Grecian se trouve dans le poème qui se termine ainsi : "When old age shall this generation waste, / Thou shalt remain, in midst of other woe / Than ours, a friend to man, to whom thou say'st, / 'Beauty is truth, truth beauty', that is all / Ye know on earth, and all ye need to know". C'est de mon cher Keats, dans son ode "To a Grecian Urn".
Je profite de l'occasion pour signaler les recherches d'un historien byzantiniste, Anthony Kaldellis, dont on a traduit et publié aux Belles-Lettres l'essai sur
Le discours ethnographique à Byzance : le titre laisse attendre une étude extrêmement spécialisée, ce qui est le cas, mais le sujet permet d'aborder une question universelle et essentielle, celle de la perception (de la nomination, de la description) de l'autre dans l'empire romain. Sur ma lancée, j'ai commencé son
Hellenism in Byzantium (The transformation of Greek identity and the reception of the Classical tradition), Cambridge University Press. Il a le mérite de combler le vide historiographique (pour nous, public) qui va du IV° au XIII°s, concernant cette entité occidentale-orientale que fut l'empire romain d'Orient.