Décivilisation

Renaud Camus dans Décivilisation, à la page 16, écrit que : « Pour la prospérité et le dynamisme de la culture dans une société donné, de l’existence en son sein d’une classe cultivé » et que celle-ci soit « en parti héréditaire ».

Puis, à la page 52, par le truchement de percepteurs nationaux, l’inégalité entre héritiers et non-héritiers est annulée. « Il n’y aurait plus d’inégalité entre héritiers et non-héritiers ».

La partie renouvelable de la classe cultivée ne doit pas excédé « le tiers » de cette classe. La question que je me pose, puisque l’égalité entre toutes les classes est assurée par des précepteurs, est : comment empêcher plus de quinze pour cents (au minimum) de non-héritiers d’accéder à cette classe ? Tout le monde est à égalité mais une partie de la population (les non héritiers) pourtant tout à fait égale a l’autre se voit en concurrence avec une partie de la population (les héritiers) qui en plus d’être beaucoup moins nombreuse dispose, au minimum, des deux tiers des places composant la classe cultivée.
Soit, on considère que le retard des non héritiers ne pourra jamais être rattrapé et donc on ne croit pas en l’efficacité du système des précepteurs. Soit on se tire une balle dans le pied en rétablissant l’égalité entre héritiers et non-héritiers.
Je ne vois pas de solution démocratique et égalitaire au problème posé en ces termes.
Ou bien alors, il n’y a plus de non héritiers, seulement des héritiers d’état qui seraient donc tout autant légitime pour intégrer la classe cultivée.

Le problème vient peut-être de ce qu’est la classe cultivée. Serait-il possible d’avoir une description plus détaillé de ce que serait cette classe cultivée ?

Hum... Non, rien...

Hum... Non, rien... Voir Autoportrait du 3 Juin 2011.

Je ne comprend pas.

Pardon, je m'adressais à Monsieur Camus.

"La partie renouvelable de la classe cultivée ne doit pas excédé (...)"

Chargé de divers travaux de réécritures, j'observe que ce genre de faute de français (confusion entre le verbe à l'infinitif et le participe), qui, il n'y a pas si longtemps, signalait la "grosse faute", celle du cancre, se répand comme une traînée de poudre, et sous la main de gens qui vous étonneraient. C'est vraiment très curieux car qui fait cette faute devrait, normalement, en faire beaucoup d'autres et ce n'est pas toujours le cas. Or, c'est parmi toutes les fautes grammaticales celle qui hache le mieux la lecture, lui enlève toute espoir de fluidité, en fait un exercice fastidieux. C'est pourtant simple, il suffit de remplacer le verbe sur lequel on a un doute (un doute qu'on avait au CE2) par un verbe du troisième groupe, comme "vendre", pour savoir s'il faut utiliser l'infinitif ou le participe.

"La partie renouvelable de la classe cultivée ne doit pas vendu (...)"

"La partie renouvelable de la classe cultivée ne doit pas vendre (...)"

J'en suis excéder...

Une fois posé ceci, une âme charitable pourrait peut-être répondre à M. Desang ? (J'avoue n'avoir pas révisé ma Décivilisation...)

Hum...

Je dirais même plus : Muh...

Quel pousse au crime, ce Bily... Le ciel m'est témoin que j’ai résisté.

« Serait-il possible d’avoir une description plus détaillé de ce que serait cette classe cultivée ? » (sic)

Eh bien ce serait une classe, par exemple, qui jugerait très impoli de ne pas se relire et de déposer sur un site public une intervention truffée des plus grossières fautes d’orthographe et s’ouvrant sur un premier paragraphe, déjà, totalement inintelligible :

« Renaud Camus dans Décivilisation, à la page 16, écrit que : « Pour la prospérité et le dynamisme de la culture dans une société donné, de l’existence en son sein d’une classe cultivé » et que celle-ci soit « en parti héréditaire ».

(L'auteur ne se contente pas de ses propres fautes, il en met même dans les textes qu'il copie... J’espère que c’est une farce.)

Tough love, M. Camus. Tough love.

Albert, voici le moyen de déclencher le feu nucléaire :

"Rough love, Sir Camus, rough love..."

Ne dites pas que c'est moi qui ai indiquer cela (crise d'orimonite fulgurante).

J'voie pas ou ai le problème

Faut dire qu'ils sont un peu collé monter à l'In-nocence.

"Ne dites pas que c'est moi qui ai indiquer cela."

Mais, Jean-Marc, des phrases de ce tonneau, j'aurais tort de m'en plaindre : je découvre qu'on peut en vivre en les redressant (gagne-pain bien sûr suspendu à la mise au point de quelque correcteur automatique à peu près sérieux) tant elles fleurissent absolument sous n'importe quelle plume (plume, façon de parlé).

Encore une fois, ce n'est pas la faute en elle-même qui m'intrigue, c'est son voisinage avec d'autres parties du texte où il n'y en a pas, comme celle-ci par exemple : "Je ne vois pas de solution démocratique et égalitaire au problème posé en ces termes."

Bon, j'ai finit mon boulot, je vais me couché, bisous à tous.

Bisou bisou, bel héritier. Moi, je viens juste de commencé le mien.

Bon sa va! Soyé sérieu

Ça me fait penser à cette expression que l'on retrouve dans bien des jeunes bouches : "c'est abusé !" (entendre : "faut pas pousser !", et prononcer c'est habusé), et qui est de plus systématiquement orthographiée de la sorte.

Chuis chôôôqué !

(Desang, n'abandonnez pas. Ils ont bon fond.)

Ce brave Desang n'a pa dû lire avec beaucoup d'attention les liseurs de ce forum, sans parler des communiqués et des éditoriaux et autres textes disponibles sur ce site car autrement son entrée en matière aurait eu un autre caractère.

Non il a été irrité par la notion de classe cultivée et il voulait (mais peut-on lui en vouloir) obtenir une réponse immédiate.

On aura noté la saveur presque policière de sa question.

Enfin des paroles de bon sang !

Citation
Francmoineau
Ça me fait penser à cette expression que l'on retrouve dans bien des jeunes bouches : "c'est abusé !" (entendre : "faut pas pousser !", et prononcer c'est habusé), et qui est de plus systématiquement orthographiée de la sorte.

Et souvent c'est aussi la seule:
le string à douze ans, c'est abusé
la sale note que tu m'as mise, c'est abusé
la Syrie c'est abusé

Abusé = grave = trop.

Ex. : Il est abusé/grave/trop, ce mec. (Quoique trop ait en l'occurrence une petite nuance laudative.)

Mieux : il est juste abusé ce mec.

"Juste" : à chaque fois, j'en frémis. "C'est juste trop stylé." Cet emploi a d'ailleurs gagné les sphères du monde politique (entendu dans la bouche de Hollande, Sarkozy et Marine Le Pen).

la sale note que tu m'as mise, c'est abusé

Ah, je regrette, cet exemple ne saurait être authentique : un tel accord du participe, ça n'existe pas...

"Juste" : à chaque fois, j'en frémis.

Chaque fois ?