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Extinction de la contestation

Envoyé par Michel Le Floch 
La Voix du Nord consacre un article intéressant aux agressions de pompiers, destinées de plus en plus à tuer (bombonnes de gaz délicatement déposées dans les voitures qui brûlent). Notre ami Mucchielli, au sommet de son art, dans la plénitude de sa forme, explique les causes du phénomène : une société individualiste obsédée par le rendement (???) et des pompiers considérés par les habitants des "quartiers" comme des agents de l'ordre puisque une voiture en flammes éteinte est vécue comme une tentative d'extinction de la contestation. Grandiose ! [www.lavoixdunord.fr]
Utilisateur anonyme
12 juin 2013, 16:50   Re : Extinction de la contestation
Il est parfait. C'est vrai, quoi, les pompiers n'ont qu'à se rendre encore plus souvent chez les Sensibles, prendre encore plus de coups, baisser leur culotte à chaque fois, dire merci pour les blessures infligées, être inefficaces (le contrôle des dépenses et du temps passé, c'est bien entendu tout le problème), laisser les d'jeuns brûler les voitures en paix, et là, enfin, tout ira bien.

Tout cela dans le sabir habituel (signer une société, management global, retours) de l'enfumage rémunéré.
Quand ils éteignent une voiture qui brûle, c’est vécu comme une extinction de la contestation.

Cette phrase inouïe donne envie de créer des "Nocences Grammy Awards" afin de décerner à Mucchielli le plus prestigieux d'entre eux. Au cours d'une cérémonie éclairée à la bougie, on lui remettrait le précieux trophée - un poing américain, une "kalach" ou une bombe de peinture pour "taggeur" en laiton - en le lui assénant d'un grand coup sur la tête. Comme ça, pour en finir.
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 08:53   Re : Extinction de la contestation
Petite exégèse du mucchiellisme pompier (il n'est pas d'enfumage sans feu) :

Laurent Mucchielli, grand docteur en excusologie, sociologue de cour au CNRS, intellectuel organique, meilleur Ami du Désastre, employé du mois du service de la bien-pensance, toujours ravi de ce qui arrive et, surtout, “spécialiste des quartiers sensibles”, nous “éclaire” (nous autres obscurs) sur les raisons qui poussent un "groupe de personnes" (c'est vague, mais vous n'en saurez pas davantage) à s’en prendre à des sauveteurs.
Pour le sociologue (poudré), la violence à l’égard des sapeurs-pompiers n’est pas nouvelle (il n'y a jamais eu d'Histoire, tout a toujours été ainsi, donc pas d'histoires !) mais elle signe (pendant que d'autres signent... des chèques...) une société (tiens, la voilà) à la fois individualiste et obsédée par le rendement.

Comment expliquez-vous que des pompiers, qui viennent porter secours à la population, puissent être pris pour cible ?
« C’est un phénomène que l’on observe depuis les années soixante-dix (ah ?) et c’est l’une des innombrables conséquences de la ghettoïsation (j'aurais dit l'immigration, mais bon...). Il y a une assimilation des pompiers aux forces de l’ordre. Quand ils éteignent une voiture qui brûle, c’est vécu comme une extinction de la contestation. » (c'est vrai, il faudrait les laisser brûler les voitures en paix...)

Mais l’image des pompiers semble pourtant plutôt bonne, par rapport par exemple à celle des policiers. Qu’est-ce qui s’est passé pour en arriver à de tels actes ?
« C’est la société (notre grande amie la société, encore elle) dans laquelle nous sommes qui a changé, en général (en effet mon grand : Déculturation & Immigration massives, main dans la main). C’est chacun pour soi, chacun attend un service (sauf pour brûler et casser, là on s'y met tous ensemble). Et on ne peut pas seulement dire que c’est la faute du public, que les gens n’aiment pas les pompiers (les gens i' sont gentils, c'est ça la sociologie). Aujourd’hui, il y a une gestion bureaucratique des interventions : on scrute le temps qu’ils mettent, le coût. Les pompiers passent leur temps à se justifier auprès de leur hiérarchie, chacun dans son coin rend des comptes (ben oui, ils ne vont pas tout claquer au bordel et au resto, sans justification...). Cela pose une question globale de management (société, globale, management, poudre aux yeux lexicale et autres machins vagues : voyez comme je vous enfume à mort !) »

Quelles pourraient être les solutions, à part changer la philosophie globale de notre société ? (la société, décidément, ce mot-là revient toujours...) ?
« Il faut développer le travail de prévention (whatever that means), intervenir dans les quartiers chauds au-delà du contexte de l’intervention. Pompiers, faites-vous connaître, faîtes connaître votre métier (Allez vous faire casser la gueule, quoi !). Le plus facile (that's so easy, baby!), et certains le font déjà, est d’ouvrir les casernes, travailler avec les écoles, les centres sociaux (et organiser des soirées couscous et hip-hop)… À chaque fois, les retours (les retours !) sont bons. C’est le meilleur moyen de ne pas être réduit à un gyrophare et un uniforme (Mucchielli ou l'éloge de la forme). Et la prise de risque, le danger et le courage (de se faire caillaisser la tête, donc) sont des valeurs (des valeurs !!!) qui marchent bien auprès des d'jeuns (Mucchielli fasciné par le jeune de banlieue à casquette, son idole absolue).
Le propos de Mucchielli est tout de même très peu cohérent. On se demande bien quel est le rapport entre 1. les nouvelles formes de violences urbaines (les pompiers sont piégés et agressés), 2. l’hyper-individualisme (« chacun attend un service ») et 3. le management bureaucratique (chronométrage et paperasserie).

Ou alors Mucchielli est encore plus idiot qu’il n’y paraît et il explique que les pompiers sont caillassés parce que leur fonction est de fournir une distraction à la jeunesse qui s’amuse à les attaquer (tel est donc le « service » qu’on attend d’eux). — Et du coup la gestion bureaucratique nuit à la qualité de ce service (c’est vrai, ça, avec ces histoires de rendement, on n’a même plus le temps de les massacrer proprement, ces pompiers ; à peine arrivés, déjà repartis).
Mucchielli propose aux soldats du feu de faire de la pédagogie, de s'employer à se faire connaître, comprendre et aimer. C'est facile : quand on n'est pas aimé et pas compris, faut faire un petit effort pour aller vers l'autre enfin. Quoi ? Ils vont déjà vers l'autre pour sauver des flammes les grands-mères en fauteuil roulant, secourir les bléssés, les suicidés et réparer les fuites de gaz et recueillir les petits chats montés dans les arbres ? Eh bien ça ne suffit pas ! A leurs heures perdues, ils doivent apprendre à sourire sous leur casque et à jouer au foot dans les banlieues ! La Banlieue le mérite, l'exige et ses désirs sont des ordres !

Il y a toute une philosophie du management là-dedans, en effet : celle qui veut que chacun, dans le cadre de ses fonctions ordinaires, endosse la responsabilité des carences des corps spécialisés défaillants, de la défaillance générale des corps constitués qui doivent normalent assurer les fonctions régaliennes de l'Etat (école, famille, services sociaux, police) et y supplée; c'est la même philosophie managériale qui vous impose d'autorité, par exemple, de monter vous-même le petit meuble dont vous venez d'acheter les éléments éclatés en kit quand vous ne l'auriez pas voulu pour rien au monde, qui vous fait imprimer vos billets de train sous peine d'amende, ou vous servir tout seul en carburant à des stations-service sans services. Les pompiers doivent être moniteurs de colonie de vacances, instructeurs civils, instituteurs, pasteurs, vicaires idéologues, animateur-copain, dompteur de fauves etc.. sous peine de mort par caillassage. Sachez vous faire aimer ou périssez par lapidation. Le pompier, malheureux sous son casque comme l'autre sous son voile, éprouve ainsi la condition de la femme musulmane.

Le mucchiellisme, théorie du management qui s'ignore, est aussi annonciatrice de l'esprit des temps qui viennent. Mucchielli : prophète incompris, injustement mal-aimé.
Personnellement, je ne vois pas l'intérêt qu'il y a à accorder la moindre seconde à un abruti pareil, dont le seul mérite est de montrer crûment ce que sont les sciences sociales, le CNRS, l'Université...
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 12:08   Re : Extinction de la contestation
Mucchielli est un signe, l'un des plus révélateurs du temps. A ce titre il mérite, hélas, notre attention.
Oui, bon, d'accord, mon cher Davoudi, et vos commentaires de texte sont absolument pertinents, mais enfin on en a quand même vite fait le tour de ce signe assez peu polysémique.
Excusologue, intellectuel organique, sociologue de cour, ami du désastre, docteur en science diafoireuse, bâtisseur d'idéologies Potemkine, oui mais je vois de plus en plus en lui et ses semblables, tout simplement des intellectuels marrons.
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 15:31   Re : Extinction de la contestation
Oh, je n'ai pas dit qu'il fallait consacrer tout son temps à la lecture de ses œuvres complètes...
A vrai dire, ce que j'éprouve à chaque fois, c'est de l'étonnement. Je sais bien que je devrais être habitué, depuis le temps, mais, précisément, je n'en reviens toujours pas de lire ce que je lis.
Renaud Camus mentionne souvent le mucchiellisme, et il le fait avec raison, en lui attribuant toute la considération qu'il mérite comme archétype de pensée totale (sociologique, psychologique, idéologique, politique, anthropologique, éthique et à présent, managériale). Ce cas particulier d'holisme méritait qu'on s'y attarde, ne serait-ce que pour le schème inconscient qui le porte ; le pompier comme épouse musulmane dont le voile serait un casque de métal passé au Mirror procure une image de l'avenir sociétal des corps régaliens : dhimmitude, corvéabilité, culpabilité d'être. Dans ce monde à venir, toute la société, quoi qu'elle fasse, dans tous ses recoins institués, doit faire du social. Dans l'avenir mucchiellien la fonction holiste de la société est de faire du social, et strictement rien d'autre. L'humanité vivra d'eau fraîche, de prières à Allah et de social. Il faut tout de même le savoir, même si la vie, en attendant, doit s'entretenir et se continuer pendant que nous faisons comme si nous ne le savions pas.
"oui mais je vois de plus en plus en lui et ses semblables, tout simplement des intellectuels marrons."

Très juste !
"L'humanité vivra d'eau fraîche, de prières à Allah et de social. Il faut tout de même le savoir, même si la vie, en attendant, doit s'entretenir et se continuer pendant que nous faisons comme si nous ne le savions pas."

Exactement ! Le siècle sera social ou ne sera pas !
Tout voir à travers le prisme idéologique est la marotte des totalitarismes. Je me souviens d'une séance de cinéclub à Blida, au lendemain de l'indépendance. A l'affiche " L"année dernière à Marienbad" . Le cinéclub, animé par un coopérant ami de Bernard langlois , n'étant que toléré par le régime celui-ci veillait à ce qu'aucun film ne dérogêat à la ligne du parti ni à la décence islamique en assignant un homme de confiance à la surveillance de la projection et du débat. A la fin de celui-ci l'homme de confiance avait levé le doigt pour demander la parole. Nous nous attendions à ce qu'il prît part à la discussion fort animée, mais à notre grande surprise nous l'avons entendu demander, l' air sévère : "Mais où sont les peuples en lutte là-dedans ?" . Un bras d'honneur irréfutable fut la réponse d'un de nos amis algériens lequel ayant fait de la prison dans les geôles coloniales pouvait se permettre un tel geste.
Francis Marche met plus haut le doigt sur un point essentiel: le fascinant effort de pédagogie dont sont désormais chargées les forces de l'ordre. Je suis certain que cet effort écrasant demandé notamment à des policiers est à l'origine des ces dépressions dont on parle, et qui en poussent certains au suicide. Combien de fois par semaine voit-on, dans la rue, des gendarmes en train d'expliquer, avec prudence et un luxe insensé de précautions oratoires, à tel excité motorisé que, parce qu'il vient de commettre une infraction potentiellement dangereuse, il va être sanctionné? Combien de reportages tragi-comiques diffusés chaque année montrant des inspecteurs qui tentent d'instaurer un absurde dialogue avec des psychopathes de cages d'escaliers, en vue de les raisonner?
Utilisateur anonyme
13 juin 2013, 20:04   Re : Extinction de la contestation
Citation
Afchine Davoudi
Mucchielli est un signe, l'un des plus révélateurs du temps. A ce titre il mérite, hélas, notre attention.

Oh, je n'ai pas dit qu'il fallait consacrer tout son temps à la lecture de ses œuvres complètes...
A vrai dire, ce que j'éprouve à chaque fois, c'est de l'étonnement. Je sais bien que je devrais être habitué, depuis le temps, mais, précisément, je n'en reviens toujours pas de lire ce que je lis.

Absolument ! Plus que l'attention, le décryptage est nécessaire et même salutaire, ce que vous avez fait plus haut, et soyez en remercier pour cela !

Nous vivons depuis des décennies sous le plomb fondu de cette pensée sociologique molle qui insulte l'intelligence et l'esprit mais qui est rétive à la critique, comme l'est aussi la langue de coton, sa parente et son alliée. Tel est du reste la difficulté: comment déconstruire des concepts fumeux quand on n'a que le bon sens et le sentiment de la réalité pour s'expliquer.

Il y aurait à écrire un Mythologies des années 2000 à propos des poncifs de gauche, sur le modèle des Mythologies de Barthes pour les années 50 et la doxa de droite, travail ingrat mais qui pourrait être salutaire, s'il pouvait servir de bréviaire pour les générations futures. Schneiderman toujours prompt à voler au secours de la veuve et de l'orphelin s'était commis à un tel ouvrage, mais avec les biais et parti-pris du personnage. Il me prend des envies de nausée quand je m'y colle moi-même, comme un incontrôlable rejet physiologique au contact de substances vomitives. Ce serait une œuvre collective à entreprendre pour diluer la souffrance et la peine à manipuler ce qui rend malade à doses trop massives...

Vous prenez les trois intellectuels organiques de la doxa sociologique de gauche que sont Pierre Bourdieu, le pape de l'anticulture, de l'antihéritage et de l'antibourgeoisie, Michel Wiervorka, sans même sa nombreuse parentèle, pape de l'Antiracisme et de l'Anti-antisémitisme, et Mucchieli, pape des oppressés, des cités et des peuples sensibles, et vous avez de quoi déconstruire et décrypter pour un bon bout de temps....
Mais il n’y avait pas un Stephan Montfort, à une époque ?
Il y a Fred, Stephan, Dasher, Dancer, Vixen, Comet, Cupid, Prancer et, conduits par leur chef Rudolph (celui qui a un nez rouge), ils tirent tous ensemble le chariot du Père Noël.
Utilisateur anonyme
14 juin 2013, 17:51   Re : Extinction de la contestation
Citation
Renaud Camus
Mais il n’y avait pas un Stephan Montfort, à une époque ?

Pardonnez-moi mon capitaine, je tangue un peu entre mes hétéronymes. N'étant né ni héritier ni coiffé, ayant tout acquis et tout appris, ou presque, je ne peux me contenter de ne posséder qu'un prénom et un patronyme unique. Comme je le mentionnais voilà quelques mois la question des pseudonymes versus le nom d'état-civil ne peut se résoudre indépendamment de celle de l'anonymat, avec photo ou sans photo de l'artiste....
Des pompiers attaqués à Toulouse

M. Mucchielli est demandé d'urgence dans le grand amphi de Sciences-Po Toulouse pour y exposer son expertise de sociologue excusologique!
Faudrait qu'il se dépêche parce que le lait commence sérieusement à déborder, là si on en juge par les commentaires...
04 août 2013, 16:16   "Il faut savoir que"
"Il faut savoir que de tels actes retardent l'intervention des secours alors que chaque minute compte", s'est insurgé le porte-parole de la police

Le couteau sous la gorge, à l'instant du tranchement de la carotide sous les cris Allah Akbar des barbus en furie la police continuera de faire de la pédagogie. Manifestement, c'est son métier : "Il faut savoir que lors du tranchement de la carotide une lame de couteau ébréchée peut infecter les plaies, que la lame peut se briser sur l'os des cervicales et un éclat blesser un passant, met en garde le capitaine des CRS d'un ton très fâché", pourra-t-on lire dans la Voix du Nord en 2025, ou avant.

La gendarmerie est un humanisme écrivait Houellebecq. Désormais c'est la police est un sacerdoce pédagogique.
Patrice Beunard, président du Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels, a réagi sur Europe 1 à la série d'agressions subies par les pompiers lors de leurs interventions dans le quartier du Mirail à Toulouse, le week-end dernier. (...) Par ailleurs, selon lui, ces comportements violents seraient liés au port de l'uniforme. "J'ai l'impression que c'est l'uniforme qui gêne [...] il représente une autorité et comme ils ne veulent pas respecter l'autorité, ils agressent comme cela sans trop réfléchir, très bêtement ». (LeFigaro.fr de ce matin)

Voilà un propos qui me paraît singulièrement manquer de discernement. Ils sont en révolte contre l'autorité (c’est parce qu’ils sont en révolte que la gauche les admire tant), ils font l’intifada (admirable, l’intifada comme chacun sait), et voilà pourquoi ils s’en prennent à l'uniforme.

Mais si l’on tient absolument à faire des associations libres, l’uniforme, ici, c’est plutôt l’uniforme du condamné. L’uniforme permet à la racaille de reconnaître la victime qu’on s’apprête à caillasser, qu’on veut faire périr dans ce qui est souvent, de fait, un projet d’attentat (bonbonne de gaz à l’intérieur d’un véhicule en flammes, câble électrique nu pour que le pompier s’électrocute quand il envoie la flotte et autres machines infernales). Et je vous fiche mon billet que si on demandait à messieurs les sensibles si, aux pompiers, ils ne préféreraient pas des femmes, qu’ils pourraient violer, par dessus le marché, avant de les tuer, ils répondraient certainement oui. Seulement on n’a pas encore trouvé de prétexte pour faire venir dans les quartiers, de nuit, des bataillons d’infirmières qui n’auraient pas la faculté de refuser.
«Les agressions font partie du quotidien du sapeur-pompier»

les sapeurs-pompiers ne bénéficient plus depuis 15 ans de la protection des «grands frères» dans ces cités

Vraiment, tout fout l'camp dans nos sociétés primitives... (Les pompiers comptaient sur cette aide!)
Monsieur Herard, président du syndicat Avenir Secours, semble en effet plus lucide que son confrère monsieur Beunard, président du Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels :

Aujourd'hui, il y a un amalgame sur les uniformes. Et on nous cible d'autant plus facilement que ces personnes savent très bien que nous ne sommes pas armés et que nous n'avons pas le droit de riposter.

Voilà qui est clairement dit. Ça ressemble (très vaguement, mais bon) à un flic, si tu le tues, tu seras auréolé, aux yeux de tes pairs, de la gloire d’avoir tué. Et ça n’est pas armé, ça n’a pas le droit de riposter. Tu n’as donc pas à te gêner.
Cher Chatterton, ajoutons au processus que vous décomposez en différentes justifications, le principe de plaisir, dont la réalisation, dans la violence, est l'une des fins poursuivies par ces dégénérés. Ah, priver de secours son prochain en détresse, si possible vulnérable (femme enceinte, personne âgée), quelle jouissance!
En termes intifadiens, cela pourrait s'appeler faire d'une pierre deux coups.
Voui. Il y a là-dedans une jouissance perverse.
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