me donne un peu d'espoir. On ne fait pas voir les aveugles, certes, mais les borgnes commencent peut-être à mieux se servir de leur oeil demeuré sain.

Oui mais quand on lit la suite de cet article, on s'aperçoit que le journaliste trouve immédiatement toutes les excuses du monde aux comportements de ces néo-universitaires. Ces "jeunes" seraient en effet victimes de leur grande précarité liée la crise économique en cours. La fraude serait en fait une stratégie de survie. L'université pallierait ainsi les défaillances inadmissibles d'un Etat qui ne réserve le RSA qu'aux personnes de plus de 25 ans. Ne doutons pas que le RSA pourtousse sera le nouveau chantier du gouvernement pourtousse. Il est donc prématuré de voir dans l'article du Monde un signe avant-coureur d'une lucidité qui poindrait.
Je vois surtout que l'enseignement ne contrôle rien ni personne.
La gauche, c'est l'école de la dépendance pour tous.

Il est logique que dans cet esprit, les autorités ferment les yeux, trouvent des excuses. Toute la pensée de gauche s'origine et s'arrime au paradigme d'une dépendance entretenue des individus à un système, quel que soit ce dernier.

Cette dépendance univoque -- le parasite: un dépendant à sens unique -- est à la fois la colonne vertébrale idéologique de cette gauche au ventre rond en même temps que la panacée, le sparadrap social pourtousse. Le cycle est immuable comme peut l'être celui du crabe : problème, excuse, irresponsabilisation, dépendance, sparadrap, bande Velpeau entortillée à l'arbre d'un système social qui fait poteau, ponton, mât de cocagne, menhir et horizon de la civilisation.
La démagogie consiste à séduire le peuple par la promesse de réalisations séduisantes qui ne sont viables que sur le court terme mais se révèlent désastreuses à la longue. Cette démagogie a culminé dans le système soviétique, lequel a fini par s'effondrer de lui-même au bout de soixante ans. Or c'est bien l'incessante surenchère démagogique ( à l'exception de la parenthèse gaulliste) qui caractérise le "progressisme" de l' Europe occidentale, tout particulièrement en France, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, c'est-à-dire depuis bientôt ... soixante ans.
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