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Démographie et destin

Envoyé par Phil Steanby 
18 mai 2012, 08:28   Démographie et destin
Les Blancs deviennent petit à petit minoritaires aux USA


Ils constituent encore 63,4% de la population, mais pour la première fois, ne représentent plus que 49,6% des enfants de moins d'un an. Depuis 2000 le nombre d'« Asiatiques » et d'« hispaniques » a grimpé de plus de 40%, sous l'effet de l'immigration et d'une natalité plus forte.

De notre correspondant à Washington.


Les bébés « blancs » sont désormais minoritaires dans les maternités américaines. Le Bureau du recensement a publié des statistiques relatives à la période d'avril 2010 à juillet 2011 qui confirment le basculement racial du pays, anticipé depuis longtemps. Les nouveau-nés issus de parents «blancs» ne représentent plus que 49,6% des enfants de moins d'un an.

Conformément à la situation déjà observée depuis des années en Californie, au Texas, au Nouveau-Mexique et à Hawaii, les « minorités » sont en train de devenir majoritaires aux États-Unis. La poussée démographique des « Hispaniques » et des « Asiatiques » est largement responsable de ce phénomène. Pour autant les Blancs continuent d'être largement majoritaires aux États-Unis. Ils représentent encore 63,4% de la population. Mais ils vieillissent et leur croissance démographique est inférieure à celles des Américains de profil nouveau. On estime qu'en 2040, les Blancs seront minoritaires aux États-Unis.

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[www.lefigaro.fr]
Ne pas se laisser aveugler par ce type de statistiques raciales on ne peut plus douteuses : si les "Blancs" (pur sucre) seront minoritaires, que l'on sache bien que les "Noirs" le seront tout autant. La chanteuse américaine de disco Donna Summer, née Ladonna Adrian Gaines, vient de mourir. Ses photos sont partout dans la presse en ligne. Etait-elle "noire" ? Pour ce type de statistiques de comptoir, oui. En vérité, non: comme une écrasante proportion d'Américains que l'on range dans la catégorie raciale "afro-américain", elle avait en elle du sang de Blanc en proportion assez importante, si l'on m'autorise ce langage légèrement répugnant. Les métis ne sont pas des noirs. Barack Obama n'est pas un Noir.

Donna Summer née dans un village du Ghana ou du Gabon eût été vraisemblablement surnommée par les villageois "Claire".

Et les "Hispaniques", catégorie ni raciale, ni nationale, à peine culturelle, et plus même linguistique pour la plupart de ceux qui sont Américains depuis deux générations, que viennent-ils faire dans cette galère racialo-fantaisiste ?
Oui, vous avez raison. Cependant, il y a bien là quelque chose qui change radicalement : les descendants des gens qui ont créé le pays, l'ont dirigé depuis sa naissance et en ont produit la culture, sont en train d'y devenir minoritaires
Oui, sans doute, Francis, faites-vous bien de nuancer un peu ces statistiques. Je pensais surtout en les postant à ce qui arrive à l'Europe en ce moment. On entend souvent dire que ce qui caractérise la vision américaine, c'est une conception tout à fait "hermogénienne" de la nation, que le multiculturalisme est, si j'ose dire, dans les gènes de l'Amérique. Or on pourrait tout aussi bien penser que l'Amérique était un morceau d'Europe, le prolongement naturel d'une culture très européenne (New York dans les seventies), et dont on ne voit pas comment le changement démographique, si difficilement mesurable qu'il soit, ne l'affecterait pas en quelque manière.
Mais les dirigeants et les premiers de ces mêmes descendants ont fait table rase du savoir et des valeurs européens sur lesquels avait pu être fondées la Constitution et la nation américaines. L'ouvrage de Lasch cité sur un autre fil, tout comme la préface de "Droit naturel et Histoire" de Léo Strauss le constatait déjà, souligne combien le relativisme sociologique, historiciste, post-colonial, post-humanités, post-structurualiste, post-post... a dissous depuis une vingtaine d'années ce qui permettait à ce système politique de fonctionner. Peu importent les citoyens, surtout dans une nation où tous ceux qui sont partie prenante de l'aventure sont bel et bien immigrés ou descendants d'immigrés - les "Native-Americans" étant largement tenus à l'écart de ladite aventure. Ce qui est neuf, c'est l'oubli des racines européennes du système, au nom de la modernité, au nom des autres cultures, au nom du marché...
C'est sans doute ce qui est le plus inquiétant. Obama, indépendamment de ses racines propres, est le premier président à être aussi peu soucieux de rappeler l'héritage européen, à regarder à ce point vers l'Asie.
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