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Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
11 septembre 2008, 09:36   Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "
Encore un mini-choc culturel...
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Des fans suisses déclarent la guerre au reggae homophobe

Formé cette année, un groupe bernois exige que les salles refusent les artistes haineux.


Raphaël Pomey - le 07 septembre 2008, 21h46
Le Matin Bleu



D'ici une dizaine de jours, le DJ jamaïcain Vybz Kartel doit se produire à Zurich. Moins d'un mois plus tard, c'est Anthony B qui enchaîne pour une soirée exceptionnelle. Ces shows auront-ils bien lieu? Le mouvement international Stop Murder Music, qui bénéficie depuis avril d'une antenne en Suisse, fera tout pour empêcher cela. «Ces artistes sont terriblement homophobes. Vybz Kartel appelle même à l'assassinat des gays et des amateurs de sexe oral! Comment des salles peuvent-elles les programmer!» souligne Tom, membre du collectif basé à Berne.

Avec ses potes, il se bat pour des soirées reggae sans discrimination: pressions sur les clubs, appel au boycott de certains disques, tout est bon pour mettre un terme aux shows haineux.

Et ça marche! A tel point que certains s'agacent. «Depuis un mois, on ne parle plus que de ça», peste Paco, de Reggae.ch. Il dénonce une persécution contre sa musique favorite: «Certaines paroles ne sont pas acceptables pour nous, mais il faut les replacer dans le contexte jamaïcain.»

L'organisation gay Pink Cross soutient le combat de Stop Murder Music. «En Suisse, contrairement à l'Allemagne, il n'y a pas de loi qui interdit aux chanteurs homophobes de se produire, explique Moël Volken, porte-parole. Nous soutenons donc leur lutte.»

Stress: «ce ne sont Que des mots!»

Amateur de reggae, le rappeur Stress a lui aussi été critiqué pour des paroles jugées homophobes, bien que, pour lui, il n'ait jamais été question d'appel au meurtre. «Je peux tout à fait écouter des disques de certains de ces artistes qui ont été inquiétés pour leurs propos. Ce que j'aime, c'est la musique. Mais je trouve dommage de disqualifier leurs oeuvres alors qu'on ne comprend pas le sens réel de leurs paroles.»
L'essentiel, c'est que des mecs comme Tom, ils se battent avec leurs potes pour faire bouger les choses, j'aurais envie de dire.

Modernes contre modernes, disait-il...
Utilisateur anonyme
11 septembre 2008, 13:19   Re : Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "
"On peut dire que le slam est devenu un véritable phénomène de société, qui s’est développé dans la ville, lieu de brassage des populations. Les plus défavorisés y côtoient les nantis, les cultures s’y entrechoquent et s’y entremêlent. Dans sa forme la plus accessible et la plus directe, celle de l’oralité, la langue retrouve sa double dimension ludique et communicative. Par le jeu sur les sonorités, la création de rimes et de rythmes, le slameur prend plaisir à manier la langue et à clamer son texte devant un public. Grâce à ce contact privilégié, il perçoit sur le vif l’effet de ses images, les émotions qu’il suscite chez ses auditeurs. Et il peut obtenir ainsi une reconnaissance directe de ses talents artistiques. C’est tout un jeu de séduction qui est mis en œuvre. Mais souvent ces vers, chargés de sens, véhiculent des valeurs tels le respect et la tolérance, qui sont mises en évidence par la forme poétique. Avec les mots pour principal appui, le slam procure une tribune où chacun peut s’exprimer et dépasser les fossés pour former une seule communauté, celle des jouteurs de la langue"

"dépasser les fossés pour former une seule communauté, celle des jouteurs de la langue...", bein oui, un peu comme sur le forum du PI quoi...
Utilisateur anonyme
11 septembre 2008, 13:20   Re : Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "
"Dépasser les fossés" Encore jamais lu une telle horreur…
Une tribune où on dépasse les fossés, faudra mettre ça au point pour les prochains jeux olympiques.
Ce dépeçage du français est pitoyable.
Utilisateur anonyme
11 septembre 2008, 13:49   Re : Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "
"Les plus défavorisés y côtoient les nantis, les cultures s’y entrechoquent et s’y entremêlent"

Comme la préfiguration d'un monde idéal, en quelque sorte.
Utilisateur anonyme
11 septembre 2008, 14:00   Re : Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "
Florentin, vous ne comprenez rien ! Il s'agit d'un DÉPASSEMENT du français, et pas d'un dépeçage !
Vous savez, Boris, quand on a eu une mère institutrice, on est irrécupérable.
Utilisateur anonyme
11 septembre 2008, 14:09   Re : Il faut replacer certaines paroles "dans le contexte jamaïcain. "
Oui, un "dépassage" du français par tous les côtés...
11 septembre 2008, 14:22   Dépassement interdit
"dépasser les fossés" et "combler les limites".

En anglais "social" il y a to bridge the gap (rendu en "combler le fossé" entre riches et pauvres, par exemple), ou to bridge the digital divide, généralement rendu par "combler le fossé numérique" (pour "apprendre aux pauvres et aux djeun's à se servir d'internet"). Ici, la langue du dithyrambiste a chourfé. L'excitation était trop forte sans doute.

Si ce type de "rendu automatique" de l'anglais international n'existait pas, on pourrait employer des termes comme "hiatus", "jeter des passerelles" "éliminer la solution de continuité", etc. Trop tard. La machine à générer de la connerie a fait son travail et elle l'a bien fait.
11 septembre 2008, 18:15   Re : Dépassement interdit
A propos de fossé à dépecer

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