Le site du parti de l'In-nocence

Quelques solides vérités (Frédéric Martel)

Envoyé par Renaud Camus 
Article de M. Frédéric Martel, pour L’Express en ligne, je crois :

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« L’écrivain Renaud Camus appelle à voter Marine Le Pen le 23 mars 2012 0H33 | par Frédéric Martel

« Dans un communiqué publié sur son blog, l’écrivain Renaud Camus vient d’appeler à voter Marine Le Pen. Les masquent tombent.

« Renaud Camus, notre “white trash”, vient donc d’appeler à voter pour Marine Le Pen. Son parcours, depuis ses débuts dans la littérature, a quelque chose de désespérant. En trente ans, le militant gay communautariste de Tricks, qui eut brièvement du talent, est devenu le penseur de la droite radicale sub-marine, la version soft de Jean-Marie Le Pen avant de devenir la version hard de sa fille, Marine Le Pen.

« Ses obsessions : l’effondrement de la civilisation, l’immigration, l’effacement de la langue française. On le sait peu, mais l’homme avait des prédispositions. Déjà, jeune, pour obtenir une préface de Roland Barthes, il avait embobiné le maître avant de le trahir. En 1982-1984, il fut l’un des acteurs du mouvement homosexuel français à sous-estimer gravement, rare déni, l’existence du sida dans ses “chroniques achriennes” » du journal Gai Pied Hebdo. A cette époque – on ne le sait pas non plus – il fréquentait déjà le petit monde lettré de la droite dure : ses mentors étaient le comte monarchiste Jacques de Ricaumont et l’écrivain réactionnaire Roger Peyrefitte. Depuis, les choses se sont précisées et Renaud Camus est devenu l’extrémiste de droite qu’il rêvait d’être. Ne revenons pas sur l’“affaire Camus” qui l’a durablement déshonoré (en raison de propos jugés antisémites pour lesquels Jean Daniel avait dit que Renaud Camus déshonorait le beau nom de “Camus ”), mais attachons-nous à ses derniers opus, sur la Déculturation, la Décivilisation ou son Abécédaire de l’In-nocence (que j’ai lus minutieusement quoique avec exaspération).

« Ses idées sur la culture forment un cocktail étrange de peur de la décadence, d’identité culturelle blessée et de provincialisme. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’Alain Finkielkraut le défend régulièrement et aveuglément depuis des années. Mais chez ce Camus-là, de tels écrits sont trop outrés pour ne pas être aussi clientélistes car il a annoncé, joignant le ridicule à la parole, qu’il serait candidat à la présidentielle en 2012. Pour défendre ses idées au nom des petits Blancs, ceux que l’on nomme par dérision, aux Etats-Unis, les White Trash ? Que sa mentalité d’assiégé et son hystérie lui ouvrent, parfois, une tribune jusque dans de grands médias (on se souvient d’une interview de deux pages assez complaisante dans le Nouvel Obs l’an dernier), à la hauteur de son ressentiment, est un cadeau empoisonné des circonstances.

« Mégalomane et pathétique, Renaud Camus, étrangement, n’a pas trouvé les 500 signatures nécessaires et n’a pas pu se présenter aux présidentielles. Il renonce donc. Et appelle à voter Marine Le Pen. C’est, dirons-nous, dans l’ordre des choses.

« Enfin, que dire de son combat pour la langue française ? On défend tous, comme lui, le français, mais son obsession à vouloir figer notre langue et ériger une police des mots n’est pas seulement conservatrice : elle est contre-productive. Même les Académiciens assoupis, les francophones fonctionnarisés et les ambassadeurs de l’Unesco ne sont pas aussi intransigeants. Lui qui ne jurait hier que par l’Amérique des “tricks” veut-il aujourd’hui nous obliger à parler du Poulet Frit Kentucky à la place du KFC ? Ce ne serait pas grave si tout son combat ne ressemblait à une guerre contre les dictionnaires qui ont fait entrer dans notre langue les mots aïd, chicha ou inch Allah. Alors, il se réfugie dans le Furetière, le plus sûr des abris. Laissons-le avec ces ratiocinations, ces arguties et ces raisonnailleries et tapons : Ctrl + Alt + Delete. »

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Au moins BCJM devrait-il apprendre avec plaisir que mon mentor était Roger Peyrefitte... Je ne m’en étais pas vanté.
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 01:20   Re : Quelques solides vérités
On défend tous...
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 01:53   Re : Quelques solides vérités
Citation

« Enfin, que dire de son combat pour la langue française ? On défend tous, comme lui, le français, mais son obsession à vouloir figer notre langue et ériger une police des mots n’est pas seulement conservatrice : elle est contre-productive. Même les Académiciens assoupis, les francophones fonctionnarisés et les ambassadeurs de l’Unesco ne sont pas aussi intransigeants.

Qu'essaye-t-il de dire? Que R. Camus se fait une plus haute idée de la langue française que l'Académie du même nom?
Et qu'entend-il par "contre-productive"? En quoi une langue serait elle productive?

Ah mais je comprends...il est de ces gens pour qui "conservateur" est un gros mot. Vive la langue mouvante!
Déjà, jeune, pour obtenir une préface de Roland Barthes, il avait embobiné le maître avant de le trahir.

La police de la pensée a réuni ses petits papiers à ce que je vois. Le méchant Renaud Camus a osé embobiner son maître! De plus, il l'a trahi. De quelle façon? Tout est dans l'insinuation et la délation. Des procédés de très haute démocratie, bien connus des agents de la pensée.

Alain Finkielkraut le défend régulièrement et aveuglément

Pauvre Alain Finkielkraut qui n'a plus toute sa tête!

étrangement, n’a pas trouvé les 500 signatures

"Étrangement", c'est le mot. Surtout quand certains Maires vous disent qu'ils sont absolument d'accord avec Renaud Camus, mais que pour des raisons indicibles ils ne donneront pas leur signature.

Et maintenant, à quand le goulag?
Je n'ai guère trouvé trace de Jacques de Ricaumont et Peyrefitte dans les Journaux - j'ai sans doute mal lu.
Ce Martel se sont-ils, lui qui est si informé, de la lettre émouvante du compagnon de Gilles Barbedette, dans Gay Pied pour mettre ses lecteurs en garde contre le SIDA et les prévenir que ce n'est pas une rumeur destinée à leur pourrir la vie et la sexualité ? S'il ne s'en souvient pas, c'est soit qu'il était soit trop jeune, soit qu'il est mal informé - ce que sa bonne histoire de l'homosexualité en France dément. Il sait donc que la plupart des Achriens furent d'abord dubitatifs à propos de cette épidémie, sinon tous - au moins dans les premiers temps.
Où trouve-t-il trace de Furetière ? Où trouve-t-il ses informations ?
Il est étonnant qu'on veuille à ce point inventer un ennemi idéal ! Je pense que cela relève du trouble psychologique : le petit provincial qui n'a pas supporté son accent arrivé à Paris - qui détestera donc la France officielle - et qui a vécu difficilement son homosexualité en province avant de découvrir que New-York était mieux que Paris pour ça - il vouera donc un culte à l'Amérique. Son français est pâteux et fautif. Ses références culturelles sont celles d'un élève de terminale. Il est technicolâtre, ami des plus grand désastres et d'une veulerie courtisane telle que La Bruyère eût dû en rabattre sur son portrait pour en faire une caractère crédible.
23 mars 2012, 08:08   Extrait du “journal”
J’imagine, mais l’on peut tout supposer, que le beau passage sur ma “trahison” de Roland Barthes a pour source une page de la biographie récente dont il est question dans une entrée récente de mon propre “journal” :


« Paris, hôtel Bourgogne & Montana, ch. 60, vendredi 9 mars 2012, minuit et demi. Pierre vient d’arriver. J’ai quelque scrupule à l’avoir entraîné dans ce bref séjour parisien lové à l’intérieur du mien car je suis pour ma part condamné à garder la chambre (d’hôtel), non par la maladie mais par la précipitation de travail. J’ai eu l'imprudence d’accepter l’offre d’Élisabeth Lévy d’écrire pour Causeur un troisième article en quelques semaines, cette fois sur le livre à paraître de Jean Clair, Hubris, dont j’ai reçu les épreuves hier, alors que je ne pouvais pas m’en occuper, et sur lequel je dois livrer ma recension dimanche matin au plus tard. Me sont également arrivées les épreuves de mon propre livre, Septembre absolu, le journal de l’année dernière ; et d’elles je ne peux pas m’occuper avant dimanche. Mais le plus grave est que je suis convoqué mardi par Hélène Guillaume, qui veut me faire part entre quatre z’yeux des inquiétudes de Claude Durand quand au retard pris par le neuvième volume des Demeures, Italie I — il veut que le livre paraisse avant l’été, sans quoi ma position chez Fayard serait encore ébranlée par mon incapacité à respecter mes contrats…

« Du coup, réveillé ce matin à six heures et demie par un réveil téléphonique que je n’avais certes pas demandé, je ne suis pas sorti de la journée, sinon pour laisser la chambre un moment aux femmes de chambre. Je suis allé tuer une demi-heure à l’ex-librairie Julliard, si je ne me trompe, devenue Chapitre.com, je crois, et qui n’est pas mal (je ne l’ai jamais fréquentée quand j’habitais le quartier). J’en suis revenu avec des poèmes de Cliff, un volume “Bouquins” de Bainville et une biographie de Barthes, où il est exposé, avec pour source Éric Marty, que j’aurais « tendu un piège » à Barthes, au moment de la préface de Tricks, en lui donnant à préfacer un livre où il était dit qu’il préfaçait volontiers des ouvrages par faute professionnelle, par amitié, par sympathie d’une espèce ou de l’autre, nullement dans un esprit de recommandation particulière. Ainsi j’aurais pu avoir la preuve que Barthes n’avait pas lu le livre en question. Mais tout cela est absurde, d’abord parce que je ne crois pas avoir tendance à tendre des pièges, surtout à Barthes, et ensuite parce que lui-même fait allusion dans sa préface audit passage « où l’auteur de ce livre délire gentiment sur l’auteur de cette préface » (je cite de mémoire et ne suis sûr que de délire gentiment).

« Je soupçonnais bien que l’édition italienne de Tricks, aux éditions “Textus”, tout un programme, avait surtout pour motif la préface de Barthes justement. L’éditeur me signale fièrement une double page sur le livre, dans La Republicca. Je vais y voir, grâce à un lien obligeamment fourni par lui. Les deux pages, dès le titre, sont presque exclusivement consacrées à « un inédit de Roland Barthes sur l'homosexualité » (la préface). Deux petits encadrés sont consacrés l'un à Barthes et l’autre à moi, sous les titres respectifs de “Le Maître”, “L’Élève”. Le paradoxe est que Tricks est certainement, de tous mes livres, l’un de ceux qui doivent le moins à Roland Barthes — sauf la préface, évidemment. »
Cher Camus, cet article de Martel est tellement "cliché" que je n'ai pu m'empêcher à sa lecture de sourire et même d'y trouver un certain plaisir, celui qu'on éprouve parfois à lire de la pensée "mécanique". Continuez à désespérer (c'est le mot qu'il emploie, il vous trouve « désespérant ») France Culture.

Merci pour l'extrait de Journal.
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 08:23   Re : Quelques solides vérités
(Message supprimé à la demande de son auteur)
« Il sait donc que la plupart des Achriens furent d'abord dubitatifs à propos de cette épidémie, sinon tous. »

Mon Cher Virgil, ne cédez pas trop vite trop de terrain... Le reproche qui m’est fait d’avoir sous-estimé la gravité et le danger du sida est absolument dépourvu du moindre fondement. J’étais au contraire, d’emblée, dans l’autre camp (j’ajouterai un peu trivialement que si je ne l’avais pas été je ne serai sans doute plus là pour en parler...). Le journal doit faire état de discussions tardives avec Jean Puyaubert qui a regretté d'avoir, étant éloigné de la “ligne de front”, comme dirait Cassandre à propos de tout autre chose, sous-estimé, lui, contrairement à moi, le péril. Je doute que le savant M. Martel puisse trouver un mot de ma part allant dans le sens d’une sous-estimation. Il s'agit d’une invention pure, comme tout le reste, et comme le rôle de “mentor” auprès de moi de Roger Peyrefitte, que j’ai vu deux fois dans ma vie au milieu de cinquante personnes, qui n’a jamais été au courant de mon existence et qui n’a eu, faut-il le dire, aucune espèce de rôle dans ma “formation intellectuelle” (si l'on me pardonne l’expression) à l’âge adulte (j'avais lu adolescent avec excitation Les Amitiés particulières et avec amusement Les Ambassades).
Jean Daniel avait dit que Renaud Camus déshonorait le beau nom de “Camus ”

Si Renaud Camus déshonore le beau nom de "Camus", que dire de Frédéric... Martel ? (Ok, je ne dois pas être le premier à la faire, mais c'était plus fort que moi)
Le malheur de Jean Daniel est qu'il déshonore à lui seul deux beaux noms, noms d'apôtre et de prophète, Jean et Daniel.
Ce milicien qui déshonore le beau nom de Martel...
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 09:59   Re : Quelques solides vérités
Oui, c'est tellement absurde de prétendre que Renaud Camus a sous-estimé le danger du sida et je ne crois pas que Virgil ait dit autre chose. En revanche, Virgil a raison d'écrire que nombreux ont été les achriens a avoir sous-estimé le danger du sida en considérant qu'il s'agissait "d' une rumeur destinée à leur pourrir la vie et la sexualité" . Je me souviens de l'association des médecins gays de l'époque qui, au début, avait fait preuve de beaucoup de scepticisme à propos des nouvelles alarmantes qui nous parvenaient des Etats-Unis.

Tout, dans les médisances et les contre-vérités de ce M. Martel, relève, pour parler comme lui, d'un "soft-délire". Appelé à prouver une seule de ses assertions, il en serait naturellement bien incapable. Ce réquisitoire haineux ne déshonore que son auteur et mériterait une plainte pénale pour atteinte à l'honneur.

Quant à l'appréciation que Renaud Camus n'aurait eu du talent que lorsqu'il a écrit Tricks, elle relève de la pure ineptie et ne mérite rien d'autre qu'un éclat de rire et l'oubli. Car, j'ai confiance : l'histoire littéraire retiendra le nom et le talent de Renaud Camus, pas celui de ces hystériques contempteurs.
Maître,

Il se trouve que j'étais apparenté à Peyrefitte (je ne sais si on doit dire dans ce cas j'étais ou je suis, quand la personne est morte) et, recommandé par une vieille grand' tante (c'est véridique, Peyrefitte avait apprécié cette recommandation faite dans des formes d'un autre temps), je l'avais rencontré au temps de mon adolescence (cela étant resté uniquement littéraire) et revu plusieurs fois ensuite. Vous avez, en tout cas, trois choses en commun avec Peyrefitte : le refus de l'hypocrisie, une très vaste culture et un réel talent. Vous avez une différence : Peyrefitte commit, à mon sens, l'erreur du "trop grand public" en, comme le dit pour une fois justement Le Monde, "prostituant son talent" ; il est dommage, et je saisis l'occasion de cet échange pour vous le dire, que vous ne songiez pas, parfois, à abaisser votre niveau d'exigence pour toucher un vaste public, vous pouvez le faire, vous savez le faire, pourquoi ne le faites-vous pas ?

Cela m'amène à Martel, et à ses interventions que j'ai du mal à cerner. Je crois me souvenir qu'un certain Le Tram (est-ce le syndrome de Kowalski ?) avait pour vous la plus grande considération, il y a de cela une trentaine d'années, même plus. Je crois avoir aussi en mémoire certain GAGE, qui avait versé dans l'ordre le plus moral en pourchassant les back-rooms.
Je sais que Caroline Fourest n’est pas forcément en odeur de sainteté en ces parages in-nocents, mais il n’est peut-être pas inutile de signaler que M. Martel fait partie du jury des Y’a bon Awards, que Mme Fourest s’est vue décerner cette année un prix pour son supposé racisme (on lui reproche en réalité son opposition au communautarisme), et qu’elle a annoncé son intention de porter plainte contre les membres du jury, dont... M. Frédéric Martel.
Elle n'a pas encore avoué? Etrangement comme dirait un certain journaliste...
« ……elle a annoncé son intention de porter plainte contre les membres du jury, dont... M. Frédéric Martel. »

Hélas, c'est au-dessus de mes moyens. Il faut avoir financièrement les reins solides, pour ce genre d'opérations (qui porterait essentiellement, bien sûr, sur ma “trahison” de Roland Barthes, la plus ignominieuse des énormités de M. Le Tram).

De toute façon, tout cela est entièrement la faute de BCJM — c'est lui, le chaînon manquant entre Roger Peyrefitte en moi. J’ai rencontré une fois un cousin de Roger Peyrefitte, voilà ce qui m’a perdu...

Cela dit, je ne suis pas mécontent de White Trash — et il n'est pas mauvais de savoir enfin exactement comment le complexe médiatico-politique, dont M. Martel est un humble mais consciencieux rouage, voit la population indigène de notre pays, ce reste agaçant.
Le même Frédéric Martel, sur son blog de l’Express, à propos du Y’a bon Award décerné au... directeur de l’Express, son illustre patron :

Etions-nous tous d’accord ? Bien sûr que non. C’est le propre des jurys. A titre personnel, par exemple, je n’ai pas partagé – et je l’ai dit – l’avis des jurés de remettre un prix à Christophe Barbier, directeur de l’Express et pas seulement parce que je travaille à l’Express et que mes chroniques et mon blog y sont publiés.

« Et pas seulement parce que je travaille à l’Express. » C’est tout Martel. Bête à manger du foin, et veule... (il n’y a pas de superlatif de veule). « C’est pas moi, m’sieur, c’est les autres. » Il précise que le vote est à bulletins secrets, sans doute parce que sinon, il se serait cru obligé de dénoncer ses petits camarades à son vénéré directeur.
Je ne peux plus lire une ligne de Jean Daniel qui, jusque là, ne m'était pas trop antipathique pour avoir été été un ami de longue date, à Blida, de mon beau-père et de l'oncle de mon mari, depuis qu'il a écrit cette phrase si calomnieuse pour les deux Camus, tant il ne fait pour moi aucun doute qu'Albert eût pris à bras le corps la défense de Renaud.
(il n’y a pas de superlatif de veule).

Veulissime conviendrait pourtant très bien à ce M. Martel.
Reprise de l'article de Martel avec quelques développements : [www.nonfiction.fr]
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 15:44   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 16:50   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Tenez, j'en profite pour poser une question à Renaud Camus :
C'était comment la Hitlerjugend ? (tant qu'on y est...)
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 20:41   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Je sais qu'il n'est pas en odeur de sainteté ici, mais comme dirait Soral, à la lumière de tous ces justes commentaires : « Donc, tu fermes ta gueule, Martel ! Parce qu'intellectuellement, tu es une merde et journalistiquement, tu es un soumis. »
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 22:44   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
La traduction de "White trash", expression que j'affectionne (avec Underdog) dans les débats avec Orimont serait plutôt "raclure blanche".

Il est étonnant que Martel, qui est de gauche, utilise ces mots, car ils furent largement diffusés par Harriet Beecher Stowe, écrivain maléfique.
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:00   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Superbe !
(Le côté obscur de Renaud Camus - à droite, cela va de soi - est parfaitement rendu.)
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:05   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Citation
Jean-Marc
La traduction de "White trash", expression que j'affectionne (avec Underdog) dans les débats avec Orimont serait plutôt "raclure blanche".

Je n'ose pas... on peut mettre ordure?
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:09   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Pour bien voir ce que c'est pour les Américains eux-mêmes, les white trash (à partir de 00:28) :

video: [gorillavid.in]

(Le générique de South Park est un peu nocent...)
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:13   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
C'est une émancipation par le bas mais c'est une émancipation positive : [www.lesinrocks.com]

À quand le premier album de Renaud Camus, Plieux sous les bombes ?
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:16   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Je peux rajouter une boucle d'oreille...
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:17   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Il suffit de se faire tatouer civilité sur le front, en caractères gothiques.
Je dirais plutôt déchet, il y a dans trash l'idée de quelque chose de loupé, d'un truc déglingué, mais qui n'est pas forcément sale. Opinion de Francis et de Bruno ?
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 23:21   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Jean-Marc, voyez l'article des Inrockuptibles vers lequel renvoie un lien que j'ai posté plus haut.
J'ai toujours entendu l'expression "poor white trash" comme désignant "les petits blancs" ou "pauvres blancs" et rien de plus. C'est une expression raciste au sens ordinaire du terme.

(à Hong Kong, elle avait pour équivalent local l'appellation F.I.L.T.H, acronyme de "Failed In London, Tried Hong Kong" jouant en même temps sur le sens du mot filth (ordure))

(aux Etats-Unis: a white trash zoo est un parc à caravanes/mobile homes où vivent des blancs impécunieux ou en situation de précarité)
C'est bien ce que je dis, c'est très flatteur. Je vais le prendre comme pseudo sur Fdessouche où on ne cesse de me dire que “Renaud Camus” est déjà pris...
Essayez "Pink trash", ça plaira à Martel qui a écrit sur le rose et sur le cinéma, il pensera sans doute à Peter Ustinov, ou "Rich white trash"...
Et l'expression "se mettre Martel en tête", est-elle encore usitée de nos jours?
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 01:36   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Ne soyez pas si jaloux...
Qui a tatoué "civilité" sur le front de Renaud Camus?
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 01:44   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
C'est Frédéric Martel qui l'a tatoué avec une aiguille rouillée (ça l'apprendra, le white trash !) ; il avait pu agir de la sorte après l'avoir assommé avec son Mainstream.
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 01:44   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
(Je ne fais que donner les nouvelles du front...)
Vous m'avez obligé à aller voir ce qu'était un Mainstream! C'est sur c'est quoi l'Europe qui réagit pas.
Je dois dire que Renaud Camus est très beau comme ça. Il est prêt pour demain.
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 02:01   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
Quand ils le verront avec cette dégaine, les gens s'exclameront : Dieux du SIEL !
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 02:13   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
La Maison de la Chimie n'est-elle pas un lieu non-fumeur ?
Les white trash ont tous les droits.
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 10:07   Re : Quelques solides vérités (Frédéric Martel)
(Je crois qu'il va falloir fermer le forum après minuit : y'a des jeunes qui restent et qui rigolent fort, ça empêche les autres de dormir penser)
Ah, nous avons bien entendu la même chose, je ne suis pas fou...
Je pense qu'il y avait confusion entre white trash en WASP.
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