Brillant, sans aucun doute.
Renaud Camus avait cité Georges de la Fuly - sur un autre thème, mais est-il si différent ? - dans l'entrée de son
Journal du 19 juillet dernier, publié sur Boulevard Voltaire :
Citation
Renaud Camus
Georges de La Fuly, lui, dans son excellent blog, lance le concept très opératoire de brétigni :
« Ces événements qu’on ne voit pas, qu’on n’entend pas, qu’on ne se rappelle pas, ça s’appelle des brétignis. Vous voyez un type se faire tabasser dans le métro par quinze crapules en survètes blancs ? Brétigni. Vous voyez de plus en plus de mosquées ? Brétigni. Votre fille fait le tapin sur Internet ? Brétigni. Vous vous êtes fait violer juste derrière la gare ? Brétigni. Deux merdeux vous ont traité de “sale Français” parce que vous les regardiez de travers après qu’ils avaient craché par terre juste devant vous ? Brétigni. Dans votre quartier, il y a de plus en plus de femmes en burqa ? Brétigni. L’école a encore brûlé, ça fait la deuxième fois en six mois ? Brétigni. Vous voyez le truc ? Pas compliqué ! Entraînons-nous un peu avec des brétignis virtuels. »
Ce monsieur semble s'être fait une spécialité de la dissection de l'expression moderne dans le choix des mots et des attitudes. Incontestablement, c'est là un des moyens d'abrutissement totalitaire des plus efficaces. Une vraie arme de destruction massive.