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Communiqué n° 1245 : Sur une proposition de loi visant à adapter le code civil à la charia

Communiqué n° 1245, jeudi 9 juin 2011
Sur une proposition de loi visant à adapter le code civil à la charia

Le parti de l’In-nocence apprend avec stupeur que le sénateur UMP Alain Milon propose d'adapter le code civil pour y introduire la notion de « kafala » (sic), sorte de tutorat islamique, afin de le confondre avec notre système d'adoption. Pour ne pas « discriminer » la population musulmane quand bien même elle est censée être française par ailleurs, il faudrait donc entamer le vaste chantier de mise en conformité de notre loi avec toutes les pratiques juridico-religieuses de l'islam, ce point n'étant qu'un exemple parmi beaucoup d'autres qui pourraient être dès lors soulevés. Bien entendu, c'est l'exemple d'autres pays européens « en avance » sur la France qui sert d'argument en cette matière, en attendant que les juridictions européennes en imposent tôt ou tard l'adoption.

Le parti de l’In-nocence en appelle solennellement à une révision complète des politiques qui visent à détruire le socle de notre existence historique et à organiser notre dhimmitude dans un esprit de démission et de soumission qui augure fort mal de l'avenir de nos enfants.
L'égalité en droit de tous les hommes ayant été affirmée par notre pays, toute inégalité en droit doit être corrigée par une adaptation de la loi.

Dans un pays sans flux d'immigration comme la France le fut jusque vers la fin du XIXème ce principe assure la centralisation jacobine et la disparition des particularismes locaux. Dans la France du d'aujourd'hui ce principe permet l'adapation à la diversité juridique du monde. Ce qui fut source d'intégration est dorénavant source de désintégration.

Le principe de l'égalité en droit est comme le phénomène de l'osmose entre deux liquides dont la concentration en produits dissous est différente. Le déplacement de l'eau du milieu de plus dilué vers le milieu le plus concentré ne cesse qu'à l'équilibre des concentrations.

L'adaptation de notre droit et de nos coutumes ne cessera que lorsque nous auront intégré l'ensemble des autres droits et coutumes du monde.

Ce lent phénomène mécanique possède une étrange et tragique beauté dont la contemplation peut nous consoler de la disparition inéluctable d'un monde.
» L'égalité en droit de tous les hommes ayant été affirmée par notre pays, toute inégalité en droit doit être corrigée par une adaptation de la loi.

Pourquoi ? L'égalité des hommes devant la loi, qui est l'égalité en droits, ne veut certainement pas dire l'égalité de toutes les lois, tous les droits, pour ces mêmes hommes.
À moins qu'il ne s'agisse d'hommes ayant quelque difficulté de raisonnement.
Cette proposition de loi est sidérante.
Citation
Alain Eytan
» L'égalité en droit de tous les hommes ayant été affirmée par notre pays, toute inégalité en droit doit être corrigée par une adaptation de la loi.

Pourquoi ? L'égalité des hommes devant la loi, qui est l'égalité en droits, ne veut certainement pas dire l'égalité de toutes les lois, tous les droits, pour ces mêmes hommes.
À moins qu'il ne s'agisse d'hommes ayant quelque difficulté de raisonnement.

C'est pourtant bien ce qui se passe dans les faits, non ? Par exemple l'adaptation du Code général des impôts pour permettre le développement de la finance islamique. Sans cette adaptation cette "finance" n'était pas traitée fiscalement de la même façon que la finance "classique" ce qui en soi était normal car elle repose sur l'interdiction (formelle seulement) de l'intérêt. On a donc modifié la loi fiscale pour que nos amis aient accès à cette finance dans les mêmes conditions que leurs hôtes avaient accès à la finance "classique".
Sans parler de la discrimination positive, énormité navrante.
D'après Xavier Lemoine, la kafala est, de toute façon, déjà mise en pratique en Ile-de-France, même si cela n'est pas en conformité avec la loi française. C'est un peu la même chose que pour les financements de mosquées : bien qu'étant officiellement interdits par la loi, ils sont autorisés en pratique par diverses dérogations dont les pouvoirs publics se cachent à peine.




Ce qui est également amusant dans cette histoire, c'est l'argument avancé pour l'introduction de cette loi en France : la "non discrimination". Or, ce à quoi Alain Milon n'a sans doute pas pensé, c'est que dans le droit musulman (tel par exemple qu'il est appliqué au Maroc ; voir ici), un enfant musulman ne peut être recueilli dans le cadre de la kafala que par des musulmans (en effet, l'islam se considère comme la religion "naturelle" de l'humanité, ce qui veut dire que tout être humain naît musulman et que ce sont les parents qui, ensuite, en font éventuellement des juifs ou des chrétiens ; donc mieux vaut éviter, pour l'islam, que des gens d'une autre religion "transforment" des enfants musulmans en juifs, chrétiens ou autre). Donc cette loi, en France, ne mettrait pas fin à une discrimination mais, au contraire, en introduirait une, puisque cela reconnaîtrait que des enfants musulmans ne peuvent pas être adoptés par des personnes d'une autre confession que l'islam.
Citation
Félix
Donc cette loi, en France, ne mettrait pas fin à une discrimination mais, au contraire, en introduirait une, puisque cela reconnaîtrait que des enfants musulmans ne peuvent pas être adoptés par des personnes d'une autre confession que l'islam.

Il vaut peut-être mieux qu'il en soit ainsi : par leur prosélytisme et la veulerie des Français les enfants musulmans finiraient pas convertir leurs parents adoptifs.
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