Le site du parti de l'In-nocence

Liste antiremplaciste aux élections européennes

Envoyé par Renaud Camus 
Nous devons absolument essayer de présenter au moins une liste antiremplaciste aux élections européennes de mai. Faute d’argent et d’accès aux médias nous ne pourrons peut-être pas aller jusqu’au bout, mais il nous faut absolument aller le plus loin possible pour sensibiliser le public à l’urgence de la lutte contre le Grand Remplacement — quitte, d’ailleurs, à mettre en avant notre manque de moyens et les interdits médiatiques qui nous frappent, autant dire le caractère largement illusoire d’un système prétendument démocratique qui exige, pour qu’on puisse y participer, des sommes considérables et la complaisance préalable de la presse.

La première urgence est de constituer une liste de trente personnes, quinze hommes et quinze femmes. Les sympathisants qui accepteraient d’y figurer sont invités à entrer au plus vite en contact avec moi. Nous seraient très utiles également des juristes, des spécialistes des médias, des militants ayant l’expérience des campagnes électorales et bien sûr des mécènes.
Puisqu'il s'agit d'élections européennes, peut-être faudrait-il que le parti de l'in nocence précise un peu plus ses positions quant à l'Europe.
Actualité oblige, il faudra bien évoquer la question des relations de la France avec ses partenaires de l'UE, avec les pays européens non membres de l'UE, avec la Russie. Surtout, considérez-vous que les agissements de la Russie en Crimée sont nocents, ou in nocents? Etes-vous sur la même ligne que le FN, qui a le mérite d'être très claire suite aux dernières déclarations de JM Le Pen et de sa fille ?
Je suis un peu déçu de ne pas avoir lu de communiqué sur le sujet de la Crimée, qui est pourtant la crise la plus grave que l'Europe ait connu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En effet un programme ne serait peut-être pas superflu.
Europe

PROGRAMME. Le parti de l'In-nocence est profondément attaché à l'appartenance de la France au continent européen, à sa culture et à sa civilisation, à son histoire, à ses racines et à ses valeurs gréco-latines, chrétiennes, juives, rationalistes, individualistes, libérales ou laïques. L'Europe est selon lui un fait de culture avant d'être un ensemble économique ou stratégique ; et c'est cette qualité culturelle première qui détermine à ses yeux la pertinence des évolutions économiques ou institutionnelles envisagées.
Il estime que l'appartenance à l'Union européenne est un droit qui n'a pas à être négocié, pour les nations européennes. Aussi est-il pleinement favorable à l'élargissement de l'Union à toutes les nations du continent et de ses îles qui désireraient en faire partie, à l'exclusion de toute autre. "Cratylien", ainsi qu'il a été rappelé ailleurs, et sans la moindre animosité d'aucune sorte à l'égard de ce pays ou de ses habitants, il est contraire à l'admission de la Turquie, dont la présence viderait de sens, selon lui, le caractère "européen" de l'Europe.
Désireux de voir les nations et les peuples européens conserver autant qu'il est en eux leurs caractères propres, leurs langues, leurs coutumes, leurs mœurs et leurs différences, le parti de l'In-nocence est favorable à l'établissement d'une Confédération européenne, éventuellement inspirée, mutatis mutandis, du modèle suisse, et qui ménage à la fois, dans leurs domaines réservés, les spécificités et les droits des États membres et les exigences politiques, morales, économiques, intellectuelles et spirituelles d'une vaste et forte patrie commune, terre de civisme et de liberté.


(in Abécédaire De l'In-nocence, page 190 et 191)

Doit bien y'avoir quekchose à récupérer là-dans ?
Bien entendu. Nous devrons rédiger une déclaration d’intention en, mettons, vingt points. Et le moins qu’on puisse dire est que le parti de l’In-nocence n’est pas du tout sur les mêmes positions que le Front national sur les questions internationales et européennes. Néanmoins, la liste serait noniste, c’est-à-dire essentiellement destinée à réunir les candidats et les électeurs décidés à lutter de toutes leurs forces contre le Grand Remplacement. Hors accord sur ce point capital (et sur tout le programme de mesures qui en découle), il serait sans doute difficile d’élaborer un programme très précis sur tout le reste.
Lecteur assidu de ce forum (et intervenant anciennement prolifique), j'ai remarqué que les positions des autres intervenants étaient fort diverses.

Pour faire court, vis-à-vis de l'Europe et dans le contexte politique français, trois options s'affrontent :

- la plus minoritaire, celle incarnée à ma connaissance par une partie d'EELV, qui rêve d'une sorte de dissolution des Nations dans un magma européen ouvert à tous vents ;

- une seconde, minoritaire en ce moment, correspond à l'esprit de ceux qui ont voté "Oui" lors du référendum dit de Maastricht : une Europe économique intégrée, avec une monnaie unique, des règles supra-nationales, une citoyenneté européenne, une grande ouverture au monde et aussi à l'immigration. C'est celle de Rocard, de Delors, de Juppé, qui ont le mérite d'exposer clairement quel est leur projet. Ce projet comprend une part d'indépendance nationale, par le principe de subsidiarité. C'est une vision de l'Europe basée sur les "valeurs universelles" ;

- une troisième, sans doute majoritaire en ce moment, correspond assez largement au "Non" à ce referendum. C'est un "Non" à l'Europe (et non pas à la Commission) dans son projet actuel (non aux textes supra-nationaux, non à la monnaie unique, non à l'immigration). C'est la position défendue avec talent par Mme Le Pen. Ce projet est basé sur l'indépendance nationale, sur des "valeurs nationales".

Personne, sur ce forum, ne défend la première solution. Pour ma part, je reste encore fidèle à mon vote d'il y a vingt ans et je pense la seconde solution la moins mauvaise, mais je me dis que, finalement, on pourrait peut-être réfléchir à la troisième. L'immense majorité des intervenants penche pour la troisième, de mon point de vue.

Chacune de ces solutions est cohérente. On voit bien le but de MM. Delors, Juppé. On voit bien celui de Mme Le Pen.

Or, s'il est question d'une liste, c'est sans doute parce que ni la seconde, ni la troisième option ne conviennent. Dans ce cas, je vois mal ce qu'on peut vouloir. Je ne vois pas ce que ces deux options ont de conciliable, mais je vais peut-être l'apprendre (une Europe intégrée sans monnaie unique et sans textes communs ? une Nation pleinement indépendante mais avec une monnaie commune et des lois extérieures ?).

Si le sujet majeur, le sujet unique, est l'immigration, point n'est besoin de créer une liste et d'affaiblir Mme Le Pen : c'est la seule à tenir un discours cohérent sur le thème, il faut voter pour elle.
Il y a une solution alternative, c'est la n°2 corrigée : plus d'intégration, notamment fiscale, et une fermeture à l'immigration extra-européenne. Les deux mesures sont liées : des institutions européennes renforcées seront mieux à même d'imposer le respect de leurs frontières. Il faut donc non seulement sauver mais faire croitre les institutions de l'UE (le "bébé") pour changer de politique ("l'eau du bain").
Absolument M. Pellet. D'où, me semble-t-il, l'importance d'une liste "noniste" qui ne soit pas anti-européenne comme l'est celle du FN.
Pour ma part, je ne me vois pas voter pour le FN, encore moins depuis leur prise de position quant à la prise Russe de la Crimée, et ce malgré le fait que le changement de peuple soit ma première préoccupation.
Le parti de l’In-nocence officiellement jusqu’à présent, et moi résolument, sommes sur la ligne définie ci-dessus par MM. Pellet & Aron : on ne sort pas de l'Europe, on ne quitte pas l’euro, on est favorables à un renforcement militaire et politique de la puissance de l'Europe (notamment face aux États-Unis, à la Russie et à la Chine), on estime que les institutions européennes doivent être profondément modifiées dans un sens confédéral qui n’exclue pas des transferts de pouvoir accrus en matière diplomatique et militaire, on aspire passionnément à un radical changement de la politique européenne comme de la politique française en matière d’immigration.

Sur une telle ligne, M. Pellet accepterait-il de figurer sur une liste noniste (ou antiremplaciste) aux élections européennes ? D’autre part, et tout à fait indépendamment, juge-t-il, et d’autres, si on ne peut présenter qu’une seule liste, que mieux vaut la présenter à Paris ou dans le Sud-Ouest ?
Ce serait pour moi un honneur de me trouver sur une liste à vos côtés. Cependant, votre proposition m'embarrasse pour deux raisons : d'abord, parce que je ne pourrais pas "faire campagne" en raison d'obligations privées impérieuses qui prennent tout mon temps (sauf celui qui me sert à utiliser mon ordinateur) ; ensuite, parce que je crains que ne perdure un malentendu entre nous sur le programme européen du P.I.. Peut-être ne s'agit-il que d'un problème terminologique mais il faudrait le régler afin d'éviter que nous paraissions incohérents.

Vous écrivez "les institutions européennes doivent être profondément modifiées dans un sens confédéral qui n’exclue pas des transferts de pouvoir accrus en matière diplomatique et militaire"

Dans le langage politique ordinaire "confédéral" signifie que les décisions ne peuvent être prises qu'à l'unanimité, ce qui signifie en pratique qu'un Etat, quels que soient sa taille, son poids, sa richesse, etc., peut empêcher les autres d'agir. Dans ce système les décisions ne sont prises qu'au "Conseil", où sont représentés les Etats, et le Parlement ne peut avoir qu'un rôle consultatif (les députés ne représentent pas le pays où ils ont été élus et la règle de la majorité s'y applique)

Dans un système "fédéral", les Etats membres acceptent se plier à la règle de la majorité au sein du Conseil (selon les règles à définir, qui tiennent du poids démographique des Etats, afin d'éviter qu'une majorité de petits pays n'impose sa volonté aux plus grands), et le Parlement est "co-législateur"

A mon sens, il ne peut y avoir de véritable Union européenne que si sa part "fédérale" est renforcée sur certains sujets, notamment la fiscalité, afin que soient mis en place un véritable budget européen et un trésor public européen, dans le but de renforcer la solidarité financière des Etats de la zone euro.

Un système confédéral pourrait être maintenu dans le domaine diplomatique et militaire, ce qui n'interdirait pas des unions diplomatiques et militaires au sein de l'UE, entre Etats qui souhaiteraient renforcer leurs alliances (par ex. entre l'Allemagne et la France)

Dans le domaine de la défense "culturelle" des frontières, la France devrait exiger un changement complet de la politique migratoire mais ce n'est en rien incompatible avec un renforcement de l'intégration financière ("fédéralisme fisco-budgétaire").

Donc, pour résumer : pour un fédéralisme financier, un système confédéral sur les autres sujets et en particulier en matière migratoire, chaque Etat pouvant décider d'ouvrir ou non ses portes aux étrangers "non-européens", sans remise en cause cependant des droits des étrangers européens.

Evidemment tout cela est parfaitement utopique car si un Etat européen décide d'ouvrir largement ses frontières à des non-européens, ceux-ci ne tardent pas à aller dans le pays européen qui a les prestations sociales les plus avantageuses et même s'il a choisi de fermer ses frontières aux "non-européens".

Il faudrait donc dans l'idéal que tous les Etats adoptent une même politique migratoire mais le principe même "confédéral" empêcherait que des Etats "protectionnistes" imposent leur politique aux Etats qui choisiraient "l'ouverture à l'Autre"...

J'écris très rapidement et je ne peux pas être plus précis mais j'espère être à peu près clair.

Sommes-nous en désaccord ?...

Ah, oui, sinon, concernant la localisation de la liste, est-ce que le choix n'est pas déterminé par le lieu de résidence des candidats ? Je ne sais pas si l'on peut être candidat à Paris quand on réside dans le Gers et inversement
Dernier point : il semblerait que si, mais c’est plutôt à vous de me le dire — il n’y aurait apparemment pas d’obligation de résidence dans la région concernée.

Je n’entends pas la distinction fédération/confédération aussi rigoureusement que vous (mais vous avez sans doute raison). J’entends par “confédération” que les "États" gardent une large indépendance dans des domaines bien déterminés (l’éducation, par exemple, ou les normes alimentaires). D’accord pour un renforcement des pouvoirs du Parlement. Je suis personnellement favorable à l’élection d’un président au suffrage universel ; et à la constitution rapide d’un armée forte.

Troisièmement je doute forte (hélas, peut-être) que la présence sur la liste implique de grandes obligations, ni même de petites (assister à une séance de photographie collective, peut-être).
Voici les conditions de constitution des listes :
[www.assemblee-nationale.fr]
[www.touteleurope.eu]
[www.legifrance.gouv.fr]

Pour l'Ile de France, il faut une liste de 26 personnes (deux fois 13)
Pour le Sud-Ouest, il faut une liste de 20 personnes (deux fois 10)
Dans les deux cas, il faut une parité hommes/femmes
Les déclarations de candidatures sont déposées au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin, avant dix-huit heures.
Comme le jour du scrutin est le 25 mai, si mes calculs sont exacts (M. du Masnau, help !) les listes doivent être déposées au plus tard le 2 mai, par le premier de la liste.
Parfait, donc il faut se décider rapidement : Paris ou Sud-Ouest ? Le critère qui doit |'emporter est celui de la visibilité. Il s’agit de faire savoir aux Français (et si possible aux Européens) qu’il existe un mouvement de résistance constitué au changement de peuple et de civilisation. Toutes les personnes disposées à figurer sur la liste sont invitées à se faire connaître. Nous l’arrêterons définitivement au dernier moment.

Une déclaration d’intention en vingt points s'élabore sur le forum privé. Les cinq premiers points sont consacrés à la lutte contre le Grand Remplacement. Les Cinq suivants pourraient l’être à notre position originale (et radicalement différente de celle du Front national) à propos de l’Europe et de l’euro. Cette déclaration d’intention pourra être imprimée par les électeurs eux-mêmes, de même que les bulletins de vote — nous n’avons pas les moyens d’en faire faire imprimer dans les quantités requises.

J’invite chacun de nos sympathisants à diffuser autant que possible ces informations et à donner tout l’écho disponible à notre campagne (ne serait-ce qu’en intervenant sur le site du NON et sur celui de la pétition).
Utilisateur anonyme
02 avril 2014, 19:18   Re : Liste antiremplaciste aux élections européennes
Henri Guaino votera P.I. !

video: [www.lefigaro.fr]
Ayant pris connaissance de la "profession de foi" publiée sur le site du Non, je regrette de ne pouvoir être d'accord avec Renaud Camus sur un point important. Ce désaccord perdure depuis la fondation du Non.

Il est écrit qu'il faudrait un "arrêt total de l’immigration, sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas".

Cette formule ne distingue pas selon l'origine des immigrants. Ainsi, il ne faudrait pas faire de distinction entre l'immigration d'Américains et de Canadiens, Québécois même, par exemple, et celle d'Algériens ou Iraniens, par exemple toujours. Les uns et les autres seraient traités de la même façon : interdiction d'immigrer "sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas"

Pour ma part, je pense qu'il faudrait distinguer selon l'origine "civilisationnelle" des personnes car les problèmes d'intégration ne se poseraient pas avec la même intensité si les "remplaçants" venaient de sociétés d'origine judéo-chrétienne plutôt que du monde islamique. Et, en conséquence, il faudrait accorder des facilités d'émigration en France aux Québécois qui seraient refusées aux Algériens, pour reprendre mon exemple.
Je ne sache qu’une “profession de foi” ait été publiée sur le site du NON. Des propositions sont mises en discussion. Mieux vaudrait, Mon Cher Pellet, que vous disiez une bonne fois que vous ne voulez pas figurer sur cette liste plutôt que de faire éternellement “monter les enchères” avec des objections qui n’en sont pas, sur des points qui peuvent parfaitement faire l’objet de débats.
Vous avez raison, j'aurais dû écrire "proposition de profession de foi" mais je croyais qu'il était clair que je la considérais comme telle puisque je proposais d'en discuter les termes ici.

J'aimerais bien qu'il y ait "débats" en effet sans que les demandes d'amendement au projet ne soient considérées comme "des objections qui n'en sont pas".

A la suite de mes observations sur les notions de "confédérations/fédérations", vous avez bien voulu préciser votre pensée et je suis d'accord désormais avec vos propositions sur ce sujet ("un renforcement des pouvoirs du Parlement, élection d’un président au suffrage universel ; constitution rapide d’un armée forte")

Puis vous avez publié une "proposition de profession de foi" : je n'en discute qu'un point ("arrêt total de l’immigration, sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas").

Accepteriez-vous la formulation ci-dessous ?
"arrêt total de l'immigration non-occidentale, sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas"
L'occidental et le non-occidental ne me paraissent pas avoir de définition juridique. A vous de nous le dire si vous en connaissaisez une, cher Rémi Pellet.

Le brouillage de cartes est tel en Europe que personne ne peut plus, sur un plan juridique et institutionnel, se prévaloir de la moindre appartenance identitaire. Il n'y a pas d'immigration occidentale et pas d'avantage de l'autre, la non-occidentale. N'importe quel pays est amené à accueillir des individus, des familles, des populations originaires de pays qui méprisent et haïssent l'Europe et la France mais qui seront détenteurs de cartes d'identité qui québecoises, qui belges, ou italiennes.

En Europe, les cartes d'identité sont tout sauf des cartes d'identité.

Le paradoxe, très extrême, est que l'Europe de l'Union européenne en ressort comme une entité politique et territoriale si parfaitement floue qu'elle se prend à ressembler à des pays aux frontières de combat, indéterminées, transitoires et essentialistes, comme en a, par exemple... Israël !

L'Europe est une entité toute essentialiste (on est Européen prétendûment par les valeurs auxquelles on s'associe) cependant que ce luxe extraordinaire (tout spirituel) dispense le monstre de toute définition arrêtée de ses bordures territoriales.
Je suis plus libéral que vous, les exceptions me semblent pouvoir porter aussi sur des non-occidentaux : un bon poète haïtien noir, qui n’a jamais écrit qu'en français et vit en France depuis quarante ans, pourrait parfaitement être naturalisé : un jeune spécialiste japonais de Bertran de Born pourrait très bien obtenir un visa d’immigration. Je ne suis pas sûr qu'il soit pertinent ni judicieux d’introduire le critère “occidental”, qui ne nous apporte rien et nous enlève beaucoup. Comme nous prônons le “cas par cas”, on pourra toujours donner la préférence à un professeur d‘université américain sur un éboueur sénégalais.

Quelqu’un, quelques-uns, pourrai(en)t-il(s) partager avec moi la responsabilité technique de l’opération et le devoir de satisfaire à ses diverses exigences :

liste de vingt personnes, dix hommes et dix femmes en alternance (il nous faut surtout des gens jeunes et des femmes, ou des “titres” significatifs)

mise au point de la profession de foi / déclaration d’intention imprimable, liste des vingt candidats, liste des vingt points de “programme”

mise au point des bulletins de vote imprimables

relations avec la commission d’homologation de ce matériel (à Bordeaux)

dépôt de la liste le 2 mai au plus tard

?
Utilisateur anonyme
12 avril 2014, 19:10   Re : Liste antiremplaciste aux élections européennes
Je ne sais pas si j'ai les compétences requises mais je suis à votre disposition pour vous apporter une aide.
Réponse à Francis Marche :

Il n'y a pas plus de définition juridique de l'Occident qu'il n'y en de l'Europe, sans quoi il n'y aurait pas débat entre juristes à propos de la demande d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. La définition ne peut être que culturelle. Et il me semble à moi évident que l'Europe est occidentale comme le sont les Etats-Unis et le Canada, notamment, et que l'Algérie et la Turquie, par exemple, ne sont pas des pays occidentaux.
La Turquie est le seul pays musulman a avoir tenté de s'occidentaliser (volontairement, sans pression extérieure) et à l'évidence cela ne marche pas, l'Islam ne le permet pas.
Vous évoquez le cas d'Israël. Je crois me souvenir avoir donné sur ce site les raisons qui autorisent de dire qu'Israël est un pays européen, comme le seraient tous les autres pays de cette rive de la Méditerranée s'ils n'avaient pas été conquis par l'Islam.

Réponse à Renaud Camus

Vous dites que vous êtes "plus libéral" que moi car les exceptions au principe d'interdiction de l'immigration vous " semblent pouvoir porter aussi sur des non-occidentaux"

Or, j'ai proposé un "arrêt total de l'immigration non-occidentale, sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas" : les exceptions ne peuvent donc concerner que des non-occidentaux.

En revanche, vous ne faites pas la distinction entre l'immigration "orientale" et l'immigration "occidentale" : vous les interdisez toutes les deux, de la même façon, par principe (assorti des exceptions sus-dites).

Pour ma part je n'admets pas que l'on pose en principe l'interdiction de l'immigration en Europe d'Américains ou de Canadiens qui ne pourraient être donc acceptés qu'à titre exceptionnel, selon le même régime du "cas par cas" qui s'appliquerait à des Saoudiens ou des Iraniens.
Le problème qui se pose est celui de l'identification ethno-religieuse du candidat à l'immigration en France dès lors qu'est posé le filtre "non occidental" parmi les critères d'acceptation des dossiers. Les mouvements de population ont été tels ces trente dernières années que, comme chacun sait, des personnes porteuses de nationalités occidentales (canadienne, belge, italienne, etc.) pour être nées ou naturalisées dans des pays occidentaux, entretiennent une identité ethno-religieuse autre qu'occidentale (héritée de leurs parents et de leur histoire familiale) qu'ils entendent bien perpétuer au mépris de toutes traditions du ou des pays occidentaux desquels ils visent à se faire accueillir.

Le migrant choisit, dès lors que le pays accueillant, lui, s'interdit de choisir ses filtres d'immigration, et cette façon de choisir un pays d'accueil comme un produit sur une gondole de supermarché, fait que certaines personnes peuvent très bien quitter un pays pour un autre, mieux-disant, et que des circuits s'installent qui fasse passer une même famille migrante d'origine non occidentale d'un pays occidental à un autre : un migrant d'Afrique porteur d'un passeport belge peut, en dépit du filtre "pays non occidental" que veut installer Remi Pellet sur les nationalités dans les critères d'immigration, s'installer en France fort de son passeport belge et continuer sur le sol français une histoire étrangère à la France, animée de valeurs ethno-religieuses que tout oppose au pays d'accueil et dans une hostilité et un mépris absolus à l'égard tout ce qui préexistait à sa venue, soit exactement ce que l'on se propose d'éviter.
Oui, certes, Francis Marche, et rien n'empêche non plus qu'un Auvergnat, un Texan ou un Québécois se convertissent à l'islam, au bouddhisme ou au shintoïsme. De plus, faute d'un code de la nationalité commun à tous les Etats d'Europe, l'un peut accepter facilement la naturalisation d'étrangers non-occidentaux, les transformant ainsi en "Européens" ayant des droits sur l'ensemble du territoire de l'Union.

Certes donc mais ce n'est pas une raison cependant pour faire comme si les Américains ou les Canadiens en général n'appartenaient pas à la même aire culturelle que les Européens. Au demeurant, accepter par principe l'immigration en Europe d'Américains et de Canadiens ne signifierait évidemment pas leur donner les mêmes droits politiques qu'aux Européens.

Il est plus facile, me semble-t-il, de donner une définition culturaliste de l'identité de l'Occident que de définir l'identité de l'Europe par rapport à celle de l'Amérique.
Il ne s’agit pas d’”interdire” l’immigration de qui que ce soit. Il s'agit de ne l’autoriser qu’au compte-gouttes. Il ne me semble pas judicieux de distinguer officiellement entre “occidentaux“ et “non-occidentaux”. Il faudrait distinguer soigneusement, en revanche, entre permis de séjour, immigration à proprement parler et naturalisation. C’est la naturalisation qui serait rarissime. Notre modèle serait à peu près celui du Japon.

J’avais proposé d’introduire le concept de “services rendus”, qui suscitait de grandes réserves d’Alain Finkielkraut au motif que ses parents, par exemple, n’avaient rendu aucun service particulier à la France et n’auraient donc pu, avec un tel critère, devenir français. Mais la situation historique n’est pas du tout la même.
Réponse à Me Rivoallan.

Grand merci de votre offre de service. Il ne faudrait surtout pas rater le coche pour des raisons techniques. Le dépôt de la liste doit s’opérer le 2 mai au plus tard . Où ? À quelle adresse ? Dans quelles conditions ? Avec quels documents ?

D’autre part il y a cette affaire de la commission de conformité des a) déclarations d’intention b) bulletins de vote. Je crois comprendre qu’elle se tient à Bordeaux. Quelle est la date limite pour obtenir son accord ? Si quelqu’un doit se rendre à Bordeaux et qu’il n’y a pas d’autre volontaire, je peux le faire. Quel dossier doit-on présenter ? Dans quelles conditions ? Il faudrait s’inspirer des documents de nos rivaux et en imiter la forme. Pour la déclaration d’intention, je propose un simple recto-verso : liste des candidats d’un côté, profession de foi en vingt points de l’autre (ou seulement douze ?). Faut-il des photographies des candidats ?

S’agissant de l'élaboration des vingt points, ou douze, il faut maintenant procéder sur un fil unique, sans quoi nous ne nous en sortirons pas. L’installe-t-on ici, ou sur le forum réservé ? Y a-t-il un avantage quelconque au “secret” (provisoire) ? Il faut que les vingt points (ou douze) tiennent sur une seule page.
Utilisateur anonyme
14 avril 2014, 17:46   Re : Liste antiremplaciste aux élections européennes
Le secret, cher président, le secret.
Bien, bien, quoique je n’y tienne guère et qu’il nous banalise...
Utilisateur anonyme
15 avril 2014, 11:24   Re : Liste antiremplaciste aux élections européennes
Si vous pensez que nous pouvons tout mettre ici, je ne dirai rien. Ce n'était pas une position de principe, plutôt une précaution.
À ma connaissance nous n’avons pas de secrets ni de double langage, contrairement à ce que croient Canal Plus et la XVIIe Chambre.
"Il faudrait distinguer soigneusement, en revanche, entre permis de séjour, immigration à proprement parler et naturalisation. C’est la naturalisation qui serait rarissime. Notre modèle serait à peu près celui du Japon"

Donc, la formule ne serait plus :

"arrêt total de l’immigration, sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas"

mais :

""arrêt total des naturalisations, sauf exceptions très peu nombreuses au cas par cas"

Je vois deux inconvénients à cette formule :

1° elle ne distingue pas selon l'origine des demandeurs et elle met ainsi sur le même registre de l'exception nos alliés de toujours qui appartiennent à la même civilisation que la nôtre et qui n'ont jamais demandé à être naturalisés en masse et les ressortissants de civilisations étrangères et hostiles qui eux exigent un droit de séjour en Europe sans accepter de renoncer à leurs coutumes contraires aux principes et traditions qu'ont en commun tous les occidentaux ;

2° elle passe à côté du problème principal qui n'est pas la "naturalisation" mais le droit de séjour de populations hostiles au monde occidental : par ex. lorsqu'il est question de la "régularisation des sans papiers", il ne s'agit pas de leur "naturalisation" mais du fait qu'il leur est accordé des titres de séjour, reconductibles bien sûr. D'ailleurs, une partie des "nocents" ne cherchera jamais à obtenir la nationalité de leur ancien colonisateur tout en revendiquant un droit de séjour permanent en France.

Je n'ai toujours pas compris pour quelle raison précise la mention "non-occidentale" "n'apporte rien et enlève beaucoup". Mais on est toujours le pinailleur d'un autre.
De toute façon, la déclaration d‘intention en 12/20 points, qui est la seule urgence, devant tenir en une seule page, je doute que nous puissions entrer dans ces détails. Le débat s’est transporté sur le forum privé. Comme nous n’avons plus le temps de chipoter, vous pourrez certainement faire passer la formule qui vous siéra.
Voilà qui devrait fonctionner :

Ah, très bien, merci beaucoup. Vous pouvez m’expliquer comment vous faites ?
A cette page [www.flickr.com], faites un clic droit sur votre image et sélectionnez la taille qui vous convient. L'image qui s'affichera alors est utilisable sur les fora (cliquez droit dessus et choisissez "copier l'adresse de l'image" pour obtenir une URL exploitable).

Bonne fin de journée.
Ça commence bien... Clic droit, clic gauche, connais pas...
Attention, certaines mairies demandent deux ou trois jours pour délivrer l’indispensable attestation d’inscription sur les listes électorales. Les éventuels candidats et candidates (surtout, et il nous en faut encore) doivent tenir compte de cette donnée. Les dossiers (formulaire cerfa de candidature + la dite attestation doivent être mercredi prochain chez notre secrétaire général).
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