Le site du parti de l'In-nocence

Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)

Envoyé par Renaud Camus 
(Entretien pour “Boulevard Voltaire”, non publié)

1/ Comment avez-vous perçu les réactions de la classe politique et des médias à l’annonce de la mort du militant d’extrême gauche, Clément Méric ?

Comme de la farce greffée sur de la tragédie, ce qui doit être la définition du mélo, non ? Mélenchon est notre Robert Macaire, il ressuscite le boulevard du Crime. Évidemment, par curiosité, on aurait aimé voir ce qui se serait passé si trente secondes plus tôt ou trente secondes plus tard un poing “antifa” avait renversé et tué malencontreusement un pauvre jeune “fa”. En tout cas c’est bien la première fois que les belles âmes de gauche, et celles de la droite remplaciste, daignent verser des larmes sur la mort d’un p’tit gars bien de chez nous, tué par un immigré. N’était le chagrin qu’on éprouve de cette mort idiote, on se réjouirait presque de voir ça...

2/ Le look, la fréquentation des mêmes lieux, une violence à fleur de peau : skinhead et antifa se ressemblent comme deux gouttes d’eau...

Je ne saurais vous dire, je ne connais de près ni de loin les uns ni les autres, et je suis assez peu sensible à leur charme gothique. Mes relations dans la jeunesse militante ne vont pas plus loin que quelques identitaires très polis et propres sur eux, ardents lecteurs du Petit Prince. Quant aux jeunes In-nocents ils se vouvoient, appellent leurs adversaires Monsieur ou Madame comme leurs compagnons de parti et daignent tout juste lever un sourcil désapprobateur quand le débat devient un peu vif et qu’apparaissent les noms d’oiseaux. C’est vous dire la surprise que j’ai éprouvée en apprenant de Médiapart, toujours vigilant et informé, qu’au même titre que Richard Millet j’étais responsable de la mort du pauvre Méric, à force de promouvoir une « esthétique de la violence » ! Encore des qui m’ont bien lu ! Et qui comprennent à merveille ce que c’est que l’In-nocence, qui arbore la non-violence dans son nom même, de même que le souci écologique…

De toute façon les violences skinhead et antifa, qui font un mort tous les dix ans et qui affolent si fort le gouvernement, sont une douce plaisanterie auprès de la violence encapuchonnée, qui gâche quotidiennement la vie de la moitié de la population, attaque les trains, fait régner la terreur dans les rames, pratique le nettoyage ethnique dans les quartiers, abolit les confins entre grand banditisme et guérilla urbaine, arrache à la République des pans entiers du territoire et, par sa haute main sur l’économie parallèle, contribue à l’hébétude générale presque aussi efficacement que ne le font l’école et son enseignement de l’oubli, l’industrie culturelle et l’imbécillisation programmée, la ruquiérisation des esprits. Ah oui, Serge Ayoub, voilà vraiment un adversaire à la taille de Manuel Valls ! Marseille et le 9-3 peuvent dormir tranquilles, leur indépendance n’est pas menacée !

3/ Plus généralement, l’extrême droite et l’extrême gauche, c’est la même chose ?

Ah j’imagine que d’un bord à l’autre certains font le tour par le jardin, oui. Mais vraiment la question n’est pas là. Quand on étudiera la situation présente de la France, dans deux ou trois siècles, s’il y a encore des siècles après les commotions qui se préparent, ce qui importera sera de savoir qui s’est dressé contre la substitution ethnique, le Grand Remplacement, le changement de peuple, la conquête musulmane, et qui y a collaboré par bêtise, par inconscience, par lâcheté ou par intérêt. Remplacistes et antiremplacistes sont dans tous les camps, même s’il faut reconnaître que pour le moment les premiers sont plutôt à gauche, ce qui est un comble si l’on veut bien songer à ce que promet le Grand Remplacement, et les seconds plutôt à droite.

4/ Faut-il dissoudre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ?

À mon avis il serait plus courageux, politiquement, de dissoudre l’Union Racaille ou le Mouvement des Jeunesses Sensibles. Ils sont dix mille fois plus violents, ils font au quotidien infiniment plus de dégâts et la peur qu’ils inspirent affecte bien davantage la vie des gens.
Excellent. Pourquoi Ménard ne l'a-t-il pas publié ?
Pour être complet sur Serge Ayoub, il faut préciser qu'il a ouvert il y a quelques années un lieu destiné à accueillir des conférences, Le Local. Quand on examine la liste des personnes invitées à discourir, on y retrouve des personnes venant de l'extrême-gauche comme Denis Collin, voire si l'on en croit F. Desouche du PS. Terrible ce fâââchisme.
Véronique Hervouet du SIEL y est intervenue et son témoignage, publié par Riposte laïque, mérite d'être lu. Un avertissement aux âmes sensibles : ce qu'elle décrit est absolument atroce :
[ripostelaique.com]
To the point et, en plus, ce qui ne gâche rien, très drôle.
11 juin 2013, 20:11   Beautiful people
Oh, allez, disons le mot, ils sont adorables, les Skins... Quant à la moue vaguement mussolinisante d'Ayoub, il faut vraiment être naïvement physiognomoniste, et n'en croire bêtement que son seul regard, pour en nourrir un soupçon d'inquiétude.
Utilisateur anonyme
11 juin 2013, 20:37   Re : Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)
Je conseille les informations données par Caroline Alamachère sur le gentil Redskin Clément Meric et le témoignage vidéo assez convaincant de Serge Ayoub sur le même site de Riposte laïque pour se faire une opinion.

[ripostelaique.com]

[ripostelaique.com]
Utilisateur anonyme
11 juin 2013, 20:44   Re : Beautiful people
C'est à dire, mon cher Alain, que les skins sont restés ce qu'ils étaient, et c'est vrai que dans ma jeunesse, ils véhiculaient une image plutôt négative.

Trente ans plus tard hélas, tout s'est effondré autour, et maintenant, s'il faut faire le choix entre Ayoub et Ramadan Lasfar and Co, eh bien, ce sera Ayoub les bras ouverts, et avec le sourire, s'il vous plaît. Un application inédite du relief karstique dont il est question dans le discours d'Orange.

Dans quel monde vivez-vous, pour oser continuer à faire la fine gueule.
11 juin 2013, 22:01   Délits de sale gueule
Cher Emmanuel, faire la "fine gueule", c'est une prérogative in-nocente par excellence : l'on choisit en fonction de ses hyperesthésies.
Je suis d'accord avec vous, les Skins sont restés ce qu'ils étaient : une poignée de tondus aux gros bras (mais braves gars dans le fond), qui ne représentent pas un poids et une influence si considérables dans la population pour qu'il faille à tout prix s'ébaubir de leurs délicatesses et excellence cachées, et feindre d’ignorer qui ils sont réellement.







Comme d’habitude je ne comprends rien aux coups de menton de M. Eytan (de M. Eytan deuxième manière). Il s’exprime comme si quelqu’un ici faisait l’apologie de M. Ayoub et de ses troupes, ce qui ne me semble pas être le cas. Tout ce que pour ma part j’ai souhaité suggérer, c’est que leurs quelques dizaines me semblaient infiniment moins redoutables que les centaines de milliers de casseurs déchaînés et d'agresseurs sans état d’âme de l’Union Racaille. S’attaquer à eux c’est comme déclarer la guerre à Monaco, pour montrer qu’on n’a peur de rien et qu’on est très fâché, quand les Russes ou les Chinois pianotent négligemment sur le clavier atomique.
Citation
Fred Montfort
Je conseille les informations données par Caroline Alamachère sur le gentil Redskin Clément Meric et le témoignage vidéo assez convaincant de Serge Ayoub sur le même site de Riposte laïque pour se faire une opinion.

[ripostelaique.com]

[ripostelaique.com]

Merci, M. Montfort. Cela est, comme prévu, édifiant. Il est à craindre cependant que ces informations, qu'il a été si facile de rassembler et de publier, ne suffisent, au pays du déni, à fissurer le mur des mystifications érigé en un temps record par l'appareil politico-médiatique.
» c’est que leurs quelques dizaines me semblaient infiniment moins redoutables que les centaines de milliers de casseurs déchaînés et d'agresseurs sans état d’âme de l’Union Racaille

A priori, cher Renaud Camus, je serais d'accord avec vous sur ce point, et c'est également ce qui peut ressortir de mes propos ("une poignée de tondus sans réelle influence etc.") ; je ne vous cache pas cependant que je n'en suis pas absolument convaincu non plus, si l'on prend en considération le danger qu'ils pourraient représenter, dans certaines circonstances.
Toujours est-il que je ne faisais essentiellement que réagir à quelques "témoignages", donnés sur le site de Riposte Laïque, qui avaient une certaine tendance à présenter le local des affidés d'Ayoub comme une sorte de nouvelle bayt al-hikma.
Sur Clément Méric, le délire universitaire, qui prend ci-après la forme d'une panthéonisation évoquant l'hommage de Malraux à Jean Moulin, n'a pas tardé à se répandre:

Clément Méric, un citoyen du monde sachant dire non

[www.liberation.fr]

P.S. Trop bien le titre de l'article.
Les groupuscules d'extrême gauche sont les milices du système. Ils sont l'un des derniers avatars de 68 qui avait vu le grand retour des fils à papa et de la haine de classe à l'encontre de tous ceux qui n'appartiennent pas à la leur, autrement dit à l'encontre de la quasi totalité du peuple français auquel, par une sorte de sadisme revanchard, ils préfèrent les immigrés les plus "étrangers" : les immigrés musulmans. Leur haine de classe s'est muée en haine de leur peuple. Longtemps plus ou moins bridée, elle éclate au grand jour depuis l'avènement de la "gauche" au pouvoir et particulièrement dans l'affaire Méric où l'on a vu les milices bourgeoises acharnées à tendre un traquenard à des fils du peuple sans que cette violence de nantis n'indigne la caste si prompte à chercher des excuses aux défavorisés du monde entier mais qui n'en a pas trouvé l'ombre d'une pour Esteban pourtant en état de légitime défense. Pasolini lors de mai 68 avait pris parti pour les CRS parceque, disait-il, eux étaient fils du peuple. Je suis pour la même raison du côté d'Esteban. Cette nouvelle gauche dite à juste rason "caviar" est à l'opposé de la vraie. A l'instar de ces faux prophèrtes, ces "antechrists" contre lesquels Jésus mettaient en garde, on devrait la nommer "l'antegauche ".

(message modifié)
Utilisateur anonyme
11 juin 2013, 23:31   Re : Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)
Une gueule d'ange n'est pas incompatible avec le fait d'avoir les idées courtes et très arrêtées...

[ripostelaique.com]

[ripostelaique.com]

Il me semble que Serge Ayoub ou les identitaires -pas tous de gentils garçons bien polis- posent une question fondamentale sur la philosophie du parti de l'In-nocence:

- Être in-nocent, est-ce être non violent ? Ou légaliste ? Ou refuser d'être un insoumis ?

- Le succès des mouvements dits non-violents mais illégaux ou insoumis au siècle dernier (Gandhi, Mandela) est-il reproductible en nos contrées, et si oui avec quelles modalités ?
12 juin 2013, 04:15   L'In-nocence en perspective
» Une gueule d'ange n'est pas incompatible avec le fait d'avoir les idées courtes et très arrêtées...

Oh, certainement... Quant à la question de savoir si l'In-nocence peut impliquer également une certaine forme de nocence, et cela sans se condamner aussitôt à l'inanité du cul-de-sac aporétique, la réponse me semble être que bien évidemment oui : personnellement tout du moins, l'impulsion première de la nécessité d'une in-nocence préventive, et donc répressive en un sens, me semble être venue dans sa forme la plus élémentaire d'un hoquet d'indignation face à un état d'esprit de plus en plus coutumier et généralisé, qui voudrait que l'on puisse et doive trouver normal, et même nécessaire, d'être dérangé par les autres ; lequel état d'esprit ayant cependant des velléités de censure et d'interdiction morale dès qu'il s'agit de déranger ces mêmes dérangeurs de continuer de déranger davantage. On se heurte là à une sorte de déport ou de transfert d'exercice du jugement régulateur, qui pour une raison ou une autre a raté le premier coche et s’exerce avec d'autant plus de vigueur sur le second, qui n'est pas du tout le bon !
Toute la question est de savoir si, pour empêcher l’empêcheur, il est fatalement besoin d’avoir recours à des empêcheurs du seul premier degré, qui ont l’air de vouloir tout empêcher, ou du moins beaucoup trop de choses.
Il faudrait des gros bras de la bathmo !
L'auteur de l'article que publie Libération est "professeur d'histoire en classes préparatoires (Lycée Kerichen, Brest)" et il en est fier. C'est même en sa qualité de "professeur d'histoire" ("d'histoires", a-t-on envie de préciser) qu'il mêle à une vive émotion forcée ou feinte ou de façade, véritable émotion Potemkine, un épais pastis, vaguement historique par les seules références aux années 1930 et à l'inévitable socialisme national, fait de désinformation et de falsification. Si cet article est à l'image des enseignements qu'il dispense, on dispose là de l'acte d'accusation le plus cruel qui soit contre l'école, les lycées, l'université et les "enseignements" qui y sont dispensés.

Dans ses Mémoires (Plon, 1997), Jean-François Revel cite, pour les analyser, p 642, les quelques paragraphes que consacrent à son oeuvre, à ses actes, à sa pensée deux "historiens" vantés, invités partout, décorés, palmés, célébrés, couverts d'éloges, etc, tous les deux "professeurs" à Sciences Po Paris, directeurs de centres de recherche, usw. dans l'Histoire de la France au XXe siècle, tome V. Ces quelques paragraphes sont un pastis d'erreurs factuelles et d'erreurs d'interprétation indignes d'un élève de classe de troisième. Ainsi, entre autres erreurs, ces deux phares de l'histoire contemporaine assimilent Revel, qui a été une des petites mains de la Résistance intérieure en 1943 et 1944 et est devenu libéral ou néo-libéral, parce qu'il a constaté les échecs criminels du socialisme et de toutes ses variantes, nationale ou internationale ou tiers-mondiste ou arabe ou maoïste, etc., à la Nouvelle Droite du GRECE, antilibérale, néo-païenne ou holiste : l'exact opposé du néo-libéralisme.

Revel tient ces erreurs pour volontaires. Selon lui, ces deux historiens sont "socialistes"; ils pensent que les croyances qu'ils professent sont supérieures ou préférables à la vérité, qu'ils sacrifient sur l'autel de la Cause. Ils devraient enseigner, ils ne sont que des militants. Revel est sans doute trop bienveillant; il vénère le savoir, la connaissance, la vérité et il ne parvient pas à concevoir que des "professeurs", tout agrégés et docteurs qu'ils sont, soient de purs ignares, incapables de faire le départ entre holisme et individualisme ou entre anti-libéralisme et libéralisme ou entre Badiou et Hayek, et qu'ils publient sous leur nom des ouvrages parsemés d'erreurs et qu'ils destinent à leurs étudiants (de Sciences Po Paris). Pourtant, chaque jour, des "professeurs" comme ce libérateur du lycée Kérichen de Brest, s'évertuent à prouver que l'erreur n'est pas volontaire ou militante, mais qu'elle est consubstantielle de ce grand temple des ténèbres qu'est devenue l'Université, cette dernière chose étant entendue dans le sens qu'y ont donné Fontanes et Napoléon en 1806 et 1807 (ou 1808 ?).
Quelle misère ! Quelle tristesse !
Pendant ce temps, à Taubiraland, la sauvagerie, la vraie, coule des jours heureux:

[www.lefigaro.fr]

Des avertissements solennels... C'est fantastique.
Entièrement d'accord avec Cassandre. Dans les années quatre-vingt, lors des différentes marches des beurs, un des mots d'ordre les plus prisés, en provenance des fractions antifa de l'époque, était : "Etrangers, ne nous laissez pas seuls avec les Français !" Aujourd'hui ces crétins sont servis.
A propos d'Esteban, j'ai appris qu'il provenait non d'Espagne mais de l'Oise et notamment de ces zones périurbaines, chères au coeur de Christophe Guilluy, peuplées pour une grande partie d'ouvriers et d'employés européens qui ont quitté le merveilleux paradis multiculturel de la Seine-Saint-Denis. Marine Le Pen y réalise des scores très importants. La rencontre tragique entre la Ferté-Milon et la rue des Saints-Pères exprime bien en fait un aspect central de l'antagonisme social de notre temps entre les couches populaires européennes périurbanisées qui votent de plus en plus pour le FN et les bobos multiculturalistes des hypercentres (expression de l'INSEE) bien protégés et qui votent pour la gauche et l'extrême-gauche caviar-radical-chic. Pour ma part, je choisis le camp de Racine. Les voies de la lutte des classes sont impénétrables.
Cher Alain,

Il me semble que certaines évidences sont perdues de vue.

Un jeune homme est mort, à la suite des agissements de ces skinheads. Les skinheads en question n'en sont pas à leur premier méfait, et je partage entièrement votre point de vue sur le caractère dangereux que les organisations (de droit ou de fait) qui les regroupent représente.

Pour ce qui est des "identitaires", j'observe qu'ils ont choisi comme symbole le "lambda". Cela n'est pas neutre. Peu de groupes politiques ont pris une lettre grecque comme symbole et l'ont affichée. De prime abord, je pense qu'il n'y a que la milice, avec le "gamma", et les commandos de l'OAS, avec le "delta".
« Un jeune homme est mort, à la suite des agissements de ces skinheads » : mais non, ce n'est pas du tout ce qui paraît se dégager des divers témoignages. Ce serait plutôt, semble-t-il, "un jeune homme est mort, d'un coup porté sans intention de le tuer, dans une bagarre apparemment déclenchée par le groupe auquel il appartenait". Ce n'est pas du tout la même chose. Or vous en savez autant que moi. Que signifie alors cette radicale différence d'appréciation ?
Le jeune homme est mort, c'est certain.

Il est mort à la suite d'un coup, c'est certain.

Ce coup a été donné par un skinhead, c'est certain.

Le lien de causalité est donc évidemment établi.

Il n'est pas reproché aux skinheads de s'être battus avec les amis de la victime, et il sera logique de poursuivre les amis de la victime s'ils ont provoqué les skinheads en cause. Cela étant, un des skinheads a bien tué ce jeune homme.

Quand on est costaud et qu'on assène en plein visage un coup de poing à un jeune homme frêle, et qu'on l'étend pour le compte, en ponctuant cela d'un commentaire, il y a agissement.

Il y a une victime et il y a un auteur des faits, la mort de l'un et l'action de l'autre ne peuvent être mises sur le même plan, c'est insensé.

Je vous trouve par ailleurs silencieux quant à mon analyse sur les lettres grecques.
J'ai un peu l'impression que nous ne parlons pas la même langue, vous et moi, mais peu importe, chacun peut juger. Quant aux lettres grecques je n'y vois guère malice car du couple alpha de la meute de loups à la version bêta des logiciels en passant par les rayons gamma, le nombre pi et tout le reste on n'aurait pas fini de dresser la liste des suspects, à laquelle je veux bien me joindre au demeurant car j'ai toujours marqué mes dossiers de démographie d'un Δ, de philosophie d'un Φ et ceux de psychologie du Ψ ; j'ai même dû porter quelque temps une vieille montre Ω...
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 12:51   Re : Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)
Et on a bien vu le mu majuscule caché dans le nom du Masneau. Bien essayé, crypto-fasciste.
La lettre grecque des identitaires sort d’une bande dessinée. Comme le masque des Anonymous, qui sort également d’une bande dessinée.

Mais tout le monde sait que la bande dessinée c’est fasciste. D’ailleurs Mussolini adorait Mickey. C’est la preuve.
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 15:27   Re : Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)
Quant aux mauvais sujets d'Χρυσή Αυγή, ils ne sont même pas fichus d'être sensibles à l'analyse sur les lettres grecques.

Ces miliciciens gauchistes sont à leur façon les "compagnons de route" de la racaille islamique qui viole, tabasse et tue pour un regard ou une cigarette les pauvres blanc sans défense et prend la place du peuple français. Ils ne sont pas fâchés qu'elle fasse le sale boulot à leur place tout en cherchant noise, de leur côté, assurés de l'impunité, aux vrais ou prétendus "skins" d' "extrême droite" lesquels ne constituent souvent qu'un phénomène de réaction à la haine et au mépris que subissent les leurs et leur entourage de la part de l'antegauche en général et du lumpen prolétariat immigré à son service, en particulier. Pour une fois, l'un de ses nervis, est tombé sur un os. J'eusse évidemment préféré que cet enragé mutin de Panurge se tirât bien vivant de la bagarre qu'il avait provoquée, mais Il en va de la compassion comme du mépris : par les temps qui courent il y trop de nécessiteux pour la gaspiller.
"Dans les années quatre-vingt, lors des différentes marches des beurs, un des mots d'ordre les plus prisés, en provenance des fractions antifa de l'époque, était : "Etrangers, ne nous laissez pas seuls avec les Français !"

J'ai été, moi aussi, à l'époque, frappée par cet homme faisant très intello de gauche caviar : belle chevelure argentée, longue écharpe rouge sur manteau noir Armani, prononçant cette phrase devant la caméra avec un ton et un air de mépris si assassins sur le mot "Français" que je date de cette image l'intuition du grand retour de la haine de classe se muant tout naturellement en pure haine du peuple de France, intuition devenue depuis conviction.
Toutefois c'était à l'occasion des fameuses "lois Pasqua" qui avaient vu tout le landerneau médiatico-politique de gauche prendre le maquis aux Champs-Elysées.
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 18:48   Re : Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)
Citation
Jean-Marc du Masnau
Le jeune homme est mort, c'est certain.

Il est mort à la suite d'un coup, c'est certain.

Ce coup a été donné par un skinhead, c'est certain.

Le lien de causalité est donc évidemment établi.

Il n'est pas reproché aux skinheads de s'être battus avec les amis de la victime, et il sera logique de poursuivre les amis de la victime s'ils ont provoqué les skinheads en cause. Cela étant, un des skinheads a bien tué ce jeune homme.

Quand on est costaud et qu'on assène en plein visage un coup de poing à un jeune homme frêle, et qu'on l'étend pour le compte, en ponctuant cela d'un commentaire, il y a agissement.

Il y a une victime et il y a un auteur des faits, la mort de l'un et l'action de l'autre ne peuvent être mises sur le même plan, c'est insensé.

Je vous trouve par ailleurs silencieux quant à mon analyse sur les lettres grecques.

Décidément, vous qui dans un autre fil n'avez cessé de m'invectiver plutôt que de converser, de fonctionner par simplification du type Allemands=Prussiens=nazis plutôt que de raisonner, et de m'intimer de dégager de ce forum, je vois que vous donnez derechef une idée de l'étendue de vos immenses talents.

Votre essentialisme, votre refus de la nuance, et votre aversion pour une réalité plus complexe qu'elle ne paraît vous fait passer à côté d'un événement pourtant assez simple et anodin:

- les skinheads peuvent être de gauche ou de droite, les redskins se rebaptisant même les antifa,
- le mouvement skinhead né dans les milieux ouvriers avait cette composante gauchiste dès ses débuts dans les années soixante, au point que la musique ska ou le reggae est partagé par les deux groupes antagonistes,
- c'est du reste cette origine commune et des codes vestimentaires ou rites identiques qui explique la rixe entre deux bandes à la sortie d'une vente de polos Fred Perry,
- horreur supplémentaire pour les esprits simplificateurs dans votre genre, le méchant skinhead ultra nationaliste et nazi se nomme Esteban et est Andalous d'origine,
- 1,80 m certes peut paraître costaud surtout pour un Espagnol, mais enfin, il avait, semble-t-il, trois crevettes sur le râble quand il s'est mis à se défendre....
- last but not least, la "victime", toute frêle qu'elle était, voulait tuer du facho, et elle n'est cet agneau mystique innocent et cet enfant de chœur des médias que pour ceux qui veulent bien gober ces âneries.
13 juin 2013, 21:54   Backrooms et Thermopyles
Cette histoire m'évoque de plus en plus un affrontement entre un David freluquet et le molosse Goliath qui l'aura terrassé à mort ; petit guerrier courageux à qui reviennent, hors toute autre considération, les hommages d'une mort en soldat, autant qu'à tout autre.

Quant à la dangerosité des Skins (les Bone(r)heads, pour faire plaisir aux puristes) et consorts, cet incident la confirme : la brutalité dont ils peuvent faire montre est redoutable même quand elle s'exerce dans des circonstances accidentelles ; réellement motivés, intelligemment encadrés, ils représentent une potentialité de violence à l'état presque pur qui n'attend qu'une impulsion, une étincelle, un ordre de combat, une déclaration de guerre. Si celle-ci est signifiée de façon suffisamment claire, de telles troupes de choc peuvent faire beaucoup de dégâts.

Cher Jean-Marc, j'ai eu la surprise de constater que certaines associations gays américaines avaient elles aussi choisi le "lambda" comme symbole...
13 juin 2013, 22:51   "Max tua son homme"
Dans Balzac (La Rabouilleuse) :

" Ah ! c' est là votre journal, en avez - vous un autre ? - Non , dit le garçon , c' est le seul . " Le capitaine déchire la feuille de l' Opposition , la jette en morceaux, et crache dessus en disant : " Des dominos ! " En dix minutes , la nouvelle de l' insulte faite à l' Opposition constitutionnelle et au libéralisme dans la personne du sacro-saint journal , qui attaquait les prêtres avec le courage et l' esprit que vous savez, courut par les rues, se répandit comme la lumière dans les maisons ; on se la conta de place en place. Le même mot fut à la fois dans toutes les bouches : "Avertissons Max !" Max sut bientôt l' affaire . Les officiers n' avaient pas fini leur partie de dominos que Max, accompagné du commandant Potel et du capitaine Renard, suivi de trente jeunes gens curieux de voir la fin de cette aventure et qui presque tous restèrent groupés sur la Place d' Armes , entra dans le café.
Le café fut bientôt plein.
"Garçon, mon journal ? " dit Max d'une voix douce . On joua une petite comédie . La grosse femme, d' un air craintif et conciliateur, dit : "Capitaine , je l' ai prêté .
- Allez le chercher, s' écria un des amis de Max . - Ne pouvez - vous pas vous passer du journal ? dit le garçon , nous ne l'avons plus . "Les jeunes officiers riaient et jetaient des regards en coulisse sur les bourgeois.
" On l' a déchiré ! s'écria un jeune homme de la ville en regardant aux pieds du jeune capitaine royaliste . - Qui donc s' est permis de déchirer le journal ? demanda Max d'une voix tonnante, les yeux enflammés et se levant les bras croisés.
- Et nous avons craché dessus, répondirent les trois jeunes officiers en se levant et regardant Max . - Vous avez insulté toute la ville, dit Max devenu blême .
- Eh bien , après ? ... "demanda le plus jeune officier. Avec une adresse, une audace et une rapidité que ces jeunes gens ne pouvaient prévoir, Max appliqua deux soufflets au premier officier qui se trouvait en ligne, et lui dit : "Comprenez - vous le français ?" On alla se battre dans l' allée de Frapesle, trois contre trois.
Potel et Renard ne voulurent jamais permettre que Maxence Gilet fît raison à lui seul aux officiers .
Max tua son homme. Le commandant Potel blessa si grièvement le sien que le malheureux, un fils de famille , mourut le lendemain à l' hôpital où il fut transporté .
Quant au troisième , il en fut quitte pour un coup d' épée et blessa le capitaine Renard, son adversaire. Le bataillon partit pour Bourges dans la nuit . Cette affaire, qui eut du retentissement en Berry, posa définitivement Maxence Gilet en héros.
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 23:20   Re : Backrooms et Thermopyles
Citation
Alain Eytan
Cette histoire m'évoque de plus en plus un affrontement entre un David freluquet et le molosse Goliath qui l'aura terrassé à mort ; petit guerrier courageux à qui reviennent, hors toute autre considération, les hommages d'une mort en soldat, autant qu'à tout autre.

Quant à la dangerosité des Skins (les Bone(r)heads, pour faire plaisir aux puristes) et consorts, cet incident la confirme : la brutalité dont ils peuvent faire montre est redoutable même quand elle s'exerce dans des circonstances accidentelles ; réellement motivés, intelligemment encadrés, ils représentent une potentialité de violence à l'état presque pur qui n'attend qu'une impulsion, une étincelle, un ordre de combat, une déclaration de guerre. Si celle-ci est signifiée de façon suffisamment claire, de telles troupes de choc peuvent faire beaucoup de dégâts.

Cher Jean-Marc, j'ai eu la surprise de constater que certaines associations gays américaines avaient elles aussi choisi le "lambda" comme symbole...

Dangerosité certes entre ceux qui savent se battre parce que dans le milieu d'ou ils viennent ça se passe comme ça et ceux qui ont des parents prof d'universités, qui ont des velléités de violence et se contentent de haïr en chambre et en assemblée.

C'est comme de bander, certains voudraient bien, mais ils peuvent point, et sont condamnés à l'impuissance, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on les entend tant brailler...

Si vous utilisez le stupide terme anglais de gay, vous ne pouvez pas le mettre au pluriel, d'autant qu'en le prononçant à la française se serait un gaise du plus bel effet... Et quant à "gaies" vous feriez encore plus grotesque. Associations de pédérastes ou de pédés, ça le fait pas mal pourtant...
Cher Alain,


Je suppose que vous avez inventé l'extraordiaire personnage de Monsieur de Montfort, qui apporte à ce forum la touche qui convient pour rendre repoussante toute idée liée à l'In-nocence. L'auteur pourrait être aussi bien Francis, d'ailleurs, il y a là un "A la manière de..." qui est digne de son talent. C'est Hénaurme tout en étant crédible.

Mais laissons là le personnage d'Anathème Grofachaud, l'agent provocateur de l'ultra-gauche infiltré sur ce forum, et revenons aux choses sérieuses.

Un, les skinheads, leurs pompes (Doc Martens) et leurs oeuvres (tabasser quand on est grand et costaud un jeune homme qui est frêle). Leurs associations de droit ou de fait doivent être dissoutes et leurs membres, s'ils les reconstituent, poursuivis et punis conformément à la loi. Il ne sert à rien de ruser et finasser, cela doit être fait, et fait sans condition. Ces gens-là donnent une image déplorable des adversaires des politiques migratoires, à se demander s'ils ne sont pas payés pour le faire.

Deux, les Identitaires. Aux remarques à propos du caractère anodin de cette lettre qui évoque aussi bien Sparte que Leuctres, soit dit en passant, je répondrai en français In-nocent "C'est cela..." et en français normal "Ben voyons...".

Si la passion des lettres grecques travaille à ce point les Identitaires, je signale qu'on dispose en magasin de deux lettres appropriées : le β pour leur programme et l'ε pour leur importance.
L'auteur pourrait être aussi bien Francis, d'ailleurs, il y a là un "A la manière de..." qui est digne de son talent.

I beg your pardon ?
14 juin 2013, 03:03   Logique sans peine
Jean-Marc, ce n'est pas moi qui ai inventé M. Monfort, c'est donc Francis.
MM Eytan, Du Masneau,

vous me voyez au bord de me fâcher.
Francis, ne vous méprennez pas, il ne s'agissait en rien de vous offenser.

Je suis simplement en train de me demander qui M. Montfort peut bien être.

Je pensai d'abord à un Troll. Je me suis dit, ensuite, que cela pouvait être une parodie.

Pour une telle parodie, il faut du talent, et vous et Alain en avez, et plus qu'il n'en faut pour cela. C'est donc, à vous deux, qui souvent amenez ce forum sur des sommets philosophiques et déployez des trésors d'érudition et de finesse, un hommage de ma part. Qui produit tout cela peut produire un Montfort, dit dans certains milieux "Frédo l'antipa".

Ce faisant (il ne s'agit pas de M. Montfort, mais du Grand Remplaçant de "Ceci dit"), si M. Montfort n'est pas une oeuvre de l'esprit mais un personnage réel, doté d'autonomie, s'ouvrent des perspectives nouvelles. Avec ce genre d'amis, Francis, et avec l'image alléchante qu'ils donnent de ce forum, le Parti de l'In-nocence n'a guère besoin d'ennemis.
Méric avait pour lui l'immense supériorité du sentiment d'impunité qui imprègne, et pour cause, ses semblables. La preuve ? S'il avait été un Goliath gauchiste et Esteban un David d'"extrême droite", la presse n'eût pas manqué d'insister sur le fait que le freluquet et ses troupes harcelaient depuis des mois le "colosse" Méric, colosse poids-plume, d'ailleurs, puisqu'il ne pesait que 66 kilos pour un mètre 80, et qu'ils avaient provoqué la bagarre avec lui qui, en état de légitime défense, n'avait fait que répondre à mains nues à l'agression.
L'asymétrie des forces protagonistes appelle toujours cette analogie (David-Goliath) quand en l'occurrence elle n'est pas établie (pas de "colosse" ni de "freluquet" dans l'affaire Esteban-Méric); l'ennui (l'ennuyeuse scie) est que l'analogie se double naturellement d'une considération morale-affective elle aussi spontanément asymétrique (le Bon vs le Méchant-pas-sympa). La fiction, ainsi, s'installe, mythologique, émotionnelle, spectaculaire comme un vieux sport, sans intérêt aucun face au sérieux de la tragédie et du politique.
Utilisateur anonyme
14 juin 2013, 13:41   Re : Entretien pour “Boulevard Voltaire” (non publié)
Les morts sont tous des braves ty-y-peuhs...
Pour ce qui est de David et Goliath, c'est exactement cela.

Il y a bien une double asymétrie, comme le décrit Francis.

Dans ces conditions, il est absolument contre-productif d'essayer de remonter le courant. On laisse faire et on laisse dire, et on parle d'autre chose, car un message qui va tant contre l'image de "David contre Goliath" ne peut tout simplement pas être reçu par la grande majorité des gens.

Il faut laisser l'émotion retomber, puis faire la part du feu.
"car un message qui va tant contre l'image de "David contre Goliath" ne peut tout simplement pas être reçu par la grande majorité des gens."

Justement, quelque chose me dit que les gens dans leur grande majorité n'ont pas été dupes.
Cassandre,

Je ne vous parle pas de ce que les gens ont compris des faits, je vous parle des risques liés à un message insistant sur cela.

Dans ce genre d'affaire, mieux vaut, croyez-moi, laisser les gens se faire une opinion que réagir au quart de tour. On dirait que la volonté de réagir vite sur tout l'emporte sur les considérations tactiques.
Evidemment que les gens n’ont pas été dupes ! La preuve : le rétropédalage (c’est comme cela qu’on dit, je crois) sur France culture, par exemple, a été si rapide, si vigoureux qu'il aurait provoqué le rire si la situation n’avait pas comporté une mort d’homme. On commence par expliquer qu’une sorte de saint laïc, un militant de gauche, a été lâchement assassiné par l’extrême droite et, en bout de course, on fait des émissions sur le thème les extrémistes violents des deux bords.

[message modifié]
Exactement. Les gens ne sont pas stupides, et font assez vite le rapprochement. Dans ces conditions, tirer non sur une ambulance mais sur un corbillard est contre-productif.

Il est évident que la dissolution des organisations de malfaisants d'extrême-droite doit s'accompagner de celles de malfaisants de l'extrême-gauche.
Tenez ! La preuve :

58% des Français jugent que les groupuscules d'extrême gauche sont aussi dangereux que ceux d'extrême droite.

[www.atlantico.fr]
Je pense, cher Henri, que l'attitude des histrions de gauche a eu cet effet.

Laissons-les s'enferrer eux-mêmes, laissons-les avec leurs outrances, les gens se disent alors "qu'est-ce que ce cirque ?".

En revanche, si nous polémiquons, nous leur donnons de la crédibilité.

La gauche dit "les skinheads sont méchants, interdisons leurs organisations". Les Français se doutent bien qu'il faut être deux pour danser le tango, disons "les skinheads et l'ultra-gauche violente sont tous deux dangereux, interdisons leurs organisations" et l'immense majorité des gens sera d'accord.
Chère Cassandre, qu'on s'obstine à voir dans l'UE le nazisme à l'œuvre, mais qu'on ne décèle dans la personne et les agissements d'un membre d'un groupuscule d’inspiration incontestablement néo-nazie que du bon peuple, je trouve que c'est un comble. Les hommes, y compris des "jeunes" aux crâne rasé, sont en principe responsables de leurs choix, et je préfère laisser les explications trop sociologisantes et la culture de l'excuse à des Muchielli.
Je n'ai du reste pas écrit "colosse", mais "molosse", et il est vrai que les protagonistes de la bagarre n'ont pas été pesés avant l'échange des coups.
Alain,

Nous sommes du même avis. On ne peut pas rejeter les explications sociologiques pour ensuite refuser de condamner des comportements qui ne dépendent que de la volonté de leurs acteurs. On ne peut pas se revendiquer de la vision du réel par opposition à celle des statisticiens et ne pas voir que ces gens sont des nazis, néo ou non. (je ne parle pas des statisticiens).
C'est en effet ce que j'ai voulu dire, et je ne vois aucune raison de pas les prendre, eux aussi, au mot, et aux sigles, colifichets, attirail, gestuelles, qu’ils revendiquent comme appartenance et être ; peuple ou pas.
Le personnage de Maxence Gilet qui, provoqué, "tue son homme" dans une rixe à trois contre trois, politiquement motivée, dans la scène de la Rabouilleuse de Balzac (1842) cité supra était-il donc un néo-nazi ?
Non, Francis, car il n'en porte pas les signes. La comparaison est du reste pertinente quant à la violence.
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