Le sentiment d'insécurité culturelle

Après Max Gallo hier,

[www.franceculture.fr]

M.Finkielkraut, également hier

[www.pluzz.fr]


Je trouve que cette nouvelle expression est plutôt bien trouvée. Je ressens un sentiment d'insécurité culturelle, comme beaucoup.

Quel plaisir d'entendre Finkielkraut commenter l'actualité (comme l'on dit)...

Voyez par exemple à quel point se perd la vieille tradition culturelle de mettre aux titres des capitales. Il en résulte, dans un sommaire, une incertitude, un flou, une approximation, qui ne tardent pas à faire naître un terrible sentiment d’insécurité.

Qu'en est-il de la ponctuation à la fin desdits titres ? Ce n'est plus de l'insécurité, c'est du terrorisme !

Ce "sentiment d'insécurité culturelle" s'efforce de désigner quelque chose qui nous préoccupe, comme beaucoup de Français, et qui jusqu'à présent n'était jamais nommé d'aucune façon dans les propos officiels. C'est le seul mérite de l'expression. Car en dehors de cela, elle présente tous les travers d'un épouvantable langage de bois : euphémisation,
inexactitude (les trois mots : sentiment, insécurité, culturelle, sont inadéquats, si vous y réfléchissez bien), rapprochement sans aucun fondement avec d'autres formes d'insécurité, anglicisme sous-jacent (to be "secure")...
Non, il faudrait des termes autrement plus énergiques et plus conformes au génie de la langue pour exprimer le désarroi voire le désespoir des Français devant l'irrémédiable décivilisation découlant du Grand Remplacement...

(Cher Christophe Rivoallan, je vous aurai prévenu pour les capitales d'imprimerie dans les noms patronymiques... et
pas seulement là).

Citation
Renaud Camus
Voyez par exemple à quel point se perd la vieille tradition culturelle de mettre aux titres des capitales. Il en résulte, dans un sommaire, une incertitude, un flou, une approximation, qui ne tardent pas à faire naître un terrible sentiment d’insécurité.

Erreur corrigée.

Oh, merci. Je me sens déjà mieux.

"Non, il faudrait des termes autrement plus énergiques et plus conformes au génie de la langue pour exprimer le désarroi voire le désespoir des Français devant l'irrémédiable décivilisation découlant du Grand Remplacement..."

Mais comment, au moyen d'une formule, désigner une situation, si on la croit "irrémédiable" -- à moins que je vous aie mal compris.

Le Grand Effroi pour le Mode de vie (puisque la formule a l'heur de plaire à l'impétrant-Président).