Vouloir redresser l'école, c'est bien beau, mais qu'en est-il des deux phénomènes fondamentaux qui, autant et plus encore que la stupidité pédagogiste ordinaire, ont massacré l'Institution, à savoir :
1/ Le Grand Remplacement
2/ L'état névrotique, sans cesse aggravé, du public scolaire et des familles.
Des “collectifs” de ce genre, il y en a eu un certain nombre, ces derniers années. Il sont certes respectables, mais néanmoins complètement vains.
Oh, vouloir enseigner Racine, la règle de trois et la chronologie en histoire, c'est très bien, très louable, mais quand comprendra-t-on qu'avec la majorité des élèves actuels, cela (
les bonnes vieilles méthodes) ne sert à peu près à rien ?
C'est toujours la même chose, avec nos braves défenseurs-de-l'école-républicaine-qui-veulent-remettre-les-disciplines-et-le-savoir-au-cœur-de-l'enseignement : ils rêvent de recréer l'école des années 60 ou 70 (mettons) en faisant absolument fi de ce que la population du pays n'a plus rien à voir avec celle d'il y a quarante ou cinquante ans.
Qu'on me permette de citer ce récent communiqué :
Communiqué n° 1596, vendredi 28 juin 2013
Sur une lecture très incomplète du désastre scolaire
Le parti de l’In-nocence, à l’occasion d’un récent reportage télévisé du journal de France 2 sur la baisse du niveau scolaire, constate que l’effondrement des savoirs commence enfin à être reconnu du bout des lèvres par les médias officiels. Ainsi, après avoir longtemps été vilipendés ou ignorés, certains observateurs dits “républicains” — c’est-à-dire partisans des méthodes d’enseignement traditionnelles, explicites et progressives, habituellement opposés au “pédagogistes” dont l’égalitarisme furieux, on ne le rappellera jamais assez, a profondément miné l’enseignement ces trente dernières années —, les “républicains”, donc, semblent avoir quelque peu voix au chapitre, à présent que la catastrophe ne peut plus être tout à fait ignorée, en marge des refrains habituels de ceux qui croient que la dépendance inquiétante des enfants aux écrans de toute sorte constituerait une compensation valable de l’effondrement du niveau de langue et de l'effacement de la culture générale à l’école.
Le parti de l’In-nocence observe toutefois que si le discours des “républicains” est de temps à autres toléré, c’est pour être aussitôt ridiculisé, réduit au statut d’excentricité folklorique d’individus tenant un rôle de Cassandre par trop prévisible. Il n’empêche qu'à ses yeux ces analyses, nonobstant leur bon sens pédagogique, demeurent très incomplètes en cela qu’elles ne semblent jamais tenir compte de ce phénomène majeur qu'on observe pourtant dans les salles de classe mieux encore que partout ailleurs : le remplacement accéléré de la population.
Le parti de l’In-nocence considère que l’aggravation de la situation de l’école à mesure que la population autochtone est remplacée n’est en rien une coïncidence et qu’il y a là, au contraire, un rapport très direct de cause à effet et en tout cas un facteur d'aggravation considérable dont on ne saurait faire l’économie, à moins de se condamner à ne pas voir et à ne pas comprendre ce qui arrive. En effet, face à des élèves de plus en plus inaptes à recevoir le moindre enseignement, mais aussi de plus en plus conscients que leur nocence les sert, eux et leur(s) communauté(s), dans une conquête néo-coloniale, et qui se rendent chaque jour en classe avec pour projet principal de saboter une école qui, à l'image tragique du reste du pays, ne les sanctionnera jamais sérieusement, se contentant de pousser les élèves vers la sortie en délivrant toujours plus de diplômes —, aucun enseignement n’est de toute façon possible. C’est pourquoi il estime que les querelles de méthodes pédagogiques sont, en fin de compte, vaines ; que l’opposition entre “pédagogistes” et “républicains” est d’ores et déjà pratiquement caduque ; et que seul un système scolaire sécessionniste, parallèle, réellement fondé sur le pacte d’in-nocence, et d'abord sur le triple volontariat des professeurs, parents et élèves, pourra de nouveau offrir un enseignement digne de ce nom aux élèves qui le désirent vraiment, et ce quelles que soient leurs origines.