Sur un problème exotique

N'y aurait-il pas une proposition de loi à faire pour, dans ces cas-là entre autres, verser les allocations familiales sur un compte en banque qui aurait pour seule fin de permettre le financement des frais de scolarité à venir des enfants ?


Nota bene : le problème exotique de la polygamie, au-delà de ce vulgaire souci pécunier, reste entier.

"Le parti juge également souhaitable que le montant global des allocations familiales pour une famille donnée ne soit plus augmenté lorsque est dépassé le nombre de deux enfants à charge. L'éducation des enfants appartenant à des familles de plus de deux enfants pourra faire l'objet d'aides spéciales lorsque le besoin s'en fera sentir, mais cette aide ne sera pas systématiquement proportionnelle au nombre des enfants. En d'autres termes les parents qui désireront constituer des familles nombreuses ou très nombreuses seront bien entendu parfaitement libres de le faire, mais ils n'y seront en aucune façon encouragés, bien au contraire, ni ne sauraient en attendre de récompense ou de dédommagement financiers de la part de la communauté. La décision, si décision il y a, relèvera de leur seule responsabilité. Aux yeux de la nation et de l'État, l'objectif à rechercher c'est que les enfants soient aussi bien élevés, aussi sains, aussi bien soignés si nécessaire et aussi heureux qu'il est possible, nullement qu'ils soient aussi nombreux que faire se peut. "

(Extrait du programme du Parti de l'In-nocence, chapitre "démographie")

Cette proposition n'est, je le crains, pas suffisante : le père s'adaptera en multipliant éventuellement le nombre de femmes qu'il aura tout en prenant soin d'avoir seulement deux enfants par union.
Non, il faudrait compléter le paragraphe suivant relatif au sens des responsabilités civiques, civiles et pénales des parents en élargissant les cas d'abus et les mesures restrictives à apporter en réponses (les enfants lésés par ce genre de comportement du père n'étant ici pas responsables de ce fait, contrairement aux "mineurs délinquants récidivistes" pour qui la suppression pure et simple des allocations familiales serait justifiée).
D'ailleurs je connais un couple traditionnel qui détourne ces allocations afin de financer l'achat à crédit d'une résidence secondaire, la banque facilitant alors l'opération puisqu'elle estime précisément ce type de resources comme "très fiables" !

Le gouvernement vient d'annoncer qu'il allait abroger la disposition légale qui permettait de suspensdre le versement des allocations familiales lorsqu'il était constaté un "absentéisme grave" à l'école de l'enfant en question.

Citation
Christophe Rivoallan
Le gouvernement vient d'annoncer qu'il allait abroger la disposition légale qui permettait de suspensdre le versement des allocations familiales lorsqu'il était constaté un "absentéisme grave" à l'école de l'enfant en question.

Absentéisme : la loi Ciotti enterrée

« Elle n'aura pas fait long feu. La très contestée loi Ciotti, destinée à lutter contre l'absentéisme scolaire en suspendant les allocations familiales, n'a pas résisté à la nouvelle majorité. Jeudi matin, la ministre chargée de la réussite éducative, George Pau-Langevin, la jugeait "inefficace" [note]. Et le Sénat a adopté dans la foulée une proposition de loi socialiste visant à la supprimer. L'Assemblée nationale, majoritairement à gauche, devrait l'enterrer définitivement dans les semaines à venir. Que lui reproche-t-on ? Europe1.fr vous l'explique en trois minutes... »


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note : "Dans 77% des cas, le dispositif est inefficace car l'enfant ne retourne pas à l'école", a-t-elle souligné dans une interview au Parisien.

Dans 100% des cas, le dispositif permet de dépenser moins d'argent public pour ceux qui n'en sont pas dignes?

« Elle n'aura pas fait long feu. » ????

Cette histoire de suppression des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire est joliment bathmologique, dans son genre.

Premier degré : on peut en effet se dire que verser moins d'allocations aux familles dont les enfants ne prennent même pas la peine de se rendre au collège (pourtant gratuit) est un moyen de mettre les parents face à leurs responsabilités, etc.

Deuxième degré : en même temps, cela à revient à faire venir de force des enfants qui n'en ont ni l'envie ni les aptitudes à l'école, ce qui, on le sait, tend à rendre tout enseignement impossible, miné qu'il est alors par la présence de ces perturbateurs en puissance.

Troisième degré : Autant continuer dès lors à verser les allocations, et ne rien faire pour encourager l'assiduité de ces enfants-là aux cours, ce qui permettra peut-être à l'école d'être moins une garderie.

Quatrième degré : Sauf que, pendant ce temps-là, les nocents vont uniquement à l'école de la rue, ce qui malgré tout précipite leur accès à la délinquance et à la très grande nocence. Faut-il vraiment verser des allocations à ces gens-là ?

J'imagine qu'à partir du cinquième degré il faut commencer à évoquer Mme Taubira, les places de prisons, en comparant le coût ce celles-ci à celui des allocations du degré 2, etc.