Il n’y a en effet pas plus exquis que madame Bouzar, la grande « anthropologue du fait religieux » (ainsi désignée par elle-même et par une presse complaisante). On va donc, sous prétexte d’égalité, interdire aux chrétiens de célébrer leurs solennités et les contraindre à célébrer l’aïd. Fouillera-t-on un jour les poubelles des Français de souche pour vérifier qu’ils font bien le ramdam ?
Dans la revue
Challenges, qui dévoile le projet de neutralisation des fêtes chrétiennes, madame Bouzar tient des propos lénitifs, avant de proposer son remède universel : on peut céder aux revendications musulmanes,
à condition de les déguiser. Par exemple, on peut, dans les cantines, avertir les pieux musulmans que tel mets contient du porc, à condition de noyer cette mention au milieu d’autres, à visées médicales, par exemple la présence de gluten, pour ceux qui y sont allergiques. Il suffit donc que les mesures aient superficiellement
l’apparence de la neutralité pour qu’on puisse instaurer sans arrière-pensée l’ordre islamique. Des paranoïaques phobiques et quérulents éviteront par ce moyen de se souiller au contact des chrétiens, et ce nouvel
apartheid nous sera imposé comme il se doit
au nom du vivre-ensemble.