Colloque du Siel, Maison de la Chimie, samedi 25 janvier 2014, 15 h

“L’Universel déni des identités”

C'est sur ce thème que S.I.E.L. organise le 25 janvier, de 15 à 21 heures, un colloque dans la grande salle de la Maison de la Chimie (460 places), colloque qui se situe à la veille de la manifestation du 26 janvier déclaré "Jour de Colère". Il sera découpé en trois tables rondes, entrecoupées d'interventions ex cathedra de quelques personnalités :

- Table ronde n° 1 - 15h15 à 16h30
Identités politiques : continents, nations, régions, communautés...

-Table ronden°2-17hà18h15
Identités sociales et écologie humaine : rôles sociaux, famille, homme, femme et genre, manipulations génétiques, enfant...

- Table ronde n° 3 - 19h30 à 20h45
Identités et écologie : Nature et environnement, agriculture, biodiversité, développement durable, principe de précaution, etc...

Je prononcerai pour ma part une allocution intitulée “(Contre) La Civilisation des prénoms”

Communiqué de Paul-Marie Coûteaux
président de Souveraineté Indépendance et Libertés (SIEL)


Deuxième COLLOQUE du SIEL " L'universel déni des identités"
Samedi 25 janvier de 15 h à 21 h - Maison de la Chimie -Paris 7ème

Souveraineté Indépendance et Libertés (SIEL), organise samedi prochain 25 janvier, de 15 à 21 h, dans la grande salle de la Maison de la Chimie (460 places) son deuxième colloque annuel. Le premier s'était tenu, le 28 janvier dernier, à l'Assemblée nationale, en partenariat avec Jacques Bompard, député du Vaucluse, sur le thème "France, qu'as-tu fait de tes libertés ?" et avait réuni des personnalités aussi diverses que Charles Beigbeder (UMP), Xavier Lemoine (PCD), Catherine Rouvier (RBM), Philippe de Saint Robert (Fondation Charles de Gaulle), Pierre Cassen, Robert Ménard...

Le thème de cette année est : 'L'universel déni des identités", ce dernier mot devant être ici compris au sens le plus large : il ne s’agit pas seulement des identités politiques mais aussi des identités sociales (la famille, l'homme, la femme, la question du "gender" etc.) et des identités naturelles (environnement, écologie, agriculture, question du "transgénique" etc.) ; il s'agit en somme de reformuler dans les termes contemporains la question classique du rapport de toute chose à elle-même, son essence et son nom. Ces trois sous-thèmes détermineront trois tables rondes : la première (identités politiques) sera présidée par Christian Vanneste, la seconde (Identités sociales), par Béatrice Bourges, la troisième (Identités naturelles), par Alain de Benoist.

Sont attendues également plusieurs autres personnalités venues d'horizons différents. Ont confirmé leur participation : Marine Le Pen, Renaud Camus, Henri de Lesquen, Christian Combaz, Olivier Dejouy (secrétaire général de l'Action française), Wallerrand de Saint Just, le Dr Véronique Hervouët, le professeur Gilles Lebreton... La présence de plusieurs autres personnalités est à confirmer.

Ce colloque aura lieu la veille du "Jour de Colère" dont il se propose d'être une sorte d'ouverture intellectuelle, l'un des objectifs du SIEL étant de contribuer au renversement de l'hégémonie idéologique de la gauche par la restauration des thèmes politiques fondamentaux de la pensée française. "Tout ce qui élève unit" disait Péguy : face à la pensée unique noyée dans le mondialisme, l'existentialisme et conséquemment la négation de toutes les formes d'identités, il entend réunir les Français sur des paradigmes qui les élèvent et les unissent.

"Tout ce qui élève unit" disait Péguy

Quand ça ? où ça ?

Un variante de l'image fameuse de Teilhard de Chardin : tout ce qui monte converge inévitablement probablement attribuée à Péguy ici pour les besoins de la com.

I C I

Les deux tables rondes que Paul-Marie a confiées à Christian et Béatrice devraient tourner normalement, quoique Béa soit fondée à se plaindre : sa table, qui est la deuxième, devient la seconde... gynophobie ?

Pour celle d'Alain, je m'inquiète un peu, connaissant ses opinions : il n'est pas neutre de changer "Identités et écologie" en "Identités naturelles".

Je note en outre que Jean-Paul est sorti de sa tombe (plutôt, qu'il renaît de ses cendres), puisque l'existentialisme est à nouveau présent parmi nous.

Enfin, je plains Olivier, pour lequel il est nécessaire de préciser ses fonctions au sein de l'Action française, et Wallerand, qui se voit gratifier d'un "r" supplémentaire.

Jean-Marc, cessez de persiflez voulez-vous ? Attendez au moins dimanche.

Cher Francis,

Concevez tout de même que publier un communiqué relatif au "rapport de toute chose à elle-même, son essence et son nom" dans le cadre général de 'L'universel déni des identités" en controuvant une citation ne manque pas de Siel.

Entre l'approximatif Coûteaux du samedi et les quivoussavez du lendemain, le week-end s'annonce bien.

On trouve en 1862 chez Charles Dollfus une idée similaire, et la phrase qui l'exprime contient la suite de mots citée par Paul-Marie Coûteaux :

L'infini ressenti dans le vrai, dans le beau, dans le juste ; l'ordre divin éprouvé, reconnu, pratiqué dans tout ce qui élève, unit, agrandit l'humanité ; la loi de la solidarité et du progrès acceptée comme juge au fond de nos âmes ; l'idéal enfin implanté dans la conscience humaine comme le germe incorruptible de tout perfectionnement : voilà le christianisme débarrassé des langes de son berceau, la vérité morale et philosophique masquée sous un langage primitif, devenu insuffisant pour notre virilité.

La confusion avec Péguy vient peut-être de là.

Je reviens au fond du problème : la capacité des personnes qui entourent actuellement Mme Le Pen.

Nous avons vu, lorsque la question de la candidature de Renaud Camus à Paris, que Wallerand de Saint-Just avait été infoutu de vérifier un point essentiel : l'éligibilité du candidat, question qui vient immédiatement à l'esprit dès lors que ce candidat potentiel est évidemment domicilié en province.

Quand à M. Coûteaux, l'ondulant M. Coûteaux, comme son parcours le prouve, son côté "inexact" est bien connu, tant pour ce qui est des rendez-vous que des citations.

Le Front National ne s'est jamais véritablement remis de la scission durant laquelle les amis de M. Mégret partirent.

Mme Le Pen est très bien, mais elle s'appuie, hélas, sur un ensemble de chevaux (à quoi ça rime, chevaux ?) de retour ayant bouffé à tous les râteliers et sur une camarilla de branquignoles.

Bâtir un projet politique autour de personnes qui se sont vues petit à petit exclues de leurs partis respectif n'est pas gage de qualité.

C'était un très beau discours, cher Camus. Les personnes autour de moi, qui ne paraissaient pas faire partie de vos lecteurs, étaient enthousiastes ; ce, d'autant que vous êtes parvenu à détendre l'atmosphère à certains moments. Vous avez conquis l'assistance.

Le texte nous en sera-t-il communiqué ici ?