Le site du parti de l'In-nocence

Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Cher Monsieur Meyer,

Ce que vous décrivez est, je crois, systématique et concerne non seulement les journaux mais aussi les blogs et autres sites en ligne.

Le schéma est le suivant.

Un évènement se produit, un fait est connu.

Aussitôt, sans réfléchir plus avant, sans creuser, on plaque ces faits sur le patron déjà établi et on les taille pour qu'ils conviennent à l'idée générale qu'on a (ici, les gros sont méchants, les banques qui en sont une émanation sont très méchantes, elles saignent le peuple). On met en tête un titre bien gras (je parle des caractères), bien accrocheur. Peu importent d'ailleurs les faits, l'important est qu'on montre que les gros sont méchants, les banques qui en sont une émanation sont très méchantes, elles saignent le peuple... au prochain problème concernant les banques, l'attirail sera ressorti.

La strate suivante est formée des lecteurs qui prennent le train en marche et qui rajoutent une couche (on a quitté le tailleur pour rejoindre le cuisinier), sur le thème "mais c'est encore pire... je vous l'avais bien dit..." (en hommage à Harry, Jump on the bandwagon). Cette strate est importante. Par les propos outrés de ses intervenants, elle donne chair et crédibilité (la vox populi, ou bien, dans le système communiste, le prolétaire au parler vrai).

Il y a, parfois, des intervenants qui tentent d'expliquer le détail des choses. On leur saute alors dessus, comme la vérole sur le bas-clergé au XIXème, leur disant qu'ils ne voient rien et qu'ils sont de mauvaise foi car, c'est connu, les gros sont méchants, les banques qui en sont une émanation sont très méchantes, elles saignent le peuple...

Le sommet est atteint quand ce type de raisonnement (ici, les agissement des banksters) devient absolument central. Tout article qui détournera l'attention de ces agissements en parlant d'autre chose (par exemple la canicule) sera accusé de tous les maux.
» Trois cents à 400 bandes que huit millions soutiennent, prêts à tout incendier au moindre contrôle d'identité sur l'un des leurs. Il n'y a pas de séparation ni de cloison entre les "bandes" et une vaste population hostile et prête à tout

Je ne sais pas. Après tout on n'a jamais vu huit millions de personnes dans les rues, ni deux, ni même un ; en fait, même pas dix-mille. La quasi totalité des nocences, des affrontements, des déprédations, sont le fait de bandes, ou de jeunes structurés en bandes plus ou moins criminalisées.
Je sais bien que c'est là le nerf du Grand Remplacement, l'intrication entre délinquance et islam, ce dernier assurant le "passage" des seuls criminels à l'ensemble de la population, mais il y a quand même un élément qu'il faut aussi prendre en compte : ces bandes tiennent les quartiers par la force et l'intimidation, et personne, absolument personne n'apprécie ce genre de contrainte ; il y a très rarement (ou même jamais ?) dans une population donnée une majorité de criminels, ce serait invivable pour les criminels eux-mêmes, et ceux qui ne le sont pas en ont peur.
En fait l'hyper-criminalité pourrait devenir un bâton dans les rouages du Grand Remplacement lui-même, dans la mesure où ce qui soude devient insupportable, et dès lors consomme la rupture et rompt cette solidarité, que celle-ci soit réelle ou apparente et de façade.
Justement, l'engagement d'un combat direct contre des bandes de criminels ciblés les radicalisera, et pourrait amorcer la désolidarisation ; ou bien non. Mais alors on en aurait le cœur net, et de toute façon, une lutte efficace et d'envergure contre l'emprise des bandes devra bien être entreprise un jour...
Vous avez peut-être raison, mais si l'on admet, ce que je fais, que l'umma est une sorte de gigantesque confrèrie mafieuse, alors la règle est bel et bien de se solidariser avec quiconque fait partie de la confrèrie quoi qu'il ait fait, comme les membres de la mafia, y compris les plus "gentils " se voient dans l'obligation , même à contre coeur, de soutenir, quoi qu'il ait fait, quiconque appartient à celle-ci.
"(...) il y a très rarement (ou même jamais ?) dans une population donnée une majorité de criminels (...)"

Sans aucun doute. Mais il y a encore plus souvent, dans une population donnée, une majorité qui ne peut ou ne veut s'opposer à une minorité de criminels. L'Allemagne des années trente en est un bon exemple. La majorité des Allemands était très loin d'être activement nazie mais bon, quand on était Allemand à cette époque, on n'allait quand même pas se désolidariser activement des criminels qui promettaient la Grossdeutschland et donnaient au peuple cette came à laquelle il est accro : la fierté.
annonçant la chose sous le titre : « Les banques vont recevoir 30 milliards d'euros issus des livrets réglementés dont le Livret A ». Ce titre est parfaitement stupide : il laisse entendre que les banques vont empocher en toute propriété 30 milliards volés aux épargnants, et c'est bien ce que "comprennent" beaucoup de gens, comme en témoignent les réactions à l’article.

Le Figaro fait encore plus fort, puisqu’il est capable d’écrire :

Alors que le président a reçu les dirigeants des grands réseaux bancaires à l’Elysée, ces dernières pourraient obtenir au total 50 milliards d’euros d’épargne réglementée, selon Les Echos.

Le président avait déjà reçu 30 milliards d’euros de la collecte d’épargne réglementée centralisée à la Caisse des Dépôts


Je ne sais quelle suppression de mots ou quel copier/coller malheureux nous vaut le deuxième paragraphe, mais le bon peuple est fondé à croire que le président lui-même se sert dans nos livrets de caisse d’épargne. Je n’ai pas eu le courage de lire les réactions des lecteurs.
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