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Jeff Koons à Versailles

Envoyé par Marcel Meyer 
12 septembre 2008, 10:23   Jeff Koons à Versailles
Amusante controverse à distance entre Le Monde qui écrit haut et fort que « Jeff Koons honore Louis XIV » et Jean Clair qui, dans les pages "Débats" du Figaro, écrit que Jeff Koons à Versailles, c'est le monde à l'envers !

La rédaction du Figaro semblerait quant à elle s'en tenir, avec prudence, au point de vue officiel.
"Tout cela, sous le vernis festif, a un petit côté, comme à peu près tout désormais en France, frivole et funèbre, dérisoire et sarcastique, mortifiant. Sous le kitsch des petits cochons roses, la morsure de la mort. Sous la praline, le poison."
Merci Marcel pour ce lien, Jean Clair y a vu clair une fois de plus.
12 septembre 2008, 10:47   Jeff Koons à Versailles
Il se trouve que j'étais à Versailles la semaine dernière, à l'ouverture du matin, et que j'ai assisté à des parties des installations. J'ai été d'abord surpris, puis je me suis renseigné.

Je me demande pourquoi on ne peut rien faire en France sans que les commentaires ne sombrent dans l'exagération. Je ne suis pas du tout un fanatique de Jeff Koons, mais de là à dire :

"Tout cela, sous le vernis festif, a un petit côté, comme à peu près tout désormais en France, frivole et funèbre, dérisoire et sarcastique, mortifiant. Sous le kitsch des petits cochons roses, la morsure de la mort. Sous la praline, le poison."


Il y a un pas.
12 septembre 2008, 12:22   Re : Jeff Koons à Versailles
Ce qui me dérange dans cette exposition ce ne sont pas les " oeuvres " en elles-mêmes, mais le fait qu'on ait choisi un cadre aussi prestigieux pour les exposer. Le signal envoyé est, selon moi, le suivant : puisqu'on a choisi un tel cadre , c'est bien que ces oeuvres sont du grand art et que, par conséquent, ceux qui ne les aiment pas ne sont que des ringards qui n'y comprennent rien. J'y flaire comme une manipulation.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2008, 12:55   Re : Jeff Koons à Versailles
Jeff Koons se vend déjà très bien, et les financiers qui gèrent son business se moquent éperdument de vendre autre chose que ce qu'ils vendent depuis 10 ou 20 ans. L'essentiel, c'est qu'ils continuent de vendre. Cette "expo", dans un cadre aussi prestigieux que Versailles, permettra certainement de "bouster" les ventes.
12 septembre 2008, 14:29   Re : Jeff Koons à Versailles
Au musée Granet, à Aix, sont réunies les oeuvres de Granet (1775-1849), non pas la totalité, mais une grande partie d'entre elles, dans le cadre d'une "rétrospective". Les tableaux, lavis, aquarelles, études, etc. sont exposés dans trois séries de salles, dont la salle Granet du premier étage (exposition permanente). Granet est un peintre "à l'ancienne" : il a du "métier", il dessine bien, il maitrise la perspective, il a le sens des couleurs, il cherche à saisir la lumière, il peint des "vues", des paysages, des cryptes, des lieux sombres. On se demande pourquoi il est si peu connu, sinon de quelques historiens de l'art.
Le musée Granet comprend plusieurs salles consacrées à la peinture française de la fin du XVIIIe s, du premier XIXe s, de la fin du XIXe s, du XXe s. Ceux qui vont voir les tableaux, dessins, aquarelles de la rétrospective peuvent voir ces autres tableaux et, en passant d'une salle à l'autre, progresser dans le temps. Ce qui saute aux yeux, à mesure que l'on avance dans ces salles et qu'on se rapproche de l'époque actuelle, c'est une régression, un lent et inexorable effacement, la fin de ce que Clair nomme "le métier" : les peintres exposés, à partir de la fin du XIXe s, ne dessinent plus; les tableaux ne sont plus composés; beaucoup de couleurs épaisses sont étalées les unes à côté des autres et on distingue avec peine des formes informes qui émergent de ces amas criards; le désastre est atteint avec Hartung et Masson. Il n'y a plus rien à voir.
Dans les tableaux de Granet, on peut admirer le savoir-faire qui résulte de plusieurs années de travail incessant. Dans les sémiogrammes de Masson et dans les abstractions d'Hartung, on ne voit plus ni travail, ni métier. D'après les photos que l'on peut en voir ici ou là, c'est aussi ce que montre l'exposition des choses de Koons dans les salles décorées de Versailles.
12 septembre 2008, 14:40   Re : Jeff Koons à Versailles
Merci, cher JGL, pour cette très belle apologie de Granet (j'étais voir cette exposition en août : éblouissant, surtout les lavis).
12 septembre 2008, 15:37   Re : Jeff Koons à Versailles
JGL, vous avez tout à fait raison, pour ce qui concerne la "disparition du métier", qui apparaît de la manière la plus flagrante à la fin du XIXème siècle (les années vingt sont vraiment le tournant décisif, où est alors donné au simple amateur, voire au parfait inculte, de voir le fossé abyssal qui sépare l'ancienne manière de la nouvelle): j'ai moi-même pu vérifier cela cet été dans les châteaux écossais, où se trouvent toujours de nombreux portraits de famille, et très souvent de très bonne tenue.

Quantité de chefs de clan actuels, désirant perpétuer cette tradition ancestrale qui veut qu'on délègue à un peintre le soin de transmettre son image à la postérité, se font en toute innocence portraiturer par d'indigents barbouilleurs et ne manquent pas, dès lors qu'ils décident d'accrocher ces tableaux aux côtés d'oeuvres de Raeburn, de Reynolds, de Lawrence ou d'Hoppner, de susciter immanquablement chez le spectateur une véritable gêne, quand ce n'est pas une envie de s'esclaffer qu'il dissimule avec peine ; toutes choses qui laissent après coup un goût de cendres dans la bouche (si mes souvenirs sont bons, le château de Dunvegan, sur l'île de Skye, regorge de telles monstruosités ; et Fyvie, je crois, mais ce peut être un autre, où l'accrochage s'ordonne de manière chronologique).

Et ces tableaux indignes, pour la plupart peints dans les années cinquante, il semble que bien peu de personnes s'offusquent d'en trouver la technique si lamentable et les couleurs si criardes, comme si les propriétaires eux-mêmes, dont on se doute, à la vue de leurs collections, qu'ils eurent des ancêtres amateurs d'art, ne voyaient pas que cette indigence devant laquelle on ne sait s'il faut rire ou se lamenter est le signe manifeste de la fin d'un long règne, celui de l'ancienne classe cultivée, et d'une collusion, celle de l'aristocratie réelle et du "bon goût", du jugement éclairé en matière esthétique.
12 septembre 2008, 16:36   Re : Jeff Koons à Versailles
Je souscris mot pour mot, et jusqu'en la référence écossaise (quoique je ne connaisse pas Fyvie), au message ci-dessus. J'ajouterai seulement que l'effondrement technique me semble encore plus saisissant en matière de sculpture, et de portrait sculpté.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2008, 17:02   Re : Jeff Koons à Versailles
Jmarc, j'ai relu l'article de Jean Clair deux fois, et je ne vois vraiment pas en quoi vous le trouvez exagéré.
12 septembre 2008, 17:20   Re : Jeff Koons à Versailles
Monsieur,

il me faut avouer que sans la lecture compulsive de votre journal d'Ecosse (Rannoch Moor) au cours de ce voyage, beaucoup de choses dignes d'intérêt nous eussent échappé, à mon frère et à moi ; et ce séjour avait presque, en votre (abstraite) compagnie, le charme d'un pieux pélerinage. Ainsi c'est un peu grâce à vous que nous vîmes le loch Rannoch et nous y attardâmes, et qu'avant de penser au retour, nous nous rendîmes à Coxwold, qu'hélas nous ne pûmes visiter ; de même, c'est à la brève mention de Haddon Hall dans votre journal que je dois d'une des plus belles émotions de ce voyage. Et tant d'autres choses... Cawdor, bien sûr, Drumlanrig, à côté duquel nous serions passés, indifférents... et les plus simples ruines, comme Morton Castle. Je ne crois pas exagérer l'éloge en disant que la lecture des descriptions que vous donnez des lieux que j'avais alors sous les yeux fut pour l'humble étudiant que je suis une véritable école du regard.
Utilisateur anonyme
12 septembre 2008, 17:41   La dignité du support
"Quantité de chefs de clan actuels, désirant perpétuer cette tradition ancestrale qui veut qu'on délègue à un peintre le soin de transmettre son image à la postérité, se font en toute innocence portraiturer par d'indigents barbouilleurs (...)"

Puisqu'il s'agit pour ses chefs de clans d'obtenir d'eux-mêmes une stricte représentation figurative, n'y-a-t-il pas de quoi s'étonner qu'ils n'aient jamais eu recours, ainsi que le font Présidents et souverains, à d'excellents photographes plutôt qu'à des barbouilleurs ?

Mais, probablement, les chefs de clan n'ont jamais pu concevoir une seule seconde qu'une représentation photographique pût avoir la moindre dignité ni qu'elle pût servir si peu que ce soit à la postérité.
12 septembre 2008, 18:03   Re : Jeff Koons à Versailles
C'est exactement, Orimont Bolacre, la réflexion qui me vint à la vue de ces tableaux ! Mais le fait de s'obstiner à ne faire appel qu'à de mauvais peintres, plutôt qu'à de modestes photographes (dont les résultats seraient peut-être moins désastreux - les excellents photographes portraitistes étant rares) tient sans doute à la pensée, qui doit effleurer ces hauts personnages, que le recours à la peinture continue de manifester une éminence, et une continuité avec le passé : on veut croire, dans ces milieux, que ce n'est pas fini, on s'accroche avec l'énergie du désespoir à des formes agonisantes.

Peut-être aussi ces éminentes personnes ne sont-elles plus que des personnes comme les autres, ce qui nous vient à l'esprit quand on voit avec quelle absence de vergogne et de souci du décorum elles exposent au public des photographies comme il s'en produit par millions l'été sur les plages de Saint-Malô, avec les enfants dans les bras de Môman, les brassards pour flotter, et cette sorte de choses ; et surtout, on sourit désormais au photographe, ce qui ne serait, je pense, jamais venu à l'idée d'un duc ou d'une duchesse dans les années dix.

Ah ! si, un chef de clan (Mac Lean, je crois) s'est fait photographier par Newman, non loin de Duart Castle, sur l'île de Mull.
12 septembre 2008, 18:10   Re : Jeff Koons à Versailles
Morton, Morton ? Mais comment avons-nous fait pour ne pas nous rencontrer ? J'y étais encore il y a quinze jours. Et j'ai bien regardé, il n'y avait personne à des lieues à la ronde...

Je regrette que vous n'ayez pu visiter Coxwold. C'est vraiment un endroit délicieux.

<a href="[www.flickr.com]; title="Morton Castle, near Thornhil, Dumfries &amp;amp; Galloway, Scotland de Renaud Camus, sur Flickr"><img src="[farm1.static.flickr.com]; width="1200" height="900" alt="Morton Castle, near Thornhil, Dumfries &amp;amp; Galloway, Scotland" /></a>

Il ne manque qu'un petit Jeff Koons...
<a href="[www.flickr.com]; title="Le Jour ni l'Heure : Shandy Hall, demeure de Laurence Sterne (1713-1768) à Coxwold, Yorkshire, mercredi 23 juillet 2008,16:38:09 de Renaud Camus, sur Flickr"><img src="[farm4.static.flickr.com]; width="1024" height="683" alt="Le Jour ni l'Heure : Shandy Hall, demeure de Laurence Sterne (1713-1768) à Coxwold, Yorkshire, mercredi 23 juillet 2008,16:38:09" /></a>
Utilisateur anonyme
12 septembre 2008, 18:29   Re : Jeff Koons à Versailles
"(...) la fin de ce que Clair nomme "le métier" (...)"

On ne voit pas comment "le métier" des artistes aurait survécu à la disparition du "métier" des artisans, comme on ne voit pas comment se maintiendrait une qualité littéraire portée par une floraison de grands écrivains, sans ces milliers de caractères que ne tracent plus les anonymes pour s'adresser les uns aux autres (et qu'on ne vienne pas jouer aussitôt de cette scie ridicule qui prétend que, depuis Internet, "on n'a jamais autant écrit"...)
Utilisateur anonyme
12 septembre 2008, 18:33   "(...) la fin de ce que Clair nomme "le métier" (...)"
Absolument d'accord avec Orimont !
Utilisateur anonyme
12 septembre 2008, 19:45   Re : Jeff Koons à Versailles
Entendant à l'instant Jeff Koons et Jean-Jacques Aillagon à la radio, je comprends qu'il (l'artiste) "va faire mieux voir" le château de Versailles.

C'est déjà ça…
12 septembre 2008, 20:16   Re : Jeff Koons à Versailles
Concernant le métier, une anecdote. J'ai rencontré il y a quelques années un jeune peintre dont j'aimais beaucoup un tableau. Nous avons parlé du métier, de ce savoir-faire incroyablement raffiné que les artistes européens ont développé au cours des siècles et qui s'est perdu dans le naufrage de la peinture académique provoqué par l'opprobre dont elle a été l'objet après la Grande Guerre. Il m'a raconté qu'aux beaux-Arts, dont il avait suivi le cursus quelque temps auparavent, il avait demandé dans un amphithéâtre si l'on pouvait avoir des cours de technique : il s'est fait huer par les élèves qui, devant le professeur hilare, l'ont traité de fâchiste ! On ne l'y a évidemment pas repris.
12 septembre 2008, 20:47   Re : Jeff Koons à Versailles
Cher Marcel Meyer,
A propose de Granet, ne pensez-vous pas qu'il serait temps de remplacer le machin aquarellé qui orne la page de garde du Parti par quelque chose qui ait plus, on va dire, de métier?
12 septembre 2008, 20:48   Re : Jeff Koons à Versailles
Est-ce à la même époque que Barthes dénonçait le fascisme de la langue -- autrement dit de toute forme (aucune dénonciation de Barthes dans ma question, cela va sans dire, d'autant que son oeuvre témoigne paradoxalement contre ce jugement) ?
C'est faute de vous avoir lu attentivement que nous ne pûmes visiter Shandy Hall : en feuilletant à l'instant votre journal de l'année 2003, je m'aperçois qu'y étaient même précisés les jours d'ouverture...

Si je ne craignais d'être sacrilège, et s'il me fallait à tout prix être péremptoire, je dirais que la région de Morton Castle et de Drumlanrig est l'endroit où je choisirais de m'établir, si l'occasion m'était donnée (mais pourquoi donc le serait-elle ?) d'habiter en Ecosse - ou bien l'île d'Arran. A ma grande honte, je ne raffole pas des paysages grandioses et nietzschéens, des cimes arides du Wester Ross.
Je me souviens de Mellerstain, où sont les fameux plafonds d'Adam, et des deux ailes du château dont je mis longtemps à me rendre compte qu'on avait enlevé leur crépi (c'est donc de cela dont il parle ! me suis-je exclamé).

Pour revenir au sujet de ce forum, je me rappelle qu'au rez-de-chaussée se tenait une exposition d'artistes locaux qui, sur le plan de la médiocrité, n'avaient rien à envier à Koons qui, à côté, eût paru bien austère. Rien d'aussi redoutable qu'une exposition d'artistes "locaux".
12 septembre 2008, 23:41   Re : Jeff Koons à Versailles
J'aurais préféré, et de loin, voir à Versailles un salon des voitures Jaguard. Au moins, les rapports commerciaux étaient clairs, et on pouvait admirer quelque chose...
Utilisateur anonyme
13 septembre 2008, 11:24   Bernard Lombart à la Bastille !
Bernard !!! Vous n'allez pas, vous aussi, verser dans les les vieilles et éternelles réflexions poujadistes ???
13 septembre 2008, 13:03   Re : Jeff Koons à Versailles
Question marketing, c'est un gros coup. Question art, c'est bidon et, à mon avis, c'est de la pollution.
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 11:31   Re : Jeff Koons à Versailles - Bref soupir
Homard m'a tuer
14 septembre 2008, 11:34   Re : Jeff Koons à Versailles
Merveilleuses photos. Et je me permets de dire à M. Bily qu'il n'intervient pas assez souvent sur ce forum (même si je dois faire un effort pour lui pardonner son usage de l'épithète "nietzschéen" pour désigner un paysage "grandiose", écrasant, alors que seule une île grecque ou une calanque illuminée du sud de la France mériterait cet épithète).
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 11:36   Re : Jeff Koons à Versailles - Bref soupir
N'est-ce pas, Cher Obi ?
14 septembre 2008, 12:20   Re : Jeff Koons à Versailles
Ah oui, Boris, pardon, j'ai bien mérité l'épithète de poujadiste : les voitures Jaguar s'écrivent sans "d".
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 12:22   Le panard de Lombart
Les jaguars et les cauchemars…
14 septembre 2008, 15:21   Re : Le panard de Lombart
"Homard m'a tuer"

Vous m'avez bien fait rire, merci.
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 16:21   Re : Jeff Kon à Versailles
A votre service, les amis !
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 17:32   Re : Jeff pas si Koons à Versailles

Un Chien, donc, qui ressemble furieusement à un jouet gonflable ? Non. Sculpture monumentale en acier inoxydable, pesant plusieurs tonnes, confectionnée à New-York par le célèbre Hobi Woons (et les soixante-cinq personnes qui aident l'artiste).
Les enchères sont ouvertes. On commence modestement à $ 1.000.000 (rappelons qu'un prochain accord avec la Ville de Paris permettra de le voir suspendu en 2011 entre les jambes de la Tour Eiffel à l'aide d'une laisse en saucisses signée Jeff Koons !).
Allons qui dit mieux ?

Au catalogue
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 17:50   Georges pas si cher
14 septembre 2008, 19:16   Re : Jeff Koons à Versailles
Finalement je préférais Christo. Au moins lui, il savait emballer.
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 19:53   Jeff Koons n'est pas tout seul
Il y aurait des artistes qui emballent et des artistes qui déballent ? Des artistes qui calent et des artistes qui décalent ? Des artistes qui comptent et des artistes qui comptent ?
14 septembre 2008, 20:05   Re : Le panard de Lombart
Arrête là, Boris, je cauchemarde.
Koons peut-être, le Jeff, mais pas fou.
14 septembre 2008, 20:08   Re : Georges pas si cher
Voilà George qui emballe. Encore. On va finir par être jaloux.
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 21:18   Re : Georges pas si cher
Le prix de départ, c'est pour toute la touffe ?
Utilisateur anonyme
14 septembre 2008, 21:20   Re : Jeff Koons à Versailles
Citation

Jmarc, j'ai relu l'article de Jean Clair deux fois, et je ne vois vraiment pas en quoi vous le trouvez exagéré
.



Vous devriez, cher Boris, demander l'avis d'Aline.
Utilisateur anonyme
15 septembre 2008, 00:25   Re : Jeff Koons à Versailles
Corto, vous êtes un humoriste grave !
15 septembre 2008, 00:57   Re : Jeff Koons à Versailles
Ah oui, demandons l'avis d'Aline ! Croyez-vous vraiment qu'elle ait du goût ou même de la complaisance pour le kitsch Mickey de Koons ?
Utilisateur anonyme
15 septembre 2008, 10:41   offre
Hobi Woons, vous avez un message privé.
Cher Olivier, pardonnez-moi d’avoir sacrifié au lieu commun qui veut que l’on appelle « nietzschéen » un paysage simplement grandiose ; mais, dans mon esprit, l’emploi de ce terme qu’alors j’eusse mieux fait de mettre entre guillemets, ne servait qu’à justifier, si tant est que cela fût possible, mon amour des paysages partant la marque de l’homme, en lieu et place de cette prédilection parfois si conventionnelle (à quoi correspondait dans mon message, en regard, l’usage convenu de l’épithète « nietzschéen ») qui, à ces derniers, nous fait préférer ce que l’on nommait autrefois les déserts, et qu’on appelle aujourd’hui « les grandes étendues vierges », qui parfois — hélas !— me laissent assez froid. Mais vous avez raison : la référence à Nietzsche devrait immanquablement faire surgir en moi quelque image évoquant la patrie d'Apollon et de Dionysos...
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