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Revenons aux fondamentaux

Envoyé par Gérard Rogemi 
15 septembre 2008, 19:43   Revenons aux fondamentaux
Trouvé aujourd'hui sur le site Desouche. C'est Corto et Jmarc qui vont être contents

Philippe Muray : La cause du « bien »

Aujourd’hui, c’est Tartuffe qui mène le bal, organise les shows, manipule des foules qui ne demandent pas mieux, et lance des best-sellers. Bras long et larme à l’oeil.

L’homme moderne a découvert un moyen de pression que ses brutaux ancêtres ne soupçonnaient même pas. Le loup de jadis s’est déguisé en bon pasteur. Les agneaux sont lâchés. Avec le petit grigri rouge supposé anti sida à la boutonnière. M. propre et la fée du logis défilent main dans la main contre le cholestérol, le tabagisme passif et l’arme nucléaire.

Le pouvoir d’ingérence émotionnelle est si profondément entré dans les mœurs qu’on se demande comment on avait pu, jadis, s’en passer. Voilà les vivants engagés dans la croisade la plus redondante de toute leur histoire : la croisade pour la vie.

Avec la charité généralisée, l’idéalisme obligatoire, la solidarité sans réplique, les droits de l’homme dans tous les coins et le souci hygiéniste à chaque étage, la passion de survivre est devenu plan de carrière et programme d’existence. Tout le monde se bat dans la même direction. À coups de positivité enthousiaste et de volonté de gagner.

On a la haine de la haine. On fait la guerre à la guerre. C’est même là que ça devient cocasse : le négatif a été si bien ratatiné dans tous les domaines qu’on ne trouve plus de débat qu’entre gens du même avis. Quand on se crêpe le chignon, c’est entre opposants à la drogue et adversaires de sa dépénalisation ; entre partisans du cosmopolitisme et ennemis de la xénophobie ; entre et éradicateurs du machisme et anéantisseurs du sexisme. On s’engueule dans l’entre nuances. C’est la grande rivalité du Même. Le combat du semblable contre son sosie.

La cause du bien a si peu d’adversaires qu’il faudra peut-être, dont les années à venir, se résigner à en créer de toutes pièces, des adversaires, et les salarier, si l’on veut continuer à soutenir l’intérêt. On ne pourra sans doute pas éternellement compter sur les Serbes et les intégristes à turban.

Les vérités qui ont toujours le dernier mot vont comme un gant à une société qui ne veut plus prendre de risques. Le culte du truisme (exemple : la vie c’est mieux que la mort) nous protège de l’imprévu et du paradoxe. Notre temps est furieusement truismocratique. Le truismocrate est le véritable maître de l’époque. C’est grâce à lui que le pacifisme, qu’on aurait pu croire enterré avec la guerre froide, a repris un tel poil de la bête. Le truismocrate sait que les évidences, désormais, ont encore moins besoin que jadis de s’appuyer sur la réalité pour se payer un franc succès.
15 septembre 2008, 20:11   Re : Revenons aux fondamentaux
"Le combat du semblable contre son sosie"
Fallait le sortir!
15 septembre 2008, 20:17   Esope
Bien cher Rogemi,

Esope nous disait, je crois, que la langue est la meilleure et la pire des choses, suivant qu'on en abuse où non !

Une page de Muray par mois, c'est très bien. Une page par jour, ce serait insupportable pour moi !
Utilisateur anonyme
15 septembre 2008, 21:10   Nouveaux emplois
« On ne pourra sans doute pas éternellement compter sur les Serbes et les intégristes à turban. »

Je suis inquiet, moi aussi. Même le Pape mourra, même Le Pen, on viendra sans doute à bout du SIDA, et on roulera bientôt sans émettre la moindre particule nocive pour la santé. Le tabac, c'est réglé, le racisme, c'est quasiment ça, l'homophobie n'en parlons même pas. Les chauffards vivent leurs derniers instants, Muray et Baudrillard sont morts, les amanites phalloïdes vont être remplacées par des copies inoffensives.

Francis, voyez-vous un espoir à l'horizon ?
Utilisateur anonyme
15 septembre 2008, 21:26   Re : Nouveaux emplois
A la Trappe !
Utilisateur anonyme
15 septembre 2008, 21:30   Re : Revenons au bavardage
Citation

le négatif a été si bien ratatiné dans tous les domaines qu’on ne trouve plus de débat qu’entre gens du même avis.
Vous voyez bien, cher Rogémi, que ce n'est qu'une phrase d'imprécateur à l'emporte-pièce, puisque, s'agissant de l'oeuvre de Muray, le moins que l'on puisse dire, c'est que nous ne sommes pas du même avis ! Je doute que vous ne me détrompiez ! (?) A vous lire....
Utilisateur anonyme
15 septembre 2008, 21:31   Re : Nouveaux emplois
Mais cher Boris, tant que vous serez là, tout ne sera pas perdu.
15 septembre 2008, 21:44   Re : Revenons aux fondamentaux
Comment ça, "le tabac c'est réglé" ? Parlez pour vous !
Attention, Didier Goux, si vous ne protestez que pour le tabac, vous allez rapidement être suspect de racisme et d'homophobie...
Il faut faire attention, non seulement à ce qu'on dit, mais plus encore à ce qu'on ne dit pas !
15 septembre 2008, 22:23   Re : Revenons aux fondamentaux
Citation
Je doute que vous ne me détrompiez

Surtout qu'à vos yeux, cher Corto, la présumée homophobie est le MAL ABSOLU !
16 septembre 2008, 00:00   Re : Nouveaux emplois
Et bien oui Boris, l'espoir renaît, et il renaît aujourd'hui même, avec le coup de balai (ou de manche à balai bien placé) sur Lehman Brothers qui nous montre, 48 heures à peine après l'allocution de Benoît XVI, que Dieu existe, qu'il est bon et vigilant, et que les fripouilles parasitaires qui ont volé et ruiné des millions de citoyens de la mondialisation pour finir par les mettre à la rue avec leurs escroqueries et carambouillages en tous genres se voient enfin rendre la monnaie de leur pièce (qui se dit du joli mot de "to get their comeuppance" en anglais). Quand je vois ces jeunes merdeux de "traders" et autres "arbitrageurs" aspirant millionnaires à 26 ans vider les lieux en tenant leur carton des deux mains comme un prisonnier son trousseau au sortir (ou à l'entrée) de l'établissement pénitentiaire, je me dis qu'enfin viennent des temps intéressant où nos golden boys de la finance vont pouvoir enfin apprendre un métier et l'exercer dignement, celui pour lequel ils ont été faits: cirer les pompes, mais à croupeton dans un couloir de métro. Je vous jure Boris, que cette perspective me met dans une joie qui ressemble à l'espoir soi-même.
16 septembre 2008, 07:47   Re : Revenons aux fondamentaux
Le "truismocrate", il fallait l'inventer.

(Aviez-vous remarqué que "truisme" vient de l'anglais "true" ?)
16 septembre 2008, 08:35   Re : Revenons aux fondamentaux
Citation
(Aviez-vous remarqué que "truisme" vient de l'anglais "true" ?)

J'ai vérifié et vous avez raison. Etonnant non?
16 septembre 2008, 10:13   Re : Revenons aux fondamentaux
Vous oubliez la Mort, Cher Boris. La Mort est fasciste.
16 septembre 2008, 10:47   Re : Revenons aux fondamentaux
"Vous oubliez la Mort, Cher Boris. La Mort est fasciste."

Bof vous savez Olivier, la Mort, la Mort, faut pas s'en faire tout un monde. Certains, en reviennent et ne s'en portent pas plus mal... Tenez, voyez votre interlocuteur par exemple, celui que vous questionnez sur le sujet... la vigueur nouvelle que lui a conférée le trépas... l'oeil pétillant de malice revenue, la joue ronde, la santé qu'il nous montre après son petit séjour dans les dessous frou-froutant de la Création.
Utilisateur anonyme
16 septembre 2008, 11:28   Re : Revenir
Francis, je vous assure, la mort n'est plus ce qu'elle était…
16 septembre 2008, 13:58   Re : Revenons aux fondamentaux
En un sens, vous avez raison, nous avons au moins vaincu l'idée de l'Enfer, et cela rend la mort "meilleure".

Mais quand même, quel manque de respect elle montre à l'égard de l'homme, et à l'égard du milieu médical, des personnels soignants, surtout !
Utilisateur anonyme
16 septembre 2008, 14:18   Effroi
Je ne sais pas pourquoi je pense à ça. Il est devenu courant désormais d'entendre proclamer : je n'ai pas peur de la mort, mais j'ai peur de mourir/souffrir/vieillir, etc.

Quelle prétention, quelle inconscience ! Ne pas avoir peur de la mort, cela veut dire qu'on sait ce que c'est ??? L'homme, désormais, sait ce qu'est la mort, et personne ne m'a prévenu ? Si l'on sait "ce qu'est la mort", ce ne peut être qu'en croyant que l'Enfer existe, et ailleurs que dans les bibliothèques.
16 septembre 2008, 14:26   Re : Effroi
Pourquoi aurait-on forcément peur de ce qu'on ne connaît pas, Boris ?
16 septembre 2008, 14:31   Re : Revenons aux fondamentaux
La mort applique aux hommes toujours le même traitement implacable et radical, en dépit de toute la douce et prévenante intimité dont ils l'entourent, elle les rudoye toujours autant, indifférente à tout, mur dressé contre la pensée, con comme la mort. Si tout ça n'était pas si tragique, l'immuable indifférence que la Mort manifeste aux hommes et à leur stratagèmes pour s'en prévenir rendrait le tableau comique: son implacabilité, sa résistance aux assauts de la Vie, et la faiblesse têtue et toujours répétée de la Vie à son égard, confinent au burlesque.
Utilisateur anonyme
16 septembre 2008, 14:34   Re : Revenons aux fondamentaux
"Con comme la mort", oui, c'est un beau dicton, mais qu'il ne faut pas prendre au sérieux. Sans cette indépassable connerie-là, il n'y aurait pas de pensée, non ?

Francmoineau, votre question me laisse sans voix.
Utilisateur anonyme
16 septembre 2008, 22:00   Re : Le mal absolu et son cortège d'horreurs
Citation

Surtout qu'à vos yeux, cher Corto, la présumée homophobie est le MAL ABSOLU !

J'ai dit ça, moi ?

A propos du mal absolu, cette phrase relevée dans la traduction française du dernier Philippe Roth : Le complot contre l'Amérique :

Citation

Une multitude de casques, d'uniformes, d'armes, d'immeubles, de ports, de plages, la flore, la faune, des visages d'hommes de toutes les races, mais partout le même enfer, le mal absolu et son cortège d'horreurs, (...)
C'est bien vous qui avait écrit le texte ci-dessous le 2 septembre ou ai-je la berlue Cher Corto ?

Rassurez-moi et dites moi que je vous ai mal interpreté ....

Re: A une sérénité crispée
Envoyé par: Corto ()
Date: 02 septembre 2008, 13:51


Non, Boris, ce n'est pas exact et j'attends que vous me citiez ces attaques prétendument incessantes contre un écrivain que je n'ai pas lu.
Je me suis contenté d'écrire, dans un mouvement d'humeur , qu'un bon homophobe était un homophobe mort, mais il s'agissait d'une boutade dont je me suis excusé auprès de Rogémi .
J'ai indiqué ensuite que la vision du monde d'un homophobe ne m'intéressait pas. Et alors ? Ce d'autant que, puisque vous affirmez que Philippe Muray ne saurait être qualifié d'homophobe, je vois de moins en moins où est le problème.
Quant au mal absolu, il est évident qu'il existe chaque fois que l'humanité d'un être est niée à cause de sa différence : les indiens dont la peau servait à tendre les lampes des conquérants espagnols, les juifs immolés par les nazis, les homosexuels utilisées comme des animaux de laboratoire, les tziganes tués parce que tziganes, sont mes frères et mes soeurs. Le raciste, l'antisémite, l'homophobe m'en font souvenir avec douleur et avec colère.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2008, 12:40   Extermination, plutôt que Mort
« Le crime parfait serait l'élimination du monde réel. Mais ce qui importe, c'est l'élimination de l'illusion originelle, l'illusion fatale du monde. On pourrait convenir que le monde lui-même est un crime parfait : il est sans mobile en soi, sans équivalent, sans auteur présumé. Ainsi peut-on imaginer que dès l'origine on est déjà dans le crime.

Mais dans le crime parfait, c'est la perfection qui est criminelle. Parfaire le monde, c'est l'achever, l'accomplir — et donc lui trouver une solution finale. Je pense à cette parabole sur les moines du Tibet qui, depuis des siècles, déchiffrent tous les noms de Dieu. Un jour, ils font venir les gens d'IBM, qui arrivent avec leurs ordinateurs, et en un mois ils ont terminé tout le travail. Or la prophétie des moines disait qu'une fois achevée cette recension des noms de Dieu, le monde prendrait fin. Les gens d'IBM n'y croient évidemment pas, mais, quand ils redescendent de la montagne, leur inventaire achevé, ils voient les étoiles s'éteindre une à une au firmament. C'est une très belle parabole de l'extermination du monde par sa vérification dernière, qui le parfait à coups de calcul, de vérité.

Face à un monde qui est illusion, toutes les grandes cultures se sont attachées à gérer l'illusion par l'illusion, le mal par le mal, en quelque sorte. Nous seuls prétendons réduire l'illusion par la vérité — ce qui est la plus fantastique des illusions. Mais cette vérité ultime, cette solution finale équivaut à l'extermination. Ce qui est en cause dans le crime parfait perpétré sur le monde, sur le temps, sur le corps, c'est cette espèce de dissolution par la vérification objective des choses, par l'identification. Cela équivaut à éliminer une fois encore, on l'a dit dit, la mort. Car il ne s'agit plus de mort, mais d'extermination. Littéralement, extermination signifie priver quelque chose de sa fin propre, le priver de son terme. C'est éliminer la dualité, l'antagonisme de la vie et de la mort, réduire tout à une sorte de principe unique — on pourrait dire une "pensée unique" — du monde qui se traduirait dans toutes nos technologies — aujourd'hui, surtout nos technologies du virtuel.

Donc c'est à la fois un crime contre le monde réel, qui devient une fonction inutile, mais, plus profondément, plus radicalement, c'est un crime perpétré contre l'illusion du monde, c'est-à-dire contre son incertitude radicale, sa dualité, son antagonisme — tout ce qui fait qu'il y a du destin, du conflit, de la mort. Ainsi, en éliminant tout principe négatif, on aboutirait à un monde unifié, homogénéisé, totalement vérifié en quelque sorte, et par là même, à mon sens, exterminé. L'extermination serait désormais notre nouveau mode de disparition, celui qu'on aurait substitué à la mort.

Telle est l'histoire du crime parfait, qui se manifeste dans toute l'"opérationnalité" actuelle du monde, dans nos façons de réaliser ce qui est rêve, fantasme, utopie, de le transcrire numériquement, d'en faire de l'information — ce qui est le travail du virtuel, dans son acception la plus générale. Là est le crime : on arrive à une perfection dans son sens d'accomplissement total, et cette totalisation est une fin. Il n'y a plus de destination ailleurs, ni même d'"ailleurs". Le crime parfait détruit l'altérité, l'autre. C'est le règne du même. Le monde identifié à lui-même, identique à lui-même, par exclusion de tout principe d'altérité.

Aujourd'hui, ce qui fonde la notion d'"individu" n'est plus le sujet philosophique ou le sujet critique de l'histoire, c'est une molécule parfaitement opérationnelle mais laissée à elle seule et vouée à s'assumer seule. Sans destin, elle n'aura plus qu'un déroulement pré-codé et elle se reproduira à l'infini, identique à elle-même.Ce "clonage" dans son acception la plus générale fait partie du crime parfait. »

Jean Baudrillard (Mots de passe)
Dans une de ses émission Répliques, Finkielkraut avait invité Baudrillard, qui parlait justement en ce sens. C'est aussi l'émission où, tous deux, ils admiraient ce que disait le pape, de l'Église, qui se devait d'être différente du siècle...
La "parabole" dont parle Baudrillard est en fait une nouvelle d'Arthur C. Clarke, The Nine Billion Names of God.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2008, 14:02   Re : Le mal absolu et son cortège d'horreurs
Vous savez, Rogemi, Corto nous fait le coup régulièrement : il dit et écrit quelque chose, et ensuite il ne l'a ni écrit ni dit. Tout dépend de la couleur du lac Léman.

Merci de cette précision, Cher Francmoineau.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2008, 15:59   Re : Le mal absolu et son cortège d'horreurs
Cher Rogémi, merci de me rappeler ce texte admirable que je relis avec plaisir - je vous en suis d'autant plus reconnaissant qu'il a dû vous en coûter de le reproduire - et qui confirme que je n'ai jamais écrit que l'homophobie présumée était le mal absolu. C'est l'homophobie avérée, parmi d'autres perversions de l'âme, que je qualifie de mal absolu.

Boris, il vous arrive d'être plus pertinent qu'avec ce message lacustre. Vous devriez savoir qu'un imbécile comme moi ne saurait changer d'avis et ce que le lac soit bleu azur, vert de colère ou gris d'automne.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2008, 16:09   Re : Le mal absolu et son cortège d'horreurs
Corto, je ne vous ai pas traité d'imbécile.

Vous aviez raison pour le "avérée" en lieu et place de "présumée". Je ne crois pas que Rogemi se battait sur ce terrain, comme vous faites semblant de le croire.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2008, 18:01   Re : Mon humoriste préféré
Mais chacun le choix de son terrain !
A propos Boris, la qualification d'humoriste grave m'a bien fait rire. Vous êtes décidément le meilleur !
Utilisateur anonyme
18 septembre 2008, 10:50   Revenons aux fondamentaux !
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&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><embed src="

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Le concerto est en entier ici.


Si l'on veut savoir ce qu'est un pianiste en pleine possession de ses moyens
Utilisateur anonyme
18 septembre 2008, 11:41   Re : Revenons aux chefs !
Ils sont tous excellents. Avec Bernstein, ce n'est pas étonnant. Quel bonheur ! Après l'humoriste, c'est le musicien que je préfère chez vous, Boris. Merci.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2008, 11:57   Re : Revenons aux chefs !
Comment ça, tous ? Ah, vous voulez dire l'orchestre ? Oui, bien sûr, bien sûr, mais enfin, tout de même, un pianiste de cette qualité-là, mon Cher Corto, ça ne se trouve pas sous le pas d'un cheval, ne trouvez-vous pas ? On parlait ici, il y a peu, du métier qui se perd. Pas chez Zimerman, en tout cas !

On comprend que Bernstein soit si reconnaissant au pianiste de lui avoir donné la possibilité de faire ça.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2008, 12:06   Re : Revenons aux pianistes !
C'est vrai, cher Boris, votre beau Polonais est époustouflant



époustouflant
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