Petite exégèse du mucchiellisme pompier (il n'est pas d'enfumage sans feu) :
Laurent Mucchielli,
grand docteur en excusologie, sociologue
de cour au CNRS,
intellectuel organique, meilleur Ami du Désastre, employé du mois du service de la bien-pensance, toujours ravi de ce qui arrive et, surtout, “spécialiste des quartiers sensibles”, nous “éclaire” (
nous autres obscurs) sur les raisons qui poussent un "groupe de personnes" (
c'est vague, mais vous n'en saurez pas davantage) à s’en prendre à des sauveteurs.
Pour le sociologue (
poudré), la violence à l’égard des sapeurs-pompiers n’est pas nouvelle (
il n'y a jamais eu d'Histoire, tout a toujours été ainsi, donc pas d'histoires !) mais elle signe (
pendant que d'autres signent... des chèques...) une société (
tiens, la voilà) à la fois individualiste et obsédée par le rendement.
Comment expliquez-vous que des pompiers, qui viennent porter secours à la population, puissent être pris pour cible ?
« C’est un phénomène que l’on observe depuis les années soixante-dix (
ah ?) et c’est l’une des innombrables conséquences de la ghettoïsation (
j'aurais dit l'immigration, mais bon...). Il y a une assimilation des pompiers aux forces de l’ordre. Quand ils éteignent une voiture qui brûle, c’est vécu comme une extinction de la contestation. » (
c'est vrai, il faudrait les laisser brûler les voitures en paix...)
Mais l’image des pompiers semble pourtant plutôt bonne, par rapport par exemple à celle des policiers. Qu’est-ce qui s’est passé pour en arriver à de tels actes ?
« C’est la société (
notre grande amie la société, encore elle) dans laquelle nous sommes qui a changé, en général (
en effet mon grand : Déculturation & Immigration massives, main dans la main). C’est chacun pour soi, chacun attend un service (
sauf pour brûler et casser, là on s'y met tous ensemble). Et on ne peut pas seulement dire que c’est la faute du public, que les gens n’aiment pas les pompiers (
les gens i' sont gentils, c'est ça la sociologie). Aujourd’hui, il y a une gestion bureaucratique des interventions : on scrute le temps qu’ils mettent, le coût. Les pompiers passent leur temps à se justifier auprès de leur hiérarchie, chacun dans son coin rend des comptes (
ben oui, ils ne vont pas tout claquer au bordel et au resto, sans justification...). Cela pose une question globale de management (
société, globale, management, poudre aux yeux lexicale et autres machins vagues : voyez comme je vous enfume à mort !) »
Quelles pourraient être les solutions, à part changer la philosophie globale de notre société ? (
la société, décidément, ce mot-là revient toujours...) ?
« Il faut développer le travail de prévention (
whatever that means), intervenir dans les quartiers chauds au-delà du contexte de l’intervention. Pompiers, faites-vous connaître, faîtes connaître votre métier (
Allez vous faire casser la gueule, quoi !). Le plus facile (
that's so easy, baby!), et certains le font déjà, est d’ouvrir les casernes, travailler avec les écoles, les centres sociaux (
et organiser des soirées couscous et hip-hop)… À chaque fois, les retours (
les retours !) sont bons. C’est le meilleur moyen de ne pas être réduit à un gyrophare et un uniforme (
Mucchielli ou l'éloge de la forme). Et la prise de risque, le danger et le courage (
de se faire caillaisser la tête, donc) sont des valeurs (
des valeurs !!!) qui marchent bien auprès des d'jeuns (
Mucchielli fasciné par le jeune de banlieue à casquette, son idole absolue).