Paul-Marie Coûteaux à France-Culture ce matin !

Très bonne performance de Paul-Marie Coûteaux tout à l'heure dans l'invité du matin sur France-Culture. Pour écouter cette intervention cliquez i c i

(Message supprimé à la demande de son auteur)

J'ai pris l'émission en cours de route et n'ai pu en écouter que la fin. Comme on est peu habitué à entendre de telles idées sur cette radio ! De tôt matin, toute ma gratitude allait à Paul-Marie Coûteaux, qui a défendu ses convictions avec beaucoup d'aisance, en effet (et qui se révèle toujours plus brillant en interviewé qu'en intervieweur...). Dommage que ces moments soient si rares.

Le mot de la fin est bien envoyé.

Oui, très belle "prestation" en effet. D'autant plus convaincante et solide qu'elle était tout entière servie avec une grande équanimité. Quelle parole ferme et tranquille...

Le journaliste qui s'entretient avec Monsieur Coûteaux n'est ni hargneux, ni hostile ; c'est intéressant.

Il y a une régle d'or dans ce type de débat:
il ne faut jamais se laisser entrainer sur le terrain choisi par les journalistes. Paul-Marie Couteaux le fait avec maestria.

La chute sur Gramsci est réjouissante.
L'imbécile qui le questionne sur le mariage de gens de même sexe, et l'adoption par ceux-i, sait-il que M. Coûteaux a les mêmes préférences sexuelles que M. de Charlus ?
Il semblerait qu'on le sût dans le studio, ce qui l'autorise à dire en toute tranquilité qu'il donne raison à M. Vaneste et qu'il s'oppose à ce que ce sondage partisan et orienté participe à imposer à une société déjà bien peu structurée, en vue de l'atomiser tout à fait.

A propos de Charlus et de l'extrême-droite, ce mot prêté à Léon Daudet (et à d'autres) à l'occasion de la disparition (oui, je sais) du compagnon de Montesquiou :

"Mort Yturri, te saluent tantes".

Très lisse, quand même, manœuvrant fort adroitement et discourant de façon fluente pour éviter les écueils ; je préfère la franchise entière de Renaud Camus, dont seuls les hommes subtils peuvent se payer le luxe...

Citation
"Mort Yturri, te saluent tantes".

Ah il y a une chose que l'on ne peut pas vous reprocher c'est de ne pas aimer la bonne et grosse vieille galéjade à la francaise.

Citation
Très lisse, quand même, manœuvrant fort adroitement et discourant de façon fluente pour éviter les écueils

Mais cher Alain, c'est du grand art et il faut saluer la performance. Quant à votre comparaison je la trouve "unpassend" car il ne me viendrait pas à l'esprit de mettre ces deux hommes en balance.

Concernant le "grand art", c'est bien possible, cher Rogemi ; mais la question est de savoir s'il faut naviguer le plus rapidement possible entre les rochers quand le but de l'expédition était de les ôter du lit de la rivière.
Quant à la comparaison, vous avez probablement raison ; cela dit on ne peut s'empêcher de juger, de comparer, que voulez-vous... Et puis ce poutisnisme affiché et demi-habile... Poutine, c'est la médiocrité efficace, dénuée de toute espèce de scrupule et redoutable. Une engeance à fuir à toutes jambes, à moins d'apprécier Van Dame.

Citation
. Poutine, c'est la médiocrité efficace, dénuée de toute espèce de scrupule et redoutable. Une engeance à fuir à toutes jambes,

D'accord, Alain, mais les russes l'aiment comme les italiens aimaient Berlusconi ! Les peuples sont vraiment incorrigibles.

"D'accord, Alain, mais les russes l'aiment comme les italiens aimaient Berlusconi ! Les peuples sont vraiment incorrigibles."

A quand remonte l'époque où le peuple français a incorrigiblement aimé un de ses chefs ? Napoléon ? Pétain ? De Gaulle ? Mitterrand ?

A quand remonte l'époque où le peuple français a incorrigiblement aimé un de ses chefs ? Napoléon ? Pétain ? De Gaulle ? Mitterrand ?

Comme vous citez auparavant Poutine et Berlusconi, je dirais Giscard.

Pour écrire des c... vous répondez toujours présent cher JM.